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Chronique du 29/08/2022 : Macron à Oran
La décadence est résolument un spectacle. Une tragi-comédie pour être précis. Elle a ses moments de désespoir et ses instants de franche rigolade. L’escapade de Monsieur Macron à Oran ce weekend en a offert une parfaite illustration.
D’un côté, une foule hostile qui crie « va te faire foutre ». De l’autre, un président à la mine réjouie qui oppose à l’insulte ses bras ouverts et son sourire Colgate. Double décadence, du peuple d’Oran d’abord représenté par des énergumènes mal élevés et discourtois ; de la République
Française ensuite dont le chef suprême admet voire applaudit l’humiliation. A Oran, ce sont deux égarés qui se sont rencontrés ce weekend : un peuple qui n’a pas compris que la colonisation était finie et que la France ne gère plus l’Algérie ; et un chef d’Etat qui s’amuse à dézinguer le peu de prestige qui reste à son pays.
Macron est reparti ensuite à Paris, tout sourire, conscient certainement que les abrutis qui l’ont hué à Oran l’attendent à Paris, Lyon et Marseille, incarnés dans la figure de binationaux qui votent Mélenchon au premier tour et Macron au deuxième tour. Au sud de la Méditerranée, ces abrutis lui crachent dessus mais demandent en douce un visa pour venir en France. Au nord de la Méditerranée, ils courent s’abriter sous sa jupe pour échapper à la police (« raciste » par définition) et de l’extrême-droite (« fasciste » par construction).
Encore une fois, les Maghrébins sont les dindons de la farce, simple chair à canon dont se sert l’oligarchie française qui ont fait des « arabes de service » dont le rôle est de voter pour la gauche au sens large de LREM à NUPES.
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Chronique du 25/08/2022 : Macron en Algérie
Je ne sais pas ce que Macron cherche à obtenir en Algérie. Pense-t-il sincèrement qu’il peut obtenir le « pardon » du FLN et ouvrir une nouvelle page entre les deux pays ? Ou bien envoie-t-il un message au Maroc voisin qui le boude superbement ?
Je n’en sais rien.
En tout cas, tout cela ressemble à un cirque. Car la France et l’Algérie ne peuvent tout simplement pas se disputer ! Il y a plus de 2,6 millions d’Algériens en France : Marseille est déjà une ville algérienne et la France est une succursale de l’Algérie. De la même manière, l’Algérie parle le Français et ne peut s’en passer. Elle a beau se dire Arabe ou Kabyle, elle ne daigne pas parler ses langues ancestrales et s’accroche à la langue du colon où elle a trouvé l’accès à la science, à la modernité et à l’espoir (Appréciez ses paroles à juste titre de la part d’un arabisant comme moi…).
Alors, on va me dire « et la torture ? ». Eh bien, l’Algérie a allégrement torturé les islamistes entre 1992 et 2002 (jusqu’à ce jour à vrai dire) dans le cadre de sa guerre civile. Gégène, castration, amputation… L’armée et la police algérienne ont été aussi abjectes que certains militaires français durant la guerre de libération (1954-1962). On estime les disparus à plus de 5000 ! Pas de corps, ni d’avis de décès, ni de traces ! Rien !
On va me dire aussi « et la repentance ? ». Mais, de quelle repentance on parle ? L’Algérie a amnistié les terroristes islamistes qui ont encore le sang de leurs frères et sœurs sur le front. Et vous venez me parler des crimes impardonnables de Massu et de Bigeard ? La « loi de concorde nationale » a réhabilité les pires bourreaux du peuple algérien, et le président actuel s’apprête à lui adjoindre presque 5000 terroristes repentis. Ces anciens insurgés n’auront pas à répondre de leurs actes et auront le droit d’ouvrir des épiceries et des cafés, voire de recevoir des indemnités. Et le FLN ose encore parler des crimes des soldats français ?
Personne n’est sérieux que ce soit à Alger ou à Paris. Il n’y a que des petits malins qui font leur beurre sur le dos des peuples.
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Chronique du 24/08/2022 : Le cri silencieux des forêts
Les Landes brûlent, l’Espagne aussi et la Californie et le Portugal et la Grèce.
Les incendies de forêts sont le symbole d’une époque où tout part en fumée. La famille, la politique, la richesse nationale, la classe moyenne, l’hôpital public, l’école, la sécurité, la morale, l’éthique, le respect…
Tout brûle, mais nous ne voulons rien savoir. On préfère s’exciter au sujet de Poutine ou du dernier variant du virus chinois.
Peut-être que les pins et les chênes veulent nous faire comprendre quelque chose ! Peut-être qu’ils nous lancent un ultime appel d’urgence dans la langue que nous autres « barbares » modernes comprenons : l’image. Le feu, les cendres, le carbone qui se consume… Nous ne comprenons plus que l’image, c’est ce qui a fait la ruine de Zemmour qui est un homme de l’écrit : il a décrit l’époque en faisant des phrases et des paragraphes, tandis que ses contemporains « parlent » l’icône et le cliché. Nous sommes la génération du porno où l’évidence supplante la nuance. Il nous faut un spectacle pour comprendre. Il nous fait un cataclysme pour nous atteindre. Les grands incendies de cet été nous ont interpellés, suffiront-ils à nous réveiller ? Serons-nous capables de décoder le message de la Nature ?
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Chronique du 23/08/2022 : le kart en prison
Est-ce que les prisonniers peuvent faire du kart, jouer au foot ou regarder des films ?
La réponse est : ça dépend.
Cela dépend du motif de la condamnation, du type de prisonnier et du degré de repentir de ce dernier.
Les racailles qui ont lynché le chauffeur de bus à Bayonne méritent le bagne et rien de moins. Qu’ils aillent à Cayenne ou aux Kerguelen
découper du bois et méditer sur leurs actes. On dit que les paysages y sont sublimes. Pour eux, pas question de kart ou de jeux électroniques. Si tu traumatises la société, c’est à toi d’être traumatisé.
A l’inverse, un individu qui a volé une banque ou un magasin doit, s’il se comporte bien en détention, accéder à certaines facilités. Il doit jouer au foot s’il le veut, fréquenter la salle de sport ou regarder un film. Entre lui et la racaille qui a lynché le chauffeur de bus, il y a une énorme différence : lui a enfreint la loi, elle a perturbé l’équilibre mental et psychique du corps social en entier. Jamais, nous n’oublierons le calvaire de ce pauvre chauffeur, alors que le préjudice de la banque est vite oublié.
Enfin, si le prisonnier reconnaît son erreur et sollicite le pardon de la société, il peut être récompensé en conséquence. Il ne sert à rien de maltraiter les gens pour le plaisir de les maltraiter. Il faut au contraire rechercher leur repentir : les amener à reconnaître leur erreur et à demander pardon à la société. Dans ce cas et seulement dans ce cas, ils peuvent bénéficier de cours de danse ou de natation ou de sessions de X-box.
Tout cela demande une intelligence, c’est un métier que de gérer une prison. Car un centre pénitencier n’est ni un camp de concentration, ni un Club Med. C’est un SERVICE PUBLIC doté d’une mission double : Punir d’abord et Convertir ensuite. Punir, c’est venger le crime ou le délit commis. Convertir c’est obtenir le repentir du détenu et son engagement à ne pas récidiver.
Les gauchistes n’ont que le mot Réinsertion à la bouche, mais ce n’est pas la vocation de la prison. Réinsérer relève des services sociaux, de la famille et de l’entreprise ! D’ailleurs, nous devrionsinciter les entreprises à embaucher des ex-détenus, mais là c’est une autre histoire.
En conclusion, c’est tout le système qu’il convient de revoir de fond en comble. L’enjeu n’est pas de priver les prisonniers de sport ou de bain de soleil. L’enjeu est d’aligner le fonctionnement de notre système carcéral sur la Punition et la Conversion. Cela veut dire s’acharner sur les monstres (au bagne) et traiter avec sévérité et humanisme les autres détenus.
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Chronique du 22/08/2022 : le bilan interdit
La pandémie est finie, l’inflation est restée, le traumatisme aussi.
Nos dirigeants ont tourné la page et notre classe politique, opposition comprise, s’est empressée de tirer le rideau sur la plus grande atteinte aux droits de l’homme que la France ait connue depuis 1945.
Tous ou presque ont participé aux élections de 2022 comme si de rien n’était ! Comme si les citoyens étaient libres et souverains, alors qu’ils ont été privés du droit de boire un café durant des mois… Ce ne sont pas des citoyens, ce sont des prisonniers en sursis.
La société gardera les stigmates de la dictature sanitaire durant des décennies, à commencer par les ados et les jeunes contaminés par l’anxiété artificielle produite en série par nos médias oligarchiques. Ils nous le feront payer, d’une manière ou d’une autre.
Nos valeurs ne valent plus rien. Ne me parlez plus de Liberté, vous avez confiné. Ne me parlez plus d’Ethique, vous m’avez piqué malgré moi au moyen de substances expérimentales. Ne me parlez plus de Transparence, les contrats passés avec Pfizer ne sont pas accessibles. Ne me parlez plus d’Honnêteté, nos élites ont été achetées par Big Pharma. Ne me parlez plus d’Occident, nous nous sommes comportés comme les derniers des sauvages en traumatisant bébés, enfants et vieillards avec notre hystérie, nos masques et nos règles de distanciation.
C’est bien ça, ne me parlez plus d’Occident. Tel Dorian Gray, il a montré son visage hideux à l’occasion de la pandémie. Je suis donc orphelin : ma culture d’origine est déplorable (le Maroc), et celle qui m’a adoptée (l’Occident) est corrompue, décomposée et contaminée.
Le temps est venu de reconstruire, de faire du neuf. A la limite, j’ai envie de dire « merci » aux covidistes de m’avoir ouvert les yeux.
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Chronique du 18/08/2022 : Dark stores, une nouvelle invasion barbare
Le gouvernement semble s’activer pour aplanir le terrain devant les magasins fantômes nommés Dark Store. Il s’agit tout simplement d’entrepôt de la taille d’une épicerie pour les plus petits où les livreurs Uber Eats ou Deliveroo viennent chercher les commandes des clients effectuées sur Amazon ou Darty. Il s’agit donc d’infrastructures logistiques et non de magasins, car un vrai magasin dispose d’une vitrine, d’un vendeur, d’une caisse, de toilettes etc.
Quelle est la « proposition de valeur » des Dark Store ? Le délai de livraison principalement, car l’entrepôt s’installe dans votre rue alors qu’il est habituellement localisé à « perpète les oies ». On passe donc d’un délai de livraison à 3 ou 5 jours à 15 minutes dans certains cas.
Ainsi le commerce en ligne efface son désavantage vis-à-vis du commerce de proximité, devenant lui-même un « commerce de proximité » ! Ce
dernier qui était déjà plus cher que la vente en ligne risque de perdre ainsi toute compétitivité. Pire, votre commerçant du coin n’aura jamais le même portfolio de produits qu’un Amazon qui saura vous amener le modèle X à la taille Y depuis n’importe où en France et sans surcoût.
A terme, les boutiques de quartier voire les galeries commerciales petites et intermédiaires disparaîtront. Nos rues perdront leurs vitrines et le va-et-vient des clients et des chalands. A leur place, des rangées de livreurs affalés sur le sol ou assis sur un banc, un joint aux lèvres, en attendant la prochaine livraison.
Pire, ces « travailleurs » ont toutes les chances d’être des immigrés clandestins, les plateformes de livraison ayant besoin de main d’œuvre corvéables à merci. Je n’invente rien, il suffit de voir le casting chez Uber (chauffeurs) et chez Deliveroo (livreurs à vélo). Et vous pouvez compter sur M.Macron pour faire le lobbying nécessaire auprès du Ministère du Travail pour qu’on les laisse travailler en paix. Start up nation oblige !
Ce sera la cerise sur le gâteau, soit la dernière étape de notre dépossession de l’espace public. La rue va appartenir aux livreurs, aux voyous et aux bobos à patinette. A quoi bon s’aventurer dehors si l’on risque d’être renversé par des vélos qui roulent sur le trottoir, tabassé pour une cigarette refusée ou irrité par l’odeur du cannabis…
Il faut donc résister de toutes nos forces aux Dark Stores. Il s’agit de protéger la France contre une invasion barbare menée par la coalition terrible formée par les géants du commerce en ligne et par les immigrés clandestins, déracinés et « déracinants ». J’insiste sur ce point, non pour m’en prendre aux « jeunes », mais parce qu’ils n’ont aucune chance d’apprendre le Français ou de le perfectionner, étant donné que les plateformes s’adressent à eux par QR Code… On va donc cohabiter une vie durant avec des individus qui entrent en relation avec nous par le moyen d’un
algorithme gérée par la Silicon Valley. Ils nous tendent le QR Code inscrit sur leur téléphone et nous leur tendons le nôtre en guise de validation. Dans de nombreux cas, il n’y a même pas de contact visuel, les colis étant placés dans des « drop box », comprenez des espèces d’armoires situées dans les stations de métro ou dans des endroits similaires.
Ces déracinés vont déraciner l’apparence française de nos rues, les transformant en un hall de gare ou une réception d’hôtel… N’est-ce pas le vœu formulé par M.Attali il y a quelques années ?
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Chronique du 17/08/2022 : Les rodéos urbains et les buts cachés du régime Macron
Les voyous qui cabrent leur moto et sèment la pagaille sur deux-roues ne sont pas un problème pour l’Etat français. Ils travaillent pour lui. Et il les rémunèrent avec les allocations et la mansuétude des juges, les rares fois où ces « jeunes » sont interpellés.
Mes propos peuvent étonner le lecteur qui croit encore en la bonne foi de l’Etat et de nos élites politiques. Je l’invite donc à examiner
les trois conséquences induites par les rodéos urbains, il verra tout de suite qu’elles coïncident avec les buts recherchés par le régime actuel.
Tout d’abord, entendre le bruit des motos à pleine vitesse rend fou. Les rodéos ayant souvent lieu la nuit, l’impact psychologique est à son maximum, résultant en troubles du sommeil et en crises d’anxiété. Le va-et-vient des groupes de motards génère un sentiment d’insécurité et nous
place devant la sensation du péril imminent. On ressent immédiatement que l’Etat a déserté la rue et que personne ne peut venir à notre secours.
D’où le deuxième impact psychologique des rodéos, la sensation d’impuissance. « On n’y peut rien », c’est ce que nous disent les flics à longueur de journée. C’est ce que nous disent les édiles des villes comme Lyon ou Saint-Denis. C’est ce que ressentent les parents dont les enfants ont été fauchés : l’amère impuissance à protéger sa famille.
Enfin, les rodéos signent la dépossession totale des Français de leur espace public. La rue ne leur appartient plus. Elle est le domaine des voyous, des livreurs Uber Eats et des adeptes des rodéos (désolé pour la redondance car ces trois catégories se recoupent souvent…).
Vous voyez bien que les « jeunes » à moto cochent toutes les cases ! Ils servent les buts cachés du régime Macron qui ne peut subsister qu’au prix de la transformation du peuple français en une masse folle, impuissante et recluse chez elle.
Lyautey a écrit en 1891 « Le rôle social de l’officier ». Macron pourra bientôt écrire « Le rôle politique de la racaille ».
Le voyou est en effet une force supplétive du régime. Ce dernier n’a aucun intérêt à l’empêcher d’agir.
Chronique du 16/08/2022 : Où est passé le génie arabe ?
Au lieu de pourchasser Salman Rushdie, il aurait fallu lui répondre. Et quelle meilleure réponse à un artiste qu’une œuvre
d’art ?
Un roman, une pièce de théâtre, un film, une symphonie.
Les Arabes et les Musulmans ont inventé les Mille et Unes Nuits. Où sont passés nos auteurs et nos poètes ? Partis avec l’immigration vers les rivages froid du nord ou bien dilués dans la médiocrité ambiante dans nos capitales musulmanes ?
Les Egyptiens ont longtemps maîtrisé le Septième Art. Où sont passés leurs scénaristes et leurs acteurs ? Contaminés par la paresse ambiante ou bien mobilisés à plein temps sur la production de clips musicaux insipides ?
Pourtant, l’argent ne manque pas ! Les pétrodollars qui financent les étés torrides à Ibiza pourraient se rendre utiles en finançant une réponse artistique et intellectuelle aux écrits de Salman Rusdhie…
Chronique du 15/08/2022 : Salman Rushdie, l’Islam et nous
Avant tout, soutien total et inconditionnel à Salman Rushdie. Aujourd’hui, c’est lui. Demain, ce sera vous et moi car le délit de
blasphème est à géométrie variable, il est défini par ceux qui veulent faire le mal pour le mal et toute ambiguïté peut servir de prétexte à la chasse aux sorcières.
Sur le fond de l’affaire, trois commentaires me semblent s’imposer.
(1) Tout d’abord, l’Islam n’a pas besoin qu’on le défende. Il est fort, il a gagné la bataille depuis longtemps, précisément depuis le jour où Paris, Londres et Stockholm sont devenues des villes « musulmanes ». Dans ces capitales mondiales, résident des diasporas musulmanes visibles et significatives. Le maire de Rotterdam est musulman ! L’Islam est au Minnesota d’ores et déjà ! Des députés au Congrès américains sont de religion musulmane ! Alors, à quoi bon se sentir persécutés par Salman Rushdie ? A quoi bon lui
mener la vie dure ? Il suffit de rester calmes et de laisser faire la démographie…
(2) le blasphème repose avec vigueur la question de la liberté d’expression et de ses limites. Les musulmans n’admettent pas l’offense à leur prophète et à leur livre sacré. Les Européens de l’Ouest tolèrent tout, même l’inadmissible. A leurs yeux, le sacré et le tabou ne veulent plus rien dire. En réalité, ils forment une aberration aux yeux du reste de l’humanité qui continue à respecter les dieux, les dogmes et les interdits.
Si les Européens qui ont accueilli des millions de musulmans chez eux veulent vivre en paix, ils doivent apprendre à tenir compte
de leur sensibilité. Cela revient à empêcher les humoristes et autres clowns de faire la satire des prophètes et des saints. Le blasphème devrait être l’apanage des chercheurs universitaires qui, par leur office, ont le droit et le devoir d’explorer les incohérences et les angles morts des textes sacrés.
(3) la violence politique et religieuse est aussi vieille que le monde. Il n’y a pas si longtemps les Irlandais de l’IRA tuaient les femmes et les enfants au nom de leur cause dite sacrée, les Basques de l’ETA aussi massacraient ceux qui osaient dire que l’Espagne devait rester unie. Cela s’est passée dans les années 1980 et 1990 au cœur de l’Europe. Nous avons tendance à l’oublier.
Au fait, la violence sera toujours à l’affût, l’essentiel est de ne pas se montrer faibles car la faiblesse appelle l’agression. Or,
notre génération s’est spécialisée dans la fabrication d’hommes faibles qui ne savent pas poser des limites et empêcher leur franchissement. L’avenir semble donc appartenir aux loups isolés…
Chronique du 11/08/2022 : Pourquoi est-ce que les entreprises se laissent contaminer par le woke ?
La réponse à cette question appelle plusieurs considérations qu’il serait judicieux de classer en deux catégories : le point de vue des
actionnaires et la docilité des cadres.
Les actionnaires, tout d’abord. Ils ne veulent pas négocier les salaires et les conditions de travail, alors il mobilisent les salariés autour du woke pour éviter de parler du SMIG. Cela revient moins cher de donner quelques miettes aux collaborateurs de couleur ou trans que d’accorder une augmentation générale à tout le monde.
Dans le même ordre d’idées, les actionnaires n’ont plus envie de partager la valeur créée avec le client. Ce dernier n’est plus le roi,
il n’est même plus un partenaire à part entière dans la relation client. Il subit les hausses de prix et la dégradation du service et doit se taire. Comment obtenir son silence ? En le traitant du matin au soir de raciste, de macho et d’homophobe…
Du côté des cadres, règne l’apathie et la docilité. Ils participent de la génération qui a obtenu un BAC+5 sans avoir eu besoin de se doter d’une culture générale. Ils n’ont souvent aucune idée de ce que la constitution stipule ou de ce que la démocratie veut dire au juste. Alors, quand on leur désigne une divinité, il l’adore sans se poser de questions. Ça donne le culte à George Floyd au bureau ou les drapeaux arc-en-ciel accrochés sur les sièges sociaux.
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Chronique du 03/08/2022: Et si les islamistes “avaient raison” ?
Un drone vient de tuer Aymane El Zawahiri. Bon débarras ! Mais, nous savons bien qu’il sera vite remplacé par un autre terroriste, plus jeune peut-être et qui sait LGBT ou en transition de genre ? Je ne pense pas que nous puissions tuer un tel personnage sans remettre en cause nos “valeurs”…Bon, trêve de plaisanterie. Parlons de choses sérieuses.
Pour paraphraser un célèbre prédicateur algérien, je dirai à titre de provocation et sans y croire trop: ” je suis hors-la-loi, oui bien sûr hors de la loi de votre république, mais je ne suis pas hors de la loi naturelle, je ne suis pas hors de la loi de Dieu”.
Je ne cautionne pas l’islamisme ni la violence, j’attire votre attention sur le fait que nous donnons raison par notre folie collective aux islamistes.
Les temps ont changé, mais les élites françaises semblent l’ignorer. Fini le temps où elles étaient en droit de se pincer le nez avant d’aller à la rencontre de chefs d’États étrangers réputés autoritaires. Terminée l’époque où elles étaient en position de supériorité par rapport au reste du monde, et en particulier en capacité de se dire supérieures aux pays arabes et africains. Désormais, elles sont l’homme malade qui suscite moquerie et suspicion. En réalité, la France et l’Europe de l’Ouest en général sont l’homme malade des relations internationales, et la volonté de les mettre en quarantaine ne manque pas chez nombre de pays dits émergents. Ces pays nous perçoivent de plus en plus comme un foyer infectieux, prompt à exporter ses maladies sociétales : « Black lives matter », théorie du genre, apocalypse climatique, refus de l’autorité, destruction de la famille etc.
MBS sait parfaitement que nous ne sommes plus capables de distinguer un homme d’une femme ; que nous ne sommes plus en mesure d’assurer l’ordre aux abords du Stade de France ; que nous sommes devenus les chaouchs des Américains qui nous demandent de nous tirer une balle dans le pied, en nous privant du gaz et du marché russes, sans aucune contrepartie.
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Chronique du 27/07/2022: Macron au Cameroun
Macron rend visite à Paul Biya, dictateur inamovible et exemple lamentable de la gabegie version africaine. Personne ne s’en émeut, alors que Biya est plus toxique que Poutine. Il est en tout cas moins légitime que lui et certainement moins aimé par son peuple.
Mais, cela n’est qu’un détail. Car Macron part en Afrique pour faire de la politique intérieure. Il va encore donner des signes de repentance et trainer ainsi dans la boue la mémoire coloniale française. Peu importe. L’Afrique s’en fiche. Elle ne veut pas parler de colonisation, elle veut résoudre ses problèmes actuels.
Qu’est-ce que la France peut proposer ? Rien de nos jours à part des vaccins contre le virus chinois et des droits sexuels. Autant dire rien. Mais, la France ne se résume pas à ses élites décadentes ni la relation avec l’Afrique ne se résume à la colonisation. Nous avons en commun un trésor : la langue française. Les Africains qui l’utilisent ne veulent pour rien au monde l’abandonner. Elle est belle et riche, elle permet aussi de recouvrir le multilinguisme extrême qui désagrège les sociétés africaines (plus de 50 langues d’usage en Côte d’Ivoire).
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Chronique du 06/05/2022 : du droit à l’avortement
La cour suprême américaine serait sur le point d’annuler la jurisprudence qui permet l’IVG aux Etats-Unis. Elle remonte aux années 1970 et elle a permis aux Etats qui le souhaitent de rendre licite l’avortement.
Panique chez les démocrates, colère chez les progressistes : les yeux exorbités, ils dénoncent un grave recul et une dangereuse régression comme si l’assassinat des fœtus était en soi un acte anodin. Quiconque a assisté à une échographie et a entendu les battements du cœur de la créature intra-utérine sait très bien que l’avortement est une interruption de la vie donc un assassinat en bon français.
C’est peut-être un assassinat nécessaire, on peut en discuter. Moi-même, je crains que la fin de l’IVG jette les femmes dans les bras des cliniques clandestines. Pour cela, je ne suis pas favorable à l’interdiction de l’IVG, ce qui me dégoûte est sa célébration comme un droit de la femme ou une avancée sociale. Nous devrions avoir honte de le pratiquer.
Notre presse crie au recul des libertés, elle qui s’est tue pendant le confinement, elle qui a refusé de dénoncer le couvre-feu et les injections obligatoires. Elle n’a aucune légitimité pour nous parler de liberté ! En même temps, elle dénonce la dictature d’une minorité, celle qui est opposée à l’IVG, et qui selon Libération et Le Monde n’aurait pas le droit d’imposer sa volonté à l’ensemble de la société. Drôle d’argumentation quand on sait que l’immigration est imposée au corps social par une minorité, tout comme le mariage gay ou la PMA pour toutes. Autrement dit, quand une minorité impose à la majorité des politiques dites progressistes, il s’agit là d’un « progrès de l’Etat de Droit ». Mais, quand une minorité impose une politique nationale ou conservatrice, il s’agit forcément d’un recul démocratique.
On nous prend vraiment pour des imbéciles !
Chronique du 05/05/2022 : Dirty Harry
Le cinéma américain raconte la vérité américaine, il met à nu la société US dans sa splendeur et sa monstruosité. Il montre ainsi
combien nous sommes différents des Américains, non pas que nous soyons meilleurs qu’eux mais tout simplement atteints d’autres maladies et soumis à d’autres passions.
Dans le cycle « Dirty Harry », Clint Eastwood joue le rôle d’un policier solitaire aux méthodes expéditives. Il réussit à se faire détester par sa hiérarchie et par les journalistes dits « libéraux ». En réalité, Dirty Harry a été mis sur le marché durant les années 1970 c’est-à-dire à
l’apogée des doctrines progressistes aux Etats-Unis où il était question de vider les prisons, de réinsérer les délinquants et de distribuer de l’amour au lieu de distribuer des baffes. Cette politique des bons sentiments a mené à une explosion de la violence et au naufrage de plusieurs villes comme New-York.
L’inspecteur Harry est venu faire le diagnostic et tiré les conclusions : « la punition est utile et la dissuasion est fondamentale si l’on veut protéger la société contre les violents et les méchants ».
Leçon reçue 5/5 dès la fin des années 1970. Reagan à Washington DC et Giuliani plus tard à New York City ont entamé un tour de vis
sécuritaire. Même la libérale Californie a commencé à envoyer les gens en prison pour longtemps au bout de trois délits, peu importe leur gravité.
Ces grands enfants que sont nos amis Américains ont les enthousiasmes faciles. Soient ils sont laxistes, soient ils sont ultra-répressifs. C’est leur culture, c’est leur délire, c’est leur beauté. On les aime comme ça.
Bien entendu, la répression a donné de très bons résultats. New York est devenue dans les années 1990 une ville sûre.
Puis, est venu Obama qui a emmené dans ses bagages le mouvement woke et Black Lives Matter. Les démocrates sont redevenus fous et ont recommencé à rêver de dissoudre la police et à vider les prisons. Comme prévu,la criminalité a explosé.
Bientôt, j’en fais le pari, l’opinion publique exigera le retour de la répression, ce qui fera le bonheur des vendeurs d’arme et de
gadget : drones, caméras, intelligence artificielle pour prédire les crimes etc. Et bien sûr l’on va construire des places de prison pour le plus grand bonheur du secteur du BTP.
Tout est marché, tout est marchandise. Le cycle fonctionne ainsi : dix ans de laxisme pour vendre des drogues et vider les
centres-villes de leurs habitants originels ; dix ans de répression pour vendre des armes, des gadgets et des places de prison et
« requalifier » les centres-villes au moyen de grands projets immobiliers.
Chronique du 04/05/2022 : Hollywood et l’homosexualité
De nos jours, Netflix propose certainement autant de baisers gay que de baisers entre un homme et une femme. Pire, l’hétérosexualité est plutôt mal vue, elle est suspecte disons.
Pourtant, Hollywood n’a pas toujours été favorable à l’homosexualité. Dans les années 1950, ce thème était dépeint d’une manière tragique de sorte que l’homosexuel était voué soit à la mort, soit à la folie.
« Soudain l’été dernier » (1959), avec Liz Taylor et Montgommery Clift, s’inscrit dans la première catégorie. Il y est question de Sebastian, un dandy homosexuel qui utilisait sa mère puis sa femme comme appât. Durant tout le film, Sebastian est simplement cité, il n’apparaît jamais à l’écran. On apprend qu’il a été tué dans un pays latin où il était parti chercher l’amour des éphèbes : une foule d’adolescents l’a pourchassé avant de le lyncher, sous les yeux de sa femme, devenue folle depuis.
Le message est clair : l’homosexualité, c’est mal.
Depuis, du chemin a été parcouru et l’homosexualité a été réhabilitée. Ceci est un progrès véritable, je le dis sans malice ni
arrière-pensée. Etre de droite et être conservateur n’empêchent pas d’être humaniste, c’est même la définition même de mon combat que de célébrer l’humanisme. En revanche, nous sommes passés d’un fanatisme à un autre. Dans les années 1950, on pourchassait les homos. Aujourd’hui, on « tue » les réputations de ses rivaux idéologiques ou politiques en les taxant d’homophobie.
Être humaniste, c’est dénoncer ces deux manifestations de la haine.
Chronique du 03/05/2022 : La voix de Moscou
Macron n’est pas le premier politicien français à prendre ses ordres à l’étranger.
Avant lui, il y eut Maurice Thorez, le patron du parti communiste français et tant d’autres communistes comme lui. Nous
l’avons oublié, mais 25 % de l’électorat français votait pour un parti qui prenait ses ordres à Moscou, qui se disait internationaliste et qui recevait des financements occultes de source étrangère.
Donc, LREM et Pfizer, la gauche et George Soros, LR et le Qatar, tout ce beau monde n’a rien inventé.
Chronique du 28/04/2022 : Guerre et Paix
Nombre d’experts nous expliquent doctement que nous devons la paix à l’Union Européenne. Cette blague de mauvais goût a le succès des rumeurs le jour du souk hebdomadaire : elle est sur toutes les bouches.
En réalité, nous devons la paix en Europe à deux facteurs, pas très glamour. Le premier est le démantèlement de la puissance
militaire allemande après 1945. Ce peuple belliqueux a été privé d’une véritable armée, il a été occupé par quatre puissances étrangères et divisé en deux. Quand je dis « belliqueux », je prononce un adjectif élogieux, car les doux et les moutons finissent en général à l’abattoir.
Le deuxième facteur de stabilisation de l’Europe est son « occupation » et sa mise sous tutelle par les Américains. Il y a de nos jours plus de 100 000 soldats américains sur le sol européen. Ils circulent librement entre leurs bases en Italie, en Espagne, en Allemagne et au Royaume Uni. Autrement dit, l’Europe est occupée par une puissance étrangère qui la protège contre la Russie communiste et la Russie tsariste de Poutine. Le parapluie nucléaire américain est le corollaire de notre occupation.
Bien entendu, la construction européenne a rapproché les peuples et intégré les économies. Cela se traduit par une plus grande interdépendance, facteur de paix assurément. Mais, sommes-nous vraiment en paix avec nos « partenaires » européens à commencer par l’Allemagne qui « nous met à poil » depuis l’avènement de l’euro ? Comment appeler la destruction de nos usines et de nos classes ouvrières autrement que par le mot « guerre » ?
Chronique du 27/04/2022 : Papa Elon Musk
Nous célébrons avec plaisir le retour de la liberté sur Twitrer. Et pour cela nous remercions vivement Elon Musk. Pour une fois qu’un
milliardaire n’est pas de gauche, il faut s’en réjouir et le crier sur tous les toits.
Toutefois, cette annonce ne change rien à notre fragilité en tant que citoyens, puisque nous avons besoin d’un milliardaire pour
récupérer notre droit à la parole. Sans lui, nos institutions à deux balles (conseil constitutionnel, parlements,CEDH, Amnesty…) ne nous auraient été d’aucun secours. En effet, tout le monde s’est mis d’accord pour nous faire taire, à commencer par la société civile et les élus qui ne trouvent rien à dire à la censure. Ces bandits qui nous servent d’élites pourraient demain coopter Musk ou l’intimider (procès, boycott
publicitaire, sabotage de Space X, refus d’un prêt), et alors on fera quoi dans ce cas ?
Il est urgent de nous organiser pour ne pas dépendre d’un bon samaritain. Et si nous achetions des parts de Twitter au moyen d’une
coopérative d’actionnaires individuels ?
Chronique du 26/04.2022 : Pour le droit d’être bête et méchant
Sur la question du voile, il ne faut pas argumenter au nom de la liberté ou même de la laïcité. Il faut opposer un non robuste et définitif à toute pratique qui ne soit pas authentiquement française. Le voile n’est pas français et ne le sera jamais. Point final. Soyez bêtes et méchants comme le sont les autres pays. Personne n’oserait se balader en bikini dans les rues du Maroc ou de porter une croix sur le cou. Soyez normaux, soyez comme tout le monde. N’essayez pas de vivre dans le monde pur et parfait des idées, ce monde appartient aux Dieux.
Visitez-le de temps en temps, mais accrochez-vous à vos habitudes, à vos
coutumes et tout ira bien.
Chronique du 25/04/2022 : la gueule de bois
Macron a été élu légitimement et démocratiquement président de la France. Impossible d’en douter. Ce résultat pose deux questions essentielles et décisives. La première est : est-que la France a encore un avenir ? Si oui, alors il faut faire de la politique, encore et encore. Si non, alors il faut se retirer de la vie publique et profiter de la vie (cultiver son jardin comme on dit) jusqu’à ce que l’on vienne vous chercher pour vous faire la peau (banlieues) ou vous déshabiller (remboursement de la dette). L’homme sage passera les mois d’hiver dans la chaleur des Caraïbes, à siroter des mojitos, et les mois d’été à s’entraîner pour le « closecombat ». Comme ça, il pourra se défendre le jour J et s’il meurt, eh bien il aura au moins bien profité de la vie.
Chronique du 20/04/2022 : la fête !
Ce soir, c’est le débat ! Jour de fête ! Profitez-en, c’est vous qui payez !
La démocratie a un côté ludique, le voici. C’est la célébration du débat, de la discorde cordiale et la compétition entre égaux.
Avouez que le reste est très déprimant : scandales, corruption, médiocrité.
J’espère que Marine la jouera fine. A sa place, je me présenterais devant Macron comme une femme simple, presque vulnérable qui
compense par sa fibre maternelle l’intelligence livresque qu’elle n’a pas. Une « ouliya » comme on dit chez moi au Maroc : une femme de bon caractère qui mérite qu’on lui fasse confiance, une femme qui connaît ses limites et sait s’entourer de gens plus qualifiés qu’elle pour accomplir la mission.
Chronique du 19/04/2022 : ils ont sorti le chien
La presse française est ravie. On l’a sortie du chenil et elle a enfin le droit de faire caca et d’uriner où bon lui semble. Alors, comme
elle ne veut surtout pas manquer de croquettes, elle fait bien attention de salir Marine Le Pen et seulement elle.
Nos chers toutous, meilleurs amis de l’homme (de pouvoir), aboient en meute : Marine fasciste, Marine raciste, Marine
irresponsable !
Qui fait encore confiance à des chihuahuas séniles.
Chronique du 18/04/2022 : Célébrer Pâques est un acte de résistance
La pandémie a démontré que des intérêts puissants ont envie d’interdire toute vie spirituelle ou religieuse, du moins dans ses
manifestations publiques. Souvenez-vous, durant deux ans, les églises, les mosquées, les temples ont été des zones interdites la plupart du temps. en lieu et place des rituels dictés par nos prophètes, on nous a obligés de nous laver les mains au gel alcoolique, de nous agenouiller devant un virus, de communier avec l’humanité entière dans une sorte de retraite dans le désert nommé
« confinement ».
Tout ceci sent la religion déguisée, une religion factice concoctée génétiquement dans les laboratoires loués par ceux qui veulent
congédier Jésus et imposer leurs divinités. Qu’ils aillent au Diable !
Le meilleur moyen de les combattre est de sortir en procession à Pâques, de fêter le Aide Mouloud comme il se doit et de préférer la mosquée ou le temple à la X-box.
C’est la guerre !
Chronique du 13/04/2022 : L’idée coloniale
Raoul Girardet (1917-2013) fut un immense intellectuel. Historien des idées et de la sensibilité, il a exploré le domaine le plus passionnant qui soit en matière de sciences sociales : l’évolution des sentiments, des passions et des habitudes dans une population.
On lui doit, à ce titre, un superbe ouvrage nommé : « L’Idée Coloniale en France, 1871-1962 ». Raoul Girardet y décrit la manière avec
laquelle certaines élites françaises ont imposé une idée farfelue et hasardeuse à la population française : la colonisation. En effet et contrairement à ce que croit Rokhaya Diallo, les Français n’ont jamais rêvé de coloniser personne. Ils étaient trop occupés à exploiter leur propre pays, où ils étaient d’ailleurs en manque de population tout au long du XIX° siècle. Ce sont plusieurs groupes de pression, fédérés par la gauche républicaine, qui ont forcé la main entre 1880 et 1895 à l’opinion publique.
Girardet raconte cette prouesse, fondée sur le lobbying, la malice et la détermination.
Rokhaya Diallo ferait bien de le lire et de faire une copie de quelques passages clefs pour Christiane Taubira.
Chronique du 12/04/2022 : les Français ont abdiqué de leur pays
(Extrait de mon dernier article paru sur Causeur.fr)
Les pères fondateurs de la démocratie n’ont pas prévu l’hypothèse du suicide du peuple. Ni Rousseau, ni Voltaire n’ont imaginé que le
peuple allait voter pour sa dissolution. Qui aurait pu croire qu’un corps social allait choisir la mort et tourner le dos à la vie, le plus
démocratiquement du monde ? Pourtant, dimanche dernier, les Français ont voté pour la disparition, les yeux grands ouverts, le sourire aux lèvres et sans que personne ne les y oblige.
Le vote a été un référendum pour ou contre le grand remplacement. Et la pire des réponses possibles à gagner. Il ne s’est trouvé
qu’un petit 30% pour dire non à la transformation du peuple historique en une minorité de plus (suffrages en faveur de Marine Le Pen, Eric Zemmour et Nicolas Dupont-Aignan).
L’élection a également été un référendum pour ou contre la transformation de la France en une « province » de l’Union Européenne. Là aussi, il ne s’est pas trouvé grand monde pour dire non à cette proposition. Les Français veulent résolument sortir de l’Histoire.
(Lisez la suite de ce texte sur Causeur.fr)
Chronique du 11/04/2022 : la tentation du recueillement
Hier dimanche 10 avril, la France a choisi la mort. Elle l’a choisie en conscience, les yeux grands ouverts et dans le respect dans les
règles de la démocratie. Rarement, un suicide aura revêtu aussi bien les formes de la légalité et de la légitimité.
Nous qui aimons ce pays, nous qui partageons sa chair et sa sève, n’avons que nos yeux pour pleurer l’abdication d’un grand peuple et sa sortie de l’Histoire.
Et maintenant, que faire ?
D’abord, il convient de faire le deuil. Portons le deuil, habillons-nous de noir ou bien de blanc quinze jours durant. Laissons transparaître notre douleur, ce n’est pas tous les jours qu’un grand pays meurt.
Ensuite, il faudra décider ce que l’on fait. A mon avis, il y a deux choix sur la table : l’exil ou le recueillement en attendant le match retour.
1) L’exil consisterait à refaire la France ailleurs, en Amérique Latine, à Madagascar ou en Thaïlande. Loin des « wesh » et des « bobos ». La terre du Seigneur est vaste, et plus d’un peuple serait ravi de voir des rescapés culturels transplanter chez lui une plante délicate et précieuse nommée France.
2) le recueillement consisterait à panser nos plaies, à accumuler des forces et à faire la nécessaire mise à jour de notre « logiciel » avant de reprendre la lutte. Il est urgent d’attendre en effet. Attendre ne signifie pas abdiquer. Il s’agit au contraire de se préparer
à la prochaine étape qui arrivera tôt ou tard : la faillite ou bien la guerre. D’ici là, il faut avoir adopter une mentalité de voyou, capable de survire à un combat sans règles du jeu ni arbitres. Or, pour le moment, nous sommes des enfants de chœur, des premiers de
la classe, des lauréats du concours général qui prétendent faire de la politique. Il est nécessaire de s’aguerrir, d’apprendre à recevoir les coups et savoir les donner, sans pitié ni scrupules. Demain, Van Der Leyden va faire saisir nos maisons pour rembourser la dette : il faudra la recevoir comme il se doit. Demain, les chances pour la France trancheront la gorge des bobos et viendront nous
chercher : il faudra les recevoir comme il se doit. Soyez en assurés : le système va tomber, le régime va s’effondrer. Personne ne
marche sur l’eau indéfiniment, pas même Macron. Trop de contradictions se sont accumulées : on ne peut pas vivre à crédit indéfiniment, on ne pas faire cohabiter des racailles et des LGBT sans un jour voir les uns dévorer les autres.
A vous de décider, la décision de partir ou de s’aguerrir vous appartient.
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Chronique du 07/04/2022 : De Lyautey à Macron
La France est capable du meilleur comme du pire. Depuis quarante ans, elle nous a habitué au pire : Chirac, Sarko, Hollande,
Macron. Mais, ce n’a pas toujours été le cas.Il y eut des grands hommes d’Etat français. Parmi eux, Lyautey qui en plus d’être hors du commun avaient deux points communs avec Macron : il était dégoûté par la France et faisait du « en même temps ».
En effet, Lyautey croyait que la France du XIX° siècle et du début du XX° sentait le renfermé. Il y voyait un pays replié sur lui-même,
trop conservateur, trop enfoui dans ses habitudes et ses routines.
Résultat : il lui a donné un Empire où il pouvait se regénérer en trouvant des défis à la hauteur de son talent. Cette conception se
discute bien sûr, la colonisation ayant été brutale et injuste, mais elle mérite tout notre respect car elle est pleine de bienveillance pour la France et les intérêts français.
Macron, lui aussi, n’aime pas la France telle qu’il l’a hérité. Il lui préfère la Californie, Dubaï et la start-up nation. Alors, il la démantèle, il la déconstruit, il la fait envahir par toute la misère du monde.
Deux diagnostics similaires, deux politiques divergentes. Lyautey a choisi la vie, Macron la mort.
D’autre part, Lyautey était un homme ambigu et contradictoire. Il incarnait le « en même temps » si cher à notre président actuel. Il était catholique « tradi » et défendait admirablement les droits de l’Islam au Maghreb. Il était monarchiste et servait avec ferveur la Troisième République, à laquelle il a donné un empire. Il était conservateur et il a modernisé le Maroc où il a implanté le dernier cri de la technologie : l’asphalte le plus moderne, l’urbanisme le plus innovant, les techniques agricoles les plus avancées, etc.
On peut donc être deux choses à la fois, sans devenir le synonyme de la disgrâce française. On peut concilier tradition et modernité,
sans vendre son pays à la découpe aux Allemands et aux Américains.
Mieux encore, la légende dit que Lyautey était homosexuel. Gloire donc aux homosexuels qui ont fait rayonner le nom de la
France et lui ont légué des fidélités indestructibles de Casablanca à Tananarive !
Chronique du 06/04/2022 : Bilan (provisoire) de la campagne électorale
Quelques observations éparses sur une campagne bien particulière (pour écouter la vérité révélée, je vous conseille de suivre JM.Apathie ou L.Salamé qui ont droit aux confidences des Dieux).
Le mystère du vote Zemmour : 100 000 personnes au Trocadéro mais à peine 10% d’intention de vote. Soit les gens dissimulent leur opinion réelle, soit Zemmour est à son maximum, c’est-à-dire que son « peuple de droite » est celui que l’on voit dans ses meetings et rien que celui-là.
Le mystère du vote Mélenchon qui réussit à réunir autour de lui les racailles et les profs qui risquent la décapitation des mains de cette même racaille. Cette convergence m’impressionne et évoque la vérité cachée du vote Mélenchon : c’est un moyen pour les électeurs de se sentir purs et parfaits et de rejeter la responsabilité de leurs actions sur la société. Les racailles veulent s’absoudre de leurs crimes en accusant la France de racisme systémique ; les profs veulent se dédouaner de la grande débâcle de l’école en accusant le libéralisme et la mondialisation. Chacun veut effacer ses crimes et s’acheter une virginité.
Le mystère du vote Macron : très fort dans les sondages, Macron ressemble la Ligue du Déni, une fédération bourgeoise (de Paris, de province, de gauche et de droite) qui fera tout, absolument tout, pour cacher sa responsabilité dans le fiasco français, quitte à étouffer l’affaire Jérémy Cohen, scandale d’Etat.
L’incroyable légèreté de notre génération : qui s’apprête à jouer le destin de la Nation sur un bulletin de vote le dimanche !
Est-ce que le destin collectif doit faire l’objet d’un vote ? Bien sûr que non. Le vote est capricieux, émotionnel et influençable. Même un SDF vote. Même un malade mental vote. Et nous voulons faire dépendre l’Histoire française, sa continuation et sa survie, sur une décision aussi fragile et manipulable. Eh bien nous sommes fous !
Chronique du 05/04/2022 : Que penser du Ramadan ?
Le Ramadan correspond à ce réel qui nous rattrape tôt ou tard. Il nous rappelle des vérités qu’il est difficile d’assumer. Parmi elles, le fait qu’il est impossible de mélanger Islam et Diversité. En effet, il est impossible, ou du moins très difficile, de faire le Ramadan dans un environnement où la plupart des gens s’alimentent normalement, font des journées de travail de 08h à 18h etc. Imaginez le calvaire du fumeur, obligé de s’abstenir alors que ses collègues fument. Imaginez la difficulté de l’afficionado au café, privé de sa drogue tandis que ses amis sont attablés en terrasse, un espresso à la main.
Le Ramadan fait passer la productivité à la trappe. Soyons sincères : le jeûne réduit les capacités mentales et atténue l’attention et l’enthousiasme. Cela tombe sous le sens, inutile de le prouver.
Dans un pays pétrolier, comme l’Arabie Saoudite, le travail importe peu. On peut jeuner six mois dans l’année, le PIB ne changera pas, puisqu’il dépend intégralement du cours du pétrole. Mais, dans des pays « normaux », en compétition avec la Chine, la Corée et le Vietnam, perdre un mois de productivité est un véritable problème.
De fait, l’Islam et le capitalisme ne sont pas les meilleurs au monde. Et tant mieux ! Moi, je m’en réjouis, car l’Islam résiste au capitalisme, contrairement à ce que l’on croit. Ce n’est pas parce que Nike a créé le Hijab sportif que le capitalisme a trouvé un terrain d’entente avec l’Islam. Loin de là. En réalité, l’Islam offre un démenti à Adam Smith : il exclue les femmes de l’activité économique et du marché (ça se discute bien sûr, mais il est évident que les pays islamiques freinent l’insertion féminine dans les circuits économique), l’Islam sanctuarise plusieurs pans de la vie humaine et les retire de la logique du marché (pensez à la reproduction par exemple), etc.
Je ne dis pas que l’Islam a un problème avec l’argent. Je dis que l’Islam a une difficulté avec le capitalisme qui est un régime de productivité
et de marchandisation. L’Islam freine la productivité et refuse certaines formes de marchandisation.
Eh bien, ce n’est pas si mal je trouve. Si un jour nous voulons résister au capitalisme qui est en train de nous broyer, il faudra peut-être regarder du côté du Sud. L’Islam offre une résistance, l’Afrique noire aussi.
Chronique du 04/04/2022 : 800 universitaires appellent à voter Mélenchon
Que des universitaires se disent de gauche, pourquoi pas ?
Qu’ils appuient un projet fasciste, cela mérite l’indignation.
En effet, 800 universitaires ont émis une « fatwa », transmise par Le Nouvel Obs, qui appelle à voter Mélenchon, le chantre de la créolisation, projet de société qui vise à effacer le peuple français et à le remplacer par un homme nouveau, venu d’ailleurs, attaché à son pays d’origine et mal à l’aise de vivre en France et parmi les Français. C’est bien un projet fasciste ! Un fascisme 2.0 c’est-à-dire à la peau bronzée, « humaniste », inclusif, bobo, arc en ciel et féminisé.
Le fascisme, comme le disait si bien Bardèche, a compris la leçon de 1945. Il s’est réinventé. Il a rasé sa moustache, laisser tomber les uniformes et fait pousser les dreadlocks.
Or, comme tout projet diabolique, le fascisme de Mélenchon se traduira par un cataclysme.
Cette évidence a l’air d’échapper aux 800 intelligences qui ont signé la fatwa de la bien-pensance.
Chronique du 31/03/2022 : Une bouteille à la mer
Le monde n’aime pas les pleureurs, je dois donc éviter de me plaindre auprès de vous.
Par contre, le monde aime les humbles qui ont l’humilité d’appeler à l’aide.
J’ai besoin de votre aide pour m’exprimer sur Sud Radio chez André Bercoff. Il est temps qu’une parole, originale et réellement
humaniste, passe à l’antenne. Y en a marre de la droite qui promet une assimilation impossible, et de la gauche qui croit que l’Islam est un Coca Cola qu’il suffit de traiter en laboratoire pour en faire une version light !
J’ai une feuille de route, sérieuse et circonstanciée, pour donner à la Diversité une chance de ne pas se transformer en guerre civile. Il faut que je sois entendu.
Vous qui avez lu mon livre (www.drissghali.com/ebook), vous qui voulez le changement, transmettez ce message à Bercoff et à Sud
Radio.
Chronique du 30/03/2022 : Ce que McKinsey ne peut pas faire
(Après une semaine de pause, causée par un méchant rhume, je vous propose de reprendre le cycle de nos chroniques quotidiennes)
Le recours massif aux cabinets de conseil a plusieurs effets délétères sur l’administration publique. Parmi eux, deux devraient retenir notre attention et nous tenir en état d’alerte. D’abord, le consultant invalide l’Etat, il le déclasse puisqu’il est plus puissant que lui, il sait plus de choses que lui, il a le dernier mot et l’oreille des décideurs politiques (Macron, Véran, Blanquer etc.). Or, le Français a besoin d’un Etat fort, majestueux même, cela fait partie de son identité (qui n’est pas que raciale ou culinaire…). Son équilibre mental et émotionnel dépend de la présence d’un Etat efficace, juste, impartial, protecteur. Son malheur d’ailleurs a beaucoup à voir avec la chute de l’Etat et de la figure du fonctionnaire, rossé par la racaille, et déclassé par le consultant de McKinsey. Ensuite, l’irruption du consultant dans la machine étatique exonère le haut fonctionnaire de toute responsabilité. Il a tendance à laisser McKinsey émettre la recommandation et signer le bon de commande (ou donner l’ordre de le signer), comme ça, si les choses se passent mal, ce sera de la faute du consultant. Pire, sous-traiter la réflexion chez les cabinets de conseil revient à démoraliser les bons et les meilleurs parmi la fonction publique. A force, ils déserteront les ministères pour prêter leurs neurones à McKinsey, AT Kearney, BCG, Publicis ou je ne sais qui.
En plus de coûter cher, les cabinets de conseil participent à la dévastation de la fonction publique, trésor français synonyme d’honnêteté et d’excellence. Bien sûr, notre Etat coûte cher, il est devenu obèse, mais ce n’est pas une raison pour le remplacer par des gens qui croient que la vie se résume à une planche Powerpoint. La vie d’un peuple, la vie d’une nation, la chose publique refusent toute mise en équation, elles échappent au joug des comptables et des hommes gris. Un Etat, c’est une sensibilité, et la sensibilité ne s’achète pas par bon de commande, elle se tisse au plus près du corps social et se transmet d’une génération de fonctionnaire à une autre.
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Chronique du 17/03/2022 : Bienvenue chez les fous
La gauche américaine est folle ou bien elle fait semblant de l’être ! Elle n’a rien trouvé de mieux à faire que de renouer avec le régime vénézuélien, une aberration à tout point de vue. Maduro a « réussi » à amaigrir son peuple, les Vénézuéliens ayant perdu jusqu’à dix kilos en moyenne depuis l’an 2000. Une prouesse dans un pays béni des cieux : eau potable en abondance, terres fertiles à perte de vue, tradition agricole confirmée, faible pression démographique.
Le père Biden a pourtant décidé de réhabiliter le régime communiste au prétexte de la crise ukrainienne. Le génie du Potomac n’a pas vraiment le choix puisqu’il boycotte le pétrole russe. Il va maintenant noyer Maduro et la mafia au pouvoir de pétrodollars.
Ironie de l’histoire : le Venezuela ne peut vraisemblablement pas augmenter sa production car il n’a plus d’ingénieurs. Les « cerveaux » sont partis il y a longtemps, fuyant le communisme et la violence.
Peut-être que les Américains finiront par envoyer leurs propres ingénieurs opérer les puits vénézuéliens…
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Chronique du 16/03/2022 : Salah Abdeslam est la création de la France
Ils les ont voulus, ils les ont amenés, ils les ont subis. C’est ainsi qu’il est possible de décrire le terrible destin des Français face à la question islamiste. Les Français, depuis trente ans, importent en masse les candidats au fanatisme islamique, toute personne douée de bon sens le leur a déconseillé et aura été récompensé par l’ostracisme. Les attentats ne sont que le résultat direct de la politique des portes ouvertes.
Et Salah Abdeslam n’est que le fruit amer de cette politique. Il existe, il fait le mal parce que les Français l’ont autorisé à venir chez eux, à vivre parmi eux en les maudissant et à leur faire du mal sans en souffrir les conséquences. Aux dernières nouvelles, ce monsieur se moquait des magistrats censés le juger en les accusant « d’avoir bousillé sa vie ».
Au-delà du plaisir de voir les juges ridiculisés (ils le méritent bien, eux qui ont toujours couvert de leur aile protectrice racailles et mineurs isolés), au-delà donc de ce plaisir triste se dessine la terrible évidence de notre ridicule collectif. Même Salah Abdeslam se « paye notre gueule », car se moquer de nos juges revient à se moquer de nos institutions.
Je vous pose une question : est-ce que Salah Abdeslam aurait eu la même insolence face à des juges marocains ?
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Chronique du 15/03/2022 : Les Corses, Colonna et le virus
Les milieux nationalistes corses sont drôles, à défaut d’être utiles. Ils sont capables de s’embraser à cause de l’agression subie par Y.Colonna en détention, mais ils se contrefichent de la dictature sanitaire. L’une a touché l’intégrité corporelle d’une personne, l’autre a touché celle d’une île entière, qui se plaint depuis des décennies de l’autoritarisme de Paris. Moi, naïf et niais, je m’attendais à ce que les jeunes cagoulés de Corte et d’Ajaccio aillent plastiquer les commissariats en guise de protestation contre le masque, le confinement et l’injection expérimentale. Au final, les « ninjas » sont restés invisibles, ils n’ont quitté leur tanière que pour recevoir un QR code en contrepartie de leur soumission.
Enfin, soit on est libre, soit on est esclave. On n’est pas libre le weekend (cas Colonna) et soumis le reste du temps (pandémie).
Sur le cas Colonna en particulier, je n’ai que révulsion et dégoût. L’Etat français est en cause, il est coupable autant que le sauvage qui a massacré Colonna en détention. Dupont-Moretti devrait s’agenouiller et faire harakiri. Il a failli dans sa mission, les gardiens de la prison, enfin la République a failli ! Dois-je rappeler aux bien-pensants de service que l’on demeure citoyen même si on est en prison ? L’incarcération n’est pas une dégradation tout comme la prison n’est pas une zone de non-droit.
Pardon, veuillez m’excuser, je suis naïf et niais, je crois encore que la France est une démocratie.
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Chronique du 14/03/2022 : le syndrome Attali
Monsieur Attali a tout eu de la France : le succès, la gloire et l’influence. En contrepartie de son talent, il a été admis au saint des saints. Et comment il rétribue ce pays ? En laissant croire que les Français de 1940 étaient des lâches. Tel est le sens de son article de la semaine dernière intitulé : « Et si la France de 1940 avait été l’Ukraine d’aujourd’hui ? »
Cruelle ingratitude, triste hostilité à l’égard de la mère-patrie. Mais, quel mal a bien faire la France à M.Attali pour qu’il la déteste autant, lui qui ne rate aucune occasion de la critiquer depuis trente ans ? C’est lui qui devrait s’agenouiller et lui présenter des excuses, car le grand remplacement, le grand déclassement et le grand ensauvagement ne sont que les fruits amers de « SA » politique. Les Français payent collectivement l’échec doctrinal de M.Attali et de ses amis et complices.
Saisissant aussi est l’accord parfait entre M.Attali, E.Macron, les rappeurs français et autres joueurs de foot binationaux. Ils sont tous d’accord pour cracher sur la France, un pays « rance », « fermé », « replié sur lui-même », « raciste », « pétainiste » et « à déconstruire ».
De l’ENA à la racaille qui chante « nique ta mère », il y a une convergence absolue et inattendue : « nique la France ».
Telle est peut-être la vocation des gens comme M.Attali : « niquer la France » quoi qu’il en coûte.
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Chronique du 11/03/2022 : A quoi sert Marlène Schiappa ?
Alors que l’Ukraine est à feu et à sang, alors que le monde est sur le bord d’une Troisième Guerre Mondiale, Marlène Schiappa ne trouve rien de mieux à faire que de nous annoncer que la prochaine Marianne sera « un peu transgenre » et qu’elle sera élaborée par l’intelligence artificielle.
Je crois que cette dame a raté sa vocation. Elle aurait dû être capitaine du Titanic ou plutôt chef d’orchestre à bord de ce navire pour animer la fête alors que le bateau coule.
Ne croyez-pas que Marlène Schiappa soit inutile. Son rôle est essentiel dans notre gouvernance, puisque sa médiocrité et son culte du hors-sujet démoralisent les Françaises et les Français qui méritent d’être ministres et de présider aux destinées de leur pays. Tout comme Roselyne Bachelot, Gabriel Attal ou Sibeth Ndiaye, cette dame donne envie aux véritables élites françaises l’envie de se tirer une balle dans la tête.
Rien de plus énervant en effet pour un être d’exception que d’être gouverné par des cancres.
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Chronique du 10/03/2022 : Les réfugiés ukrainiens
Chers amis, vous aurez certainement remarqué que les Ukrainiens en fuite sont tous propres, bien habillés et plutôt beaux. Quel contraste avec les prétendus réfugiés qui se sont pressés à vos frontières en 2015-2016 en provenance de Syrie et du monde arabe. Oui, je sais que je mets les pieds dans le plat, mais je persiste et signe : en observant les réfugiés ukrainiens, j’ai l’impression de voir une humanité différente de celle qui peuple le tiers-monde où je suis né et d’où proviennent l’essentiel de vos immigrés.
Je ressens le même choc quand je traverse de Tarifa (l’Espagne) vers Tanger (le Maroc). Tout d’un coup, l’être humain change : il rapetisse, il acquiert un air maladif mi-jaune mi-gris, il perd en éclat. C’est probablement le fruit de mille ans de maltraitance infligé au peuple par des élites en faillite : c’est surtout le reflet de l’échec colossal de la civilisation marocaine à prendre soin des êtres humains dont elle a la charge.
Pour le dire autrement, une civilisation qui marche (la vôtre avant 1968) est un trésor inestimable, à préserver absolument.
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Chronique du 08/03/2022 : l’invasion silencieuse
Il y a une invasion dont personne ne parle et qui n’émeut pas les plateaux télévision parisiens. Elle a lieu pourtant régulièrement par terre et par mer, en été et en hiver, à Ceuta et à Melilla, deux enclaves espagnoles en terre marocaine.
Tenez, la semaine passée, 4500 envahisseurs (décrits par France Info comme des « migrants ») ont tenté de forcer la frontière terrestre de Melilla. 800 sont passés. Ah s’ils étaient Russes, que n’aurait pas entendu de la bouche de BHL et de Léa Salamé ! Mais, comme ils sont Africains, ça passe crème comme on dit : la Croix Rouge distribue des biscuits et des rafraîchissements et la caravane passe.
Ce qui se passe à Ceuta et à Melilla est symptomatique du renversement du rapport de force en cours. Ce n’est plus l’Europe qui nous envahit, c’est nous, les gens du sud, qui montons à son assaut. L’impérialisme a changé de camp, les imbéciles non : ils sont toujours au nord, attablés au Café de Flore en train de brailler sur le privilège blanc tels des pingouins enfermés dans un zoo qui croient qu’ils sont encore capables de coloniser la banquise. Triste spectacle de la bêtise BAC +10.
Jadis, Ceuta et Melilla étaient deux couteaux plantés dans le dos du Maroc, deux miradors qui tenaient les Maures en respect. Ceuta et Melilla étaient des garnisons doublées d’une colonie pénale, défiant fièrement les paysages aux alentours. Des têtes de pont comme on dit pour une probable invasion. Et elle a eu lieu plusieurs fois l’invasion : la dernière a pris en 1956, quand l’Espagne franquiste a pris acte de l’indépendance du Maroc et lui a rendu le Rif.
Depuis, eh bien depuis 1956, l’Espagne ne fait que reculer. Le reflux est patent. C’est le Maroc maintenant qui avance. Déjà, 30% de la population de Ceuta et de Melilla est musulmane (soit 50 000 âmes sur un total de 160 000). Ces villes sont assiégées par des barbelés et une colonie mouvante de migrants africains en majorité, marocains parfois, qui sont de facto les véritables gardiens de la frontière. Ils gardent les lieux et promettent une prochaine invasion.
L’Espagne, pointe avancée d’une Europe dévirilisée pour de bon, répond à l’invasion par les appels à la « coopération » et au « développement durable ». On sait où tout cela va nous mener. La question est : « cuando » et « como » ?
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Chronique du 07/03/2022 : de Sykes- Picot à l’invasion de l’Ukraine
Véritable malédiction de l’homme blanc, l’incompréhension entre la Russie et le monde occidental n’est pas née en Ukraine en 2022. Depuis le XVIII° siècle au moins, la Russie tente de se faire comprendre de nous, parfois très maladroitement. Tel un ours qui veut de l’amour, elle nous griffe sans vouloir nous faire du mal, par simple toucher. Et nous, tels des épiciers malicieux, nous les attirons dans notre boutique, avec moult séductions, nous prenons une avance et nous livrons rarement la marchandise commandée.
C’est en ces termes imagés qu’il convient probablement d’expliquer l’éternel malentendu entre les Russes et nous.
Au milieu du XIX° siècle, eut lieu la Guerre de Crimée entre la France, la Grande Bretagne, la Turquie et la Russie. Une guerre pour rien, un conflit qui aura à peine servi à détruire la confiance entre le Tsar et nous, entre le monde slave et nous. Et bien sûr les Britanniques ont raflé la mise…Déjà la Crimée !
Cette guerre n’aurait pas dû avoir lieu, le Tsar ayant été piégé par des provocations franco-britanniques sur fond de crispations religieuses au Moyen-Orient, entre catholiques et orthodoxes.
Plus tard en 1915, la France et la Grande Bretagne se décidèrent à refaire « ami ami » avec les Russes. Il fallait en effet contenir la Prusse et l’Autiche-Hongrie. On promit alors aux Russes le contrôle exclusif des détroits du Bosphore et des Dardanelles ainsi que des droits sur la façade européenne de la Turquie ottomane. Ces engagements étaient annexés à l’accord Sykes-Picot, pacte secret par lequel Français et Britanniques ont mis en pièces le monde arabe, sans en informer les Arabes…. Mais, raconter cette histoire nous éloignerait trop de notre sujet.
On a même poussé le jeu de la séduction à proposer aux Russes des colonies au nord de l’Iran, sans en informer les Iraniens bien sûr.
La révolution bolchévique (1917) a tout fait capoter, les communistes ayant renoncé à poursuivre les chimères occidentales pour se consacrer à la guerre civile entre Russes.
En 2022, soit un siècle après Sykes-Picot, nous sommes toujours saisis par l’incapacité de l’Occident à dialoguer avec les Russes, qui sont les mêmes aujourd’hui que sous l’époque du Tsar : ils veulent accéder aux mers chaudes donc à la Méditerranée (d’où l’importance de la Crimée et de la Syrie) et ils veulent un partenariat d’égal à égal.
Si nous nous sommes bêtes et autistes, les Russes, eux, ont un côté désespérant avec leurs mafias, leurs oligarques et leurs prisons sibériennes.
C’est dommage, l’homme blanc gagnerait tellement à s’unir face à la Chine qui va le manger tout cru, tôt ou tard.
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Chronique du 04/03/2022 : Zemmour, Poutine et le troupeau de bisons
Jadis, les Sioux chassaient les bisons en les guidant gentiment vers le précipice. Ils s’affalaient ainsi les uns sur les autres, écrasés par leur poids et écrasés surtout par le poids de leur bêtise collective. En effet, le bison est très grégaire, il ne regarde pas devant lui quand il est sous stress et préfère regarder ses semblables et imiter leur comportement, même si ces derniers courent « comme un seul homme » vers la mort…
Cela se passait jadis, c’est-à-dire avant le Grand Remplacement qui s’est abattu sur les Sioux. Depuis, les bisons n’ont plus rien à craindre.
Un autre troupeau subsiste, c’est le nôtre. Nous autres électeurs qui nous croyons libres, raisonnables et souverains. La bonne blague ! Comment osons-nous croire en ces balivernes alors qu’une jeune fille en fleurs et en mini-jupe nous fait tourner la tête ? Les lecteurs qui n’aiment ni les jeunes filles, ni les mini-jupes me comprendront quand même…
Nous sommes des êtres manipulables et influençables. Il suffit de nous dire comment nous sommes bons et gentils (« je vous aime, Françaises et Français, vous êtes un grand peuple). Il suffit aussi de nous faire peur (« Poutine va envahir l’Europe, laissez-moi vous protéger). Ou bien de nous culpabiliser (« Acceptez de vous faire remplacer par les Africains et les Arabes, sinon je vous déclarerai racistes ». Et bien sûr, il suffit aussi de nous acheter, car nous nous vendons facilement (« votez pour moi et je vous donnerai la retraite à 60 ans »).
Rousseau nous a donc raconté des « craques ». On s’en rend compte maintenant. A vrai dire, les gens intelligents ont compris dès le XVIII° siècle qu’il n’y a ni « volonté générale » ni « souveraineté du peuple », mais ils ont été tués (par les Révolutionnaires) ou condamnés à la marginalité.
Zemmour paye les pots cassés en ce moment, lui qui chute dans les sondages depuis l’invasion russe de l’Ukraine. Les électeurs se cachent dans la jupe du Président de la République depuis que Poutine a lancé son opération militaire. Chercher la protection chez Macron revient à chercher l’amour chez un cadavre en décomposition. C’est un acte fou, un acte malsain, digne d’un malade mental. Or, nous sommes tous des malades mentaux, qui nous laissons « hacker » par des petits malins comme Macron qui nous installent dans un climat de crise permanent : GJ, corona, Ukraine. La crise induit l’incertitude et la sidération, deux ingrédients qui incitent le troupeau à suivre son maître qui le conduit doucement vers la falaise…
Que peut faire Zemmour ?
Il convient de débrancher le pilote automatique du troupeau, en proposant une autre sidération à la place de la sidération ukrainienne.
A sa place, je mettrais en avant les victimes françaises de la racaille, fruit de l’immigration de masse. Je mettrais en scène les corps tordus par le chagrin des ouvriers privés d’emplois décents. Je mettrais en musique le malheur de ce peuple de France, déclassé, humilié et remplacé. Autrement dit, je me servirai de l’émotion sans pudeur ni modération.
Une communication de choc peut, à mon avis, sortir les Français de l’hypnose et les replacer dans le réel.
Il en va du salut de ce pays.
Face à un voyou, on ne se comporte pas comme une donzelle.
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Chronique du 03/03/2022 : Méfiez-vous des urgences
A chaque fois que l’on vous annonce une urgence, méfiez-vous et vérifiez si votre interlocuteur ne veut pas vous escroquer en douce ou vous faire faire des choses qui vous sembleraient absurdes en temps normal.
L’urgence, l’alarme et la crise font partie du vocabulaire des manipulateurs, donc des politiques et des lobbies. Car l’imminence d’un danger clôt le temps des délibérations et exige une décision rapide voire précipitée. On sacrifie volontiers ses droits et ses deniers en période d’exception.
Urgence climatique, urgence virale, urgence humanitaire, urgence ukrainienne… A chaque urgence, un recul de nos droits et une augmentation du patrimoine et du pouvoir des puissants.
Bien sûr, certaines urgences sont réelles et authentiques. Elles méritent une mobilisation intégrale, mais la prolifération des urgences actuelle évoque le « hold up ». On nous déshabille, en nous fixant des yeux, car notre jugement est sidéré par le déluge d’alarmes sonores qui donnent à notre époque une coloration apocalyptique. A en croire BFMTV ou Antonio Guttierez de l’ONU, le tsunami est au coin de la rue, partout et tout le temps.
Or, seul le tsunami qui intéresse le système (comprenez « qui l’enrichit ») est annoncé. Le tsunami du grand remplacement, lui, est interdit d’antenne. De même que celui du grand déclassement de nos enseignements, etc.
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Chronique du 02/03/2022 : Le carnaval de la mafia
Cette année, il n’y a pas eu de carnaval à Rio de Janeiro. Les autorités ont décidé de le repousser au mois d’avril, certaines disent-elles que la pandémie sera finie d’ici là. Oui, Nostradamus est brésilien… Il paraît, à ce propos, que la FIFA est dotée des mêmes pouvoirs de divination que le maire de Rio de Janeiro, puisqu’elle tient pour sûr que la Coupe du Monde aura bien lieu cette année, le virus n’ayant aucune chance de résister à la climatisation des stades de foot qataris.
Revenons au carnaval de Rio de Janeiro, une magnifique affaire du point de vue de la mafia des jeux clandestins. Elle y lave son argent sale et s’y achète une légitimité reconnue de tous, qui l’élève au rang de mécène des arts et de la culture. Plusieurs grandes écoles de samba, connues pour leur défilé somptueux, puisent leur financement dans des sources douteuses. La mafia leur assure la stabilité financière qui permet de se concentrer sur le volet musical et artistique du défilé : recruter et former les danseurs, construire les chars et les décors, mobiliser tout un écosystème de maquilleurs, de coiffeurs et de manutentionnaires.
En retour, la mafia s’assoit à la table des autorités pour décider des détails du défilé : les horaires, les thèmes, les consignes de sécurité. Elevée au rang d’ONG, la mafia est un partenaire incontournable du carnaval, donc du seul événement culturel carioca qui dispose d’une réelle projection internationale. Le chiffre d’affaires de cet événement frôle le milliard de dollars.
Il y a mafia et mafia. Le carnaval est entre les mains des barrons du jeu clandestin (« jogo do bicho »). Les trafiquants de drogue ne tirent pas les ficelles du carnaval, même si l’on rapporte que certains gangs financent ou ont financé des écoles de samba, au titre de « l’action sociale ».
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Chronique du 28/02/2022 : Poutine en guerre contre les démocraties
Ce week-end, j’ai bien rigolé en regardant la télévision française et sa couverture de la crise ukrainienne. Je l’avoue, je n’aurais pas dû rire tant le drame du peuple ukrainien crève le cœur. Mais, comment résister à BHL, à Einthoven et à Cohn-Bendit ? Ils disent que les « démocraties » sont en guerre contre la Russie, une « dictature ». La bonne blague ! Il paraît donc que nous sommes libres dans un pays libre ! La dernière fois que j’ai vérifié je devais montrer un QR code pour aller travailler, accéder à un café et monter dans un avion. Qu’elle est belle la démocratie ! La dernière fois que j’ai consulté mon profil twitter, j’ai remarqué que j’ai été censuré. J’ai également constaté que Renaud Camus était « mort socialement », tout comme le Dr. Fouché. Qu’elle est belle la démocratie ! La dernière fois que les GJ ont essayé de s’exprimer, ils ont été éborgnés et amputés. Waouw ! Je crois que je n’aime pas la démocratie, je suis même sûr que cette démocratie est un travesti en fin de service, au petit matin, au Bois de Boulogne : une pure fraude. Le travesti au moins est utile à la société, notre démocratie ne l’est pas.
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Chronique du 26/02/2022 : Merci Monsieur Poutine
Poutine en attaquant, tel un voyou, l’Ukraine, pays souverain, nous rend un grand service. Deux mêmes !
D’abord, il nous rappelle que le monde n’est ni progressiste, ni encore moins woke. Le monde est viril et appartient à ceux qui cumulent virilité et habileté. Le monde n’est pas une cage aux folles. Les Ukrainiens ne se battent pas en talons aiguilles et n’ont pas le temps de s’interroger sur les stéréotypes de genre. Ils n’ont même pas le temps de mettre un genou à terre pour G.Floyd ou le frère Traoré, c’est dire !
Enfin, Poutine nous « guérit » du covid. Il met fin au délire collectif que nous nous infligeons depuis deux ans. Face aux chars russes, nos injections et nos masques sont inutiles. Face au danger des bombes, le QR code n’apporte aucune protection. Désolé pour les malades mentaux qui ont pris goût à la pandémie : elle est finie !
Pour ces deux raisons au moins, je dis « Merci Monsieur Poutine ». Certaines gifles sont émancipatrices. La paire de baffes que Poutine va nous donner en font partie.
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Chronique du 24/02/2022 : le principe d’impunité
Il y a aujourd’hui une prime à l’incompétence. Au lieu de déguerpir, les dirigeants qui prennent des mauvaises décisions sont maintenus en poste, voire promus et décorés. Cette « règle » vaut pour les politiciens comme pour les fonctionnaires. Plus ils causent de dégâts, plus ils sont assurés d’être « sanctuarisés » et protégés par le pouvoir.
Voyez le sort « enviable » d’un Fabius (sang contaminé) qui termine sa carrière à la tête du conseil constitutionnel. Voyez l’absolue impunité du personnel du Ministère de la Santé dans l’épisode terrible de la surmortalité dans les Ephad.
A l’inverse, Raoult et Fouché, qui n’ont fait que faire le boulot, sont mis à la touche.
Ce principe d’impunité ou d’irresponsabilité explique pour beaucoup notre déclassement actuel. En effet, garder aux affaires les cancres et les imbéciles entraîne une baisse inéluctable de la performance. Pire, cela empêche les bons de percer et de se rendre utiles.
Or, sans renouvellement des élites, il n’y a pas de victoire.
En 1939, les Américains devaient « créer » une armée capable de combattre les nazis. Ils avaient bien sûr les moyens financiers d’acheter et de fabriquer des équipements, mais ils ne savaient pas si leurs généraux étaient suffisamment bons pour l’emporter. Ils ont donc organisé un grand exercice au sud des Etats-Unis, qui a été riche en enseignements. Les Américains ont découvert que leurs généraux étaient mauvais. Ils les ont tous limogés, à part deux ou trois exceptions, et ont fait monter des illustres inconnus comme Patton ou Eisenhower. Les futurs héros de la Seconde Guerre Mondiale.
Et durant la Seconde Guerre Mondiale elle-même, dès qu’un colonel ou un général perdait une bataille, il était gentiment invité à revenir au bercail et sa chance était donnée à un autre officier.
Cette « hygiène » de vie n’est plus à l’ordre du jour malheureusement aux Etats-Unis. Depuis la guerre du Vietnam, les Américains ont renoncé à soumettre leurs généraux au test du réel. C’est pour cela qu’ils perdent peut-être toutes leurs guerres…
Perdre la performance de vue, c’est perdre un avantage compétitif sur ses concurrents. Nous l’avons perdu de vue la performance, nous lui préférons le réseautage et la loyauté. C’est un autre aspect de ce qu’il convient d’appeler la Révolte des Cancres.
NB Au sujet de l’exercice militaire cité ci-dessus, voici une source intéressante parmi tant d’autres : https://www.historynet.com/louisiana-maneuvers-1940-41/
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Chronique du 23/02/2022 : l’homme sage évite de parler du Maroc
On me reproche souvent de ne pas m’exprimer au sujet du Maroc. Et à juste titre, j’évite ce thème à tout prix pour ne pas perdre de temps à commenter l’écume des vagues alors qu’il convient d’analyser les courants de fond. Je veux dire que le « mal marocain » est d’abord et avant tout un problème de mentalités. La société est nécrosée suite à des siècles d’accumulation de mauvaises habitudes : corruption, clientélisme, arbitraire, ignorance. Changer le Maroc revient à agir sur ces forces qui irriguent l’inconscient collectif. Bon courage !
Ensuite, commenter les affaires marocaines avec le sérieux que cela implique peut coûter cher. Si je disais au sujet du Maroc ne serait-ce que le dixième de ce que je dis quotidiennement au sujet de la France, j’aurais été embarqué il y a longtemps. Il convient en effet de rendre à César ce qui est à César : la France est encore un pays relativement libre.
Pour ces deux raisons, je m’abstiens donc de me prononcer sur le Maroc.
Si vous avez apprécié la sincérité de cette confession, lisez la chronique sociale que j’ai publiée sur le Maroc en 2019. Vous y trouverez une analyse sociologique, franche et plaisante, loin des grimaces et aux fausses indignations dont les journalistes sont coutumiers.
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Chronique du 21/02/2022 : Et si Zemmour n’obtenait pas ses parrainages
Les médias rapportent que Zemmour aurait à peine 300 parrainages en ce 21 février, ce qui obère lourdement ses perspectives de participer à l’élection présidentielle. Personne n’y trouve rien à redire dans le camp du Bien, l’idée étant d’évacuer de la discussion le vrai bilan du régime : ensauvagement, remplacement des populations françaises, déclassement économique et délitement de l’Etat. Il s’agit en gros de « jouer à la démocratie » au lieu de vivre en démocratie.
A terme, cette situation mènera à l’insurrection. Privés de participation politique, les patriotes n’auront plus d’autre choix que de prendre les armes. Cela n’arrive pas qu’aux autres, vous savez. En Algérie, le FIS a enclenché dix ans de troubles suite à son éviction illégale des élections par l’armée en 1992. Que peut-on reprocher à des jeunes qui, constatant le verrouillage total du débat, se tourne vers d’autres moyens de se faire entendre ?
Si cela arrive, je ne voudrai pas être à la place des magistrats, des commissaires, des journalistes et des universitaires de gauche. La violence les rattrapera un à un.
Je conseille donc à tout ce petit monde qui nous sert d’élite de réfléchir à deux fois avant d’exclure le peuple de droite des élections.
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Chronique du 22/02/2022 : Trudeau, nain dictateur
Le Canada vit ses heures les plus sombres. Et personne ne « moufte » que ce soit chez Amnesty International ou chez notre intelligentsia parisienne, toujours prompte à défendre les Ouighours et les Rohingas.
Le petit, le tout petit Trudeau, se déchaîne sur les camionneurs venus défendre la liberté. La loi martiale ! Rien que ça ! Des chevaux de la police qui piétinent des civils désarmés. Non, nous ne sommes pas à Tiananmen, mais bien à Ottawa.
A la limite, il faut se réjouir que les masques soient tombés, montrant ainsi que les progressistes ne sont pas des humanistes, mais bien des fils de pxxx comme les autres. Ils sont simplement doués au travestissement, dissimulant leurs buts réels sous des tonnes de rimmel et de rouge à lèvre.
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Chronique du 15/02/2022 : l’Amérique du Sud, notre allié oublié
Il n’y a pas que la Russie dans la vie ! Ces derniers jours, les médias ne nous parlent que du conflit aux abords de l’Ukraine, le présentant comme le prélude à la fin du monde. Bien sûr, Poutine exagère. Bien sûr, il se comporte comme un voyou. Mais, la Russie n’est pas le seul défi à la sécurité collective des Français et des Européens.
Au sud, l’Islam est un défi majeur. Au sud disais-je par erreur, car l’Islam est désormais au cœur de l’Europe. Moscou, c’est loin, très loin. Saint-Denis, c’est la porte à côté. Poutine répond au téléphone quand Biden ou Macron l’appellent, les diasporas qui vivent en Europe n’ont ni leader ni siège social. A ce jour, nous n’avons pas les instruments adéquats pour traiter ces diasporas, l’illusion de l’assimilation étant dissipée tout comme le mirage du vivre-ensemble.
Demain, si le fanatisme islamique repart de plus belle. A qui allez-vous vous adresser pour obtenir une « fatwa » modérée ? La Ligue Arabe n’est pas opérationnelle, la Conférence Islamique est écroulée sur elle-même et l’Union du Maghreb Arabe est une organisation fantôme.
Demain, si un Etat du Maghreb, laisse passer les migrants, vous ne pouvez rien faire. Allez-vous tirer sur la foule aux frontières de l’Europe ? Pour rappel, le Maroc, en l’espace de quelques heures, a laissé passer 30 000 civils vers Ceuta, une enclave espagnole en terre d’Afrique. 30 000 en une journée : la population d’une petite ville !
L’Afrique aussi est un défi majeur, bien plus inquiétant que Poutine .
Demain, si le Nigéria s’effondre, qu’allez-vous faire face aux mafias de l’internet, de l’immigration et de la piraterie maritime ? Qu’allez-vous opposer à Boko Haram qui pourra infecter librement la Côte d’Ivoire ?
Tout le monde a la Chine à la bouche, mais le problème chinois est relativement facile à résoudre. Il s’agit d’une question technique qui touche au modèle économique européen et au commerce international. Il est toujours possible d’expulser la Chine de l’OMC. Mais, que peut-on faire face à un Niger qui fait 5 enfants par femme ou à un Maghreb qui est une grande machine à produire des clandestins ?
Il y a de l’espoir pour ceux qui ouvrent les yeux. L’Europe n’est pas finie. Elle se poursuit en Amérique Latine. Du Mexique au Chili, vous avez des frères qui attendent le moment de vous prendre dans leurs bras. Ils vous préfèrent aux Américains du Nord, pour plusieurs raisons dont la similarité entre la civilisation « latina » et la civilisation française, espagnole et italienne. Qu’est-ce que l’Amérique Latine au fond, si ce n’est une continuation de la Méditerranée ? Une Méditerranée médiévale, archaïque, violente et bloquée dans le temps. C’est la Sicile transplantée sous les Tropiques ! On ne comprend rien au malheur (et au charme) de ces contrées si on n’y voit pas une sorte de projection de ce que la Méditerranée a de pire : le comportement clanique, la corruption, l’incapacité à obéir à l’Etat (pensez avec moi à la Corse…), la violence des organisations familiales, le culte d’une certaine inégalité entre les individus.
La sagesse commande de faire du Brésil, de la Colombie et du Mexique vos alliés. Ces pays, et tant d’autres dans la région, sont votre seul et véritable recul stratégique. Ils ont les terres fertiles, l’eau abondante et la population amicale dont on a besoin pour regarder l’avenir avec confiance. Ils nourrissent les Chinois : viande, maïs, soja, riz etc. Ils ont sur un eux un pouvoir de nuisance incroyable, qu’ils n’utilisent pas parce qu’ils ne savent pas quoi en faire. Ils peuvent couper les vivres aux Chinois comme aux Saoudiens qui n’ont nulle part où acheter de la viande ou du jus d’orange, nulle part à part l’Amérique Latine, les terres arables étant une ressource fort limitée dans le reste u monde.
Il convient à l’Europe et à la France en premier lieu de forger une alliance de long terme avec ses pays pour faire face ensemble à la Chine, à l’Inde, à la Russie, à l’Afrique, à l’Islam…Ce n’est pas à une alliance commerciale ou politique que je me réfère, mais bien à un contrat de civilisation. L’Amérique Latine est une autre Europe : c’est le salut de la vieille Europe dans un monde où elle n’est plus qu’une presqu’île peuplée de vieux naïfs.
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Chronique du 14/02/2022 : Rira bien qui rira le dernier
(retour de notre chronique quotidienne, après quelques jours d’absence dû au déménagement de votre serviteur)
Le convoi de la liberté s’est abîmé à Paris. On s’y attendait un peu, il n’y a pas de surprise, Paris étant une ville sans peuple, une ville de « clients » du système qui nous gouverne. Le parisien est légalise, car il ne peut pas cracher sur la main qui le nourrit, directement ou indirectement : l’Etat, le CAC 40, le milieu associatif etc. alors, il assiste atone à la dislocation du convoi de la liberté par les CRS qui soudain sont redevenus des « hommes » après avoir brillé par leur absence devant la racaille et les antifas.
En parlant de police, il convient de témoigner tout le mépris possible à l’égard des BRAV. Ces LACHES à moto se sont bien défoulés sur les pauvres gens qui étaient montés à Paris pour défendre la Liberté. Ces policiers indignes ont oublié la devise de la République qu’ils disent servir : Liberté, Egalité, Fraternité.
Bien sûr, la Liberté n’est pas la chienlit. Mais de là à interpeller des Français pour le seul fait qu’ils portent des drapeaux tricolores, il faut être sacrément stupide. Quel est donc ce délit de « port du drapeau de son propre pays » ?
Ces policiers ne savent pas qu’ils sont eux-aussi les dindons de la farce. Dimanche, ils ont cassé des citoyens lambda. Les autres jours, ce sera la racaille des banlieues qui les cassera. Ils viendront ensuite pleurer sur les plateaux télé, représentés par leurs délégués syndicaux qui racontent la même chose depuis trente ans : « on souffre », « on ne nous aime pas », « nos agresseurs ne sont jamais punis ». Il faudrait peut-être messieurs les syndicalistes de la police nationale que vous vous permettiez de nommer votre ennemi véritable : ce n’est ni Mourad ni Rachid, mais bien les politiciens qui ont établi un pacte d’impunité avec Mourad et Rachid.
Le jour où les policiers comprendront qui est leur véritable ennemi, ils cesseront de se plaindre et prendront les devants.
En attendant, Macron et sa clique rigolent et se gaussent. Ils croient marcher sur l’eau, mais nous n’en sommes qu’au début du match. Tôt ou tard, ils seront rattrapés par leurs péchés, et aucune police au monde ne suffira à les extirper de la colère populaire.
Parfois, le peuple est bête. Mais, quand il ouvre les yeux, il a la colère mauvaise et cruelle.
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Chronique du 07/02/2022 : le syndrome du larbin
Plusieurs immigrés et fils d’immigrés croient bien faire en vouant la France aux gémonies. Ils croient faire preuve de courage et d’honneur en fustigeant le pays qui les accueille.
Ils se trompent, ils s’égarent et se couvrent de ridicule.
En effet, la France officielle a précisément besoin qu’on lui crache dessus. Elle est masochiste, elle aime qu’on la critique injustement, elle apprécie la mauvaise foi et l’ingratitude, elle récompense les pleureurs et les pleureuses qui lui disent du mal d’elle.
Aujourd’hui, résister, c’est dire à la France qu’on l’aime. Aujourd’hui, résister, c’est s’abstenir de casser les arrêts de bus et d’uriner sur les Champs Elysées. Aujourd’hui, résister, c’est vivre « à la française ». Si vous faites cela, vous n’aurez aucun avantage, aucun passe-droit. La France vous regardera de haut et vous soupçonnera d’entretenir des sympathies fascistes.
Eh bien, il vaut mieux être pris pour un fasciste que de se comporter comme un Arabe de service qui court rosser les fesses de son maître, accroupi à quatre pattes et bien décidé à expier les « crimes » de la colonisation….
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Chronique du 04/02/2022 : la Troisième Révolution Française
Il suffit de prendre RER A ou d’examiner une photo de classe du primaire récente pour comprendre qu’une révolution est en marche. C’est la Troisième Révolution Française !
La première a commencé en 1789 et a consisté en un bain de sang que nous célébrons encore à ce jour. La seconde a été plus civilisée, elle a eu lieu après 1945et a vu la mise en œuvre de la solidarité sociale au moyen de l’Etat-Providence. Elle a également permis l’exode rural et la modernisation de l’appareil industriel. A ce titre, il faudrait lire l’ouvrage d’Henri Mendras publié chez Gallimard en 1988 : la Seconde Révolution Française.
La Troisième Révolution Française, l’expression est de moi (je la revendique et je vous autorise à la reprendre, contre le paiement d’une bière ou l’achat d’un de mes livres) , la Troisième Révolution a deux mamelles. La première consiste dans le grand remplacement, un concept que vous connaissez tous et dont l’aboutissement est l’islamisation et l’africanisation de la France. La seconde consiste dans la défrancisation des Français de souche. En effet, l’école dite républicaine, les médias dits de service public, les instances culturelles, les entreprises mêmes participent à l’acculturation des jeunes Gaulois. De nos jours, le Français est méconnaissable : il s’assimile de plus en plus à un Américain, de seconde zone, échoué sur les terres d’Europe par hasard et qui a la nostalgie du « burger » et de la « start up nation ». Le Français est de moins en moins capable de lire Rabelais et Baudelaire, la langue lui faisant défaut puisqu’il « parle » l’écriture inclusive et qu’il préfère le « wesh wesh » aux figures de style de ses ancêtres. Résultat, le Français commence par avoir un goût de « chiotte » dont la quintessence est matérialisée par la re-décoration désastreuse de l’Elysée par le couple Macron-Trogneux. Ces deux-là sont des barbares par élection : ils ont choisi le laid alors que le Beau était largement à leur portée.
Des deux mamelles de la révolution se nourrit donc un bébé monstrueux : une sorte de trans-identitaire, mal dans sa peau et inutile, car il n’est ni un vrai Maghrébin ou Africain, ni un vrai Gaulois. Il est juste un accident de parcours dans une révolution dont le seul but est de dissoudre la plus grande civilisation d’Europe (oui, j’exagère un peu) dans la médiocrité.
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Chronique du 03/02/2022 : Macron l’Africain
Du Mali au Burkina Faso, la France prend des claques de la part de ses anciens alliés africains. Sa récompense pour avoir vaincu le jihadisme au Sahel consiste en un cri : « Dehors la France ! »
Magnifique succès de la présidence Macron, superbe réussite du président jeune. C’est à croire qu’il roule pour les intérêts russes, chinois ou bien américains… Vous en doutez vous ?
L’ironie ne suffit pas à comprendre une situation, il convient donc de retenir nos sarcasmes et de se pencher sur le contexte historique de cette partie du monde. Ce contexte nous enseigne deux choses, à mon humble avis :
- Mali et Burkina Faso sont des pays neufs peuplés de peuples anciens qui n’ont pas l’habitude de vivre ensemble. Mis sur pied au cours de la colonisation, et précisément dans les années 1950, ces entités territoriales sont largement artificielles et ne reposent sur aucune logique économique ou politique. Il est donc normal qu’elles traversent des « crises d’adolescence » jusqu’à obtenir l’équilibre, qui commence par l’envie de former une nation et de se battre pour sa souveraineté. N’en voulons donc pas trop à Macron, d’autres que lui (meilleurs et plus honnêtes) auraient certainement subi les mêmes épreuves au Mali et au Burkina Faso.
- Ces pays artificiels ne sont pas une « erreur » de plus de la France coloniale. Loin de là, ils en sont une fierté. Car, la France a rendu service aux peuples concernés en leur économisant les épurations ethniques et les guerres extérieures qui préfigurent la naissance des Etats-Nations. La France a économisé le sang des Africains en leur donnant des frontières. Bien sûr qu’elles sont imparfaites ces frontières, mais est-ce que vous connaissez vous des frontières consensuelles ? Les Allemands auraient préféré installer la leur sur la ligne bleue des Vosges, les Mexicains regrettent d’avoir ramené la leur au Rio Grande, les Italiens revendiquent Menton, les Milanais la Savoie etc.
Ce n’est pas la faute de la France si les Africains n’ont pas profité du « raccourci » historique qu’elle leur a offert. Ce n’est pas sa faute non plus s’ils n’ont pas profité de la monnaie unique, le Franc CFA, bel instrument d’intégration régionale. Mais, cela est une autre histoire…
Pour comprendre ce qui s’est joué dans cette partie du monde durant la colonisation, je vous invite à regarder mon cours mis en ligne récemment : www.drissghali.com/cours
Vous y trouverez, de manière sérieuse et agréable en même temps, les arguments pour dynamiter les pleurnicheries des victimes éternelles de la France et de la Vie !
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Chronique du 02/02/2022 : Nous sommes tous Ophélie Meunier
Elle est belle, elle est talentueuse, elle a fait son boulot et elle a rencontré, en retour, toute la laideur du mouvement islamiste. Ophélie Meunier est prise pour cible, qui est vraiment surpris par cela ?
Darmanin lui donne une protection policière. Grand seigneur ! D’ici peu, chaque Français libre aura besoin d’un policier du service de protection des personnalités !
Tout ceci n’est qu’une vaste tragi-comédie. Ceux qui menacent Ophélie savent très bien qu’ils ne risquent rien : la « jurisprudence » Mila a démontré que la justice française n’a pas envie de combattre le lynchage. Aujourd’hui, ils s’en prennent à une journaliste. Demain, ils s’en prendront à un patron de PME qui aura refusé d’embaucher une fille voilée. Vous en doutez ?
Ceux qui menacent Ophélie savent qu’elle dit la vérité, d’où leur rage. Ils aimeraient tellement casser le miroir qui leur renvoie l’image de leur laideur. Ils feraient tout (même tuer) pour ne pas se regarder dans une glace. Ils ne l’avoueront jamais, et se dissimuleront derrière la victimisation en criant « non à l’islamophobie ».
Ces malades mentaux ont face à eux d’autres malades mentaux : les bobos insensés, les écolos à trottinette, les indigénistes, les européistes. Ceux-là aussi sont laids, car ils respirent la haine de leur culture et de leur tradition. Eux aussi ne supportent pas qu’on leur dise la vérité. Dès que Zemmour leur raconte ce qu’ils sont et ce qu’ils sont en train de faire à la France, ils s’insurgent et lui jettent la pierre, comme on jette une pierre sur un miroir.
Zemmour n’est pas le premier à leur dire leurs vérités. Avant lui, il y eut Jean-Marie Le Pen, un peu Marine, Philippe de Villiers et quelques autres.
Cela dit, il y a une grande différence entre les dingos de Roubaix et les dingos du centre de Paris. Les premiers n’ont pas de leader, les seconds ont Macron.
La prochaine étape consistera, je le crains, en l’émergence d’un leader musulman doté d’un mouvement politique réel. Oubliez les analphabètes qui défilent à la télévision, chassez de votre esprit les humouristes drogués ou les footballers égarés qui parlent au nom des banlieues. Je vous parle d’un véritable homme politique, cultivé et ambitieux, qui exigera de la France des garanties pour son peuple : le peuple immigré. Et là, ce n’est pas des halls d’immeuble qu’il faudra rénover, mais le pouvoir réel qu’il faudra apprendre à partager.
Qui sait ? Ce monsieur ou cette dame est peut-être en train de terminer ses études à la Sorbonne en ce moment-même….
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Chronique du 01/02/2022 : Un populiste comme un autre
Zemmour et Marine seraient des populistes, Mélenchon aussi bien évidemment, pas Macron. Rien n’est moins sûr, car le président de la République est le président des enragés qui veulent piquer tout ce qui bouge en France, bébés et enfants inclus. Il est le candidat des aigris d’en-haut qui ne supportent pas de voir des Français rouler au diesel. Alors, ils ont besoin d’un président capable d’éborgner et d’énucléer les gilets jaunes. Macron est l’élu des malades mentaux qui veulent démanteler la France au profit d’une « souveraineté européenne » : une pure lubie, du même acabit que le concept du courant « LGBT musulman ». Ce sont deux termes qui explosent par simple contact : l’un annule l’autre, le LGBT annule le musulman et le souverain annule l’européen.
Que fait Macron, il est le populiste de ces gens-là. Il surfe sur leurs passions tristes. Sa politique unique consiste à les manipuler et à leur plaire pour écraser le reste de l’électorat.
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Chronique du 31/01/2022 : Squatteurs, préfets et Etat-voyou
En France, comme en Espagne d’ailleurs, la propriété privée est une vue de l’esprit. Votre logement peut être squatté par des intrus sans que l’Etat ne lève le petit doigt. Il ne bougera pas spontanément en tout cas. Il vous incombera de porter plainte, de trouver un avocat, de prouver que vous êtes le propriétaire des lieux… Pendant que la lente machine judiciaire se met en route, vous continuerez à payer les impôts…
Tout est fait pour vous pousser dans les bras de la mafia qui propose, dans ses branches balkaniques ou caucasiennes, des services de « désoccupation ». Un ami marocain a attendu plusieurs semaines une décision judiciaire pour rentrer chez lui. Désespéré, il a accepté de payer 300 euros à un malfrat tchétchène qui a « su trouver les arguments » pour faire partir les envahisseurs. Une autre amie, marocaine aussi, a été orientée par la police elle-même à engager des Albanais pour récupérer son appartement envahi par un dealer.
Vive l’Etat de Droit ! Vive la République !
L’épisode du covid nous a appris que l’Etat sait trouver la volonté et les moyens de se faire respecter. Dans le cas des squatteurs, il n’a aucune envie de sévir, car les squatteurs servent à nous désorganiser en tant qu’individus et en tant que familles. Ils nous causent des nuisances immenses qui ont pour fonction de nous détourner de la vie publique. Autrement dit, tant que nous nous battons dans les tribunaux, nous n’avons pas le temps d’examiner les bêtises commises par nos dirigeants. Cela s’appelle la gouvernance par la maltraitance.
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Chronique du 28/01/2022 : le monde appartient aux influenceurs
Nous avons fait taire les prêtres et les bonnes sœurs, nous avons convaincu les maîtres et les maîtresses que leur parole vaut moins que celles de leurs élèves, nous avons appris aux pères qu’ils n’ont aucune primauté sur l’avis de leurs enfants. Tout cela pour voir des millions de jeunes et de moins jeunes se jeter dans les bras des influenceurs présents sur internet. Ils cherchent auprès ce que les écoles et les familles leur refusent : une formation, une information, un cap et des limites à la liberté.
Le Vatican s’est tu, Kim Kardashian a pris la relève. Les grands intellectuels se sont avachis, les joueurs de foot interprètent le monde à leur place.
La soif de sens est là, et il faut s’en féliciter. La nature humaine n’a pas changé : nous avons autant besoin de la liberté que de la feuille de route pour ne pas nous perdre en chemin.
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Chronique du 25/01/2022 : De Pétain à Macron ou l’abdication française
Les parallèles sont saisissants entre Vichy et le régime actuel. Je dis bien « régime » et non équipe gouvernementale, car Macron n’est que la continuation d’une dérive inquiétante commencée sous Chirac et poursuivie par Sarkozy et Hollande. Une dérive qui se résume en un seul mot : Abdication.
Sans vouloir mettre Vichy et le régime actuel sur le même plan, il est tout de même possible de décrire leurs convergences politiques.
- Abdication de la souveraineté française au profit de l’Allemagne. Pétain l’a fait, inutile d’y revenir, Macron s’y remet avec entrain en proposant aux Allemands notre siège au conseil de sécurité entre autres renoncements gratuits et non-sollicités.
- Admiration sans limite de l’Europe, perçue comme le tombeau de la France. Pétain voulait accrocher la France à l’Europe allemande, réorganisée par les nazis sur le dos des peuples et contre les bolchéviques. Macron veut dissoudre son pays dans une Europe, réorganisée par les Allemands sur le dos des peuples et au profit de la Diversité.
- Culte des experts et des technocrates. Pétain s’est entouré de technocrates, il fut d’ailleurs le fondateur de la technocratie à la française où il voyait un antidote aux manigances politiciennes. Macron ne fait pas autre chose en gouvernant avec les technocrates et les consultants (McKinsey…)
- Le melting pot des courants politiques au sein d’une espèce de parti unique. Pétain a réuni les socialistes (Laval, Déat, Doriot), les pacifistes et l’extrême-droite au sein d’un régime composite nommé Vichy. Il y eut même des homosexuels avérés au sein de l’administration vichyste. Comme quoi, la Diversité n’a rien de nouveau et Monsieur Macron n’a rien inventé : il n’est pas le premier à avoir attiré à lui gauche et droite pour faire la peau à la France. Pétain a montré le chemin il y a 80 ans.
Toute analogie a des limites, celle-ci n’y échappe pas. Pétain a commis des crimes contre l’humanité, Macron des crimes tout simplement. Pétain avait un prétexte : un million de jeunes français en captivité en Allemagne et que le régime nazi utilisait pour le faire chanter. Macron, lui, n’a aucune excuse pour trahir son pays.
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Chronique du 24/01/2022 : France, Zone Interdite
M6 a jeté un pavé dans la mare en consacrant un épisode de Zone Interdite à la réalité de l’Islam radical en France. Qu’elle en soit remerciée, il faut en effet plus que l’envie de faire de l’audience pour dire la vérité en France de jours.
Il y a dans ces images de femmes voilées intégralement, et dans l’obsession de vendre des poupées sans visage quelque chose de la maladie mentale. Enfin, il faut être « timbré » pour séparer les hommes et les femmes dans un restaurant avec des rideaux, au nom de la vertu ! Même le quartier le plus pourri de Casablanca au Maroc n’a jamais vu des scènes pareilles.
La folie de ces immigrés, hommes et femmes, est liée à leur présence sur le sol français. Le vivre-ensemble les a rendus malades, la cohabitation avec l’Autre leur a fait perdre leur équilibre psychique. Avoir sous les yeux du matin au soir un contre-exemple rend fou ! Se rendre compte « qu’une autre vie est possible » est un choc trop dur pour les âmes sensibles ! Alors, elles, tordues par la douleur, elles font n’importe quoi et se réfugient dans la surenchère. Cela donne des jeunes arabes de troisième génération qui portent le voile intégral alors que leurs cousines du Maroc refusent de le porter. Cela donne plus de mosquées salafistes par m2 à Roubaix que dans les quartiers déshérités d’Alger.
La Diversité rend fou. Je l’ai décrit avec précision dans mon dernier ouvrage, que je vous invite à consulter ici : drissghali.com/ebook
Face à la folie des immigrés, il y a la folie des Français. Car la France aussi est dingue. Ecolos obsédés par l’arbre de Noël, professeurs d’école obnubilés par la fluidité sexuelle des petits enfants, féministes qui refusent de s’épiler, bourgeois qui exigent l’ouverture des frontières aux voyous qui promettent de les cambrioler, femmes harcelées dans la rue qui applaudissent l’impunité offerte aux harceleurs, retraités bon teint qui installent chez eux des mineurs dits isolés qui ont des cheveux blancs…
Deux folies se font face en France.
Espérer que l’Etat français trouve une solution au problème de l’Islam revient à confier à un aliéné le soin de ramener à la raison son compagnon de cellule.
C’est impossible.
Si vous voulez lire une feuille de route, sérieuse et détaillée, voici le document incontournable à consulter tant qu’il est encore temps : drissghali.com/ebook
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Chronique du 19/01/2022 : Libido vs vertu covidiste
Le Brésil vit un dilemme : organiser ou pas le carnaval 2022 qui coïncidera avec la dernière semaine du mois de février ?
D’un côté, les talibans du covid ne veulent pas entendre parler de fête et de joie. Ils sont morts-vivants depuis deux ans et aiment cela : ce stade transitoire entre la vie et la mort, telle une hibernation qui n’en finit pas. De l’autre, l’âme brésilienne qui a besoin de sensualité et de convivialité, je n’essentialise point car je maîtrise bien mon sujet…
Personne ne veut se mouiller et appuyer l’une ou l’autre position. Tous les regards sont tournés vers les autorités municipales qui ont le dernier mot. Celles-ci sont bien embêtées car elles savent que le Brésilien est schizophrène : il veut danser et embrasser mais a une peur bleue du covid.
Situation idéale pour les psychiatres et les artistes, car la tension psychique qui s’accumule chez les gens a de que produire des étincelles…
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Chronique du 18/01/2022
Nous n’arrivons même pas à faire vivre ensemble les personnes vaccinées avec les non – vaccinées, tout comme nous n’arrivons pas à faire cohabiter sans heurts les personnes masquées et les non – masquées. Alors, de là à faire vivre ensemble des cultures et des religions radicalement différentes…
Le vote du pass vaccinal démontre que la Diversité mène inévitablement au Séparatisme, car les gens ne supportent plus la simple vue d’Autrui et de sa différence. C’est ce que je dis d’ailleurs dans mon dernier livre, largement boycotté par les courtisans qui nous servent de journalistes.
Pour savoir ce qui nous attend collectivement, lisez mon livre électronique disponible au format pdf ici (50 pages): drissghali.com/ebook
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Chronique du 17/01/2022 : Zemmour et les MNA
La justice française vient de condamner zemmour à une amende de 10 000 euros pour ses propos à l’encontre des mineurs isolés ou non-accompagnés.
Ce n’est pas Zemmour qu’il aurait fallu condamner, mais bien les pays d’origine qui « produisent », « détraquent » ces individus et les « exportent » vers la France. Ces pays ne sont pas les amis de la France : un ami ne vous envoie pas des jeunes capables, dans de trop nombreux cas, de vous voler et de vous casser la gueule.
Ces MNA sont les véritables forces révolutionnaires au Maghreb et en Afrique. Ils ont entre 15 et 25 ans (en général) et disposent donc de l’arsenal hormonal complet pour alimenter l’émeute. Ce sont la chair à canon que les opposants envoient prendre d’assaut le palais présidentiel et les commissariats. A cet âge, l’on est facilement cruel et incroyablement « bête » : on peut se faire trouer le crâne pour impressionner les copains…
Transportés en France, ces classes dangereuses font la révolution chez vous à Nantes, à Bordeaux et à Rennes. Au lieu de terroriser les oligarchies du sud de la Méditerranée, les MNA terrorisent le peuple français. Ils s’illustrent aussi (en mal) en Italie, en Espagne et en Allemagne, les hormones et l’assurance de l’impunité ayant les mêmes effets partout.
Je prêche dans le vide, car notre justice (notre IN-justice plutôt) a conclu une alliance avec les MNA qui servent à emmerder admirablement les Français. Force d’occupation et milice d’un pouvoir abjecte, les MNA sont des munitions, de simples munitions. Si on veut mettre un terme à la guerre, il faudrait neutraliser les tireurs. Et ses tireurs, croyez-moi, habitent dans les palais de la République et ils sont élus par les Français.
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Chronique du 14/01/2022 : Miracle à BFMTV !
Mais que s’est-il passé sur le plateau de BFM TV le 13 janvier 2022 ? Quelle mouche a piqué les journalistes pour qu’ils fassent preuve de professionnalisme et de retenue face à Zemmour ? Serait l’effet de la troisième dose de Pfizer ? Si oui, il faudrait de suite leur injecter une quatrième et une cinquième dose afin d’en faire de leur rendre leur indépendance d’esprit et leur objectivité ! Je n’aurais jamais pensé qu’une seringue et une molécule expérimentale pouvaient sauver le métier de journaliste, j’ai eu tort, encore une fois !
Trêve de plaisanterie. Disons que les journalistes ont fait leur travail sans faire le clown à l’antenne, à l’exception peut-être du jeune Duhamel. Encore un qui confond irrévérence et manque d’objectivité.
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Chronique du 13/01/2022 : Ce faux-ami nommé Laïcité
La laïcité a fait son temps, me semble-t-il. Elle a tué l’église et déchristianisé la société française. Mission accomplie. La laïcité n’a plus d’ennemi à abattre. L’Islam lui donne une gifle chaque bon matin, mais elle hésite à lui rendre les coups car elle a été programmée pour tuer le Catholicisme. Au fond, elle est une arme employée dans la vieille guerre civile française, celle qui oppose la Tradition à la Modernité. Sortie de ce contexte, elle ne sert à rien.
Pire, elle facilite l’islamisation de la France, car elle éradique le sacré. Elle a habitué les Français à vivre dans un pays où les églises sont vides, où l’on chante que « Jésus est pédé » et où les symboles religieux sont mal vus. De ce fait, la France est une « tabula rasa » : vierge de toute religiosité apparente, une terre qui n’attend qu’à être labourée, offerte à quiconque veut la semer car elle ne contient ni racines ni cailloux.
L’Islam importe donc ses symboles, son sacré en somme, et le déploie sans souffrir la concurrence du Catholicisme. Il n’a qu’à mettre en évidence le voile et les minarets pour impressionner les uns et séduire les autres. Il est la seule religion « autorisée » à exister pleinement c’est-à-dire à implanter ses symboles, ses totems et ses tabous sur la voie publique. Bien sûr, l’Islam ne rentre pas (encore) au collège, mais il a déjà fort à faire sur la voie publique, à l’université et en entreprise. Contrairement aux autres religions, l’Islam n’a pas fait de pacte avec la Laïcité, il n’est tenu par aucun accord avec la République : il existe, un point c’est tout, il ne s’empêche pas et ne s’empêchera jamais.
Enfin, la laïcité a transformé les Français en « analphabète » spirituel. Une immense naïveté s’est emparée des esprits. Plus personne ne veut savoir de la guerre entre le Bien et le Mal. Plus personne ne veut entendre parler du Diable et de ses adeptes. Le Français moyen est un naïf qui croit que le monde est cartésien et que ses élites ne jurent que par Voltaire et Diderot. Tel un grand enfant, il se laisse conduire au bord du précipice en « toute confiance », convaincu que la Raison et la Bonne Foi gouvernent le monde. On peut tout lui faire, il ne comprendra pas que le Mal existe, qu’il attire à lui les âmes et qu’il est puissant.
Je ne suis pas contre la laïcité, une notion fort sympathique au demeurant. Je souligne simplement qu’elle nous dessert plus qu’elle ne nous rend service. Si elle veut avoir un avenir, la laïcité doit s’adjoindre un Sacré, composé de symboles et de rituels.
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Chronique du 12/01/2022 : ces racailles qui nous gouvernent
Le terrible fait divers survenu à Noisy-le-Sec (les SDF traînés dans la rue par deux énergumènes hilares) est tout sauf anodin. Il participe d’un saccage en règle de la société où il fait deux victimes principales, au-delà des victimes évidentes qui ont leur corps malmené et leur dignité annulée :
- Les immigrés et les étrangers, assimilables ou pas, qui veulent vivre tranquillement parmi les Français. Dès qu’une racaille issue de la Diversité commet un crime, c’est toute l’immigration qui est mise en cause. Ces délinquants, imbus d’eux-mêmes, transformeraient en raciste jusqu’à l’Abbé Pierre !
- Les Français de souche qui sont humiliés au quotidien. S’ils se défendent, on les traite de racistes. S’ils appellent à l’aide, on les traite de racistes aussi. Ils n’ont qu’à prendre les coups et s’en remettre à une justice complice des voyous. Au final, on fait d’eux des sous-citoyens, soumis, brisés et habitués à avaler les couleuvres.
Le pouvoir lui jubile. Il constate comment le peuple français, jadis si fier et si turbulent, se transforme inéluctablement en un troupeau apeuré et rapetissé. Il accélère le procesus même en relâchant les voyous au nom de la mansuétude et de la réinsertion. Et quant au sort des immigrés, il s’en fiche. Plus il y a de racisme (induit par les faits divers), plus ces immigrés votent à gauche et LREM c’est-à-dire pour l’oligarchie.
Racaille en col blanc + Racaille en Lacoste : les deux faces de la gouvernance française.
Vive la République disent-ils…
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Chronique du 11/01/2022 : Ce qu’est devenue la presse
Les vœux de Zemmour à la presse ont été savoureux. Il a mis dans le mile comme on dit en s’adressant à ses anciens confrères dans le langage de la vérité. Je ne suis pas certain que le milieu journalistique soit capable d’entendre ce discours, car son envie de servir et de baiser la main qui le nourrit (mal) est plus puissante que son estime de soi.
C’est que la presse est devenue une espèce d’immense maison close où les faveurs se vendent du matin au soir. Et elles se vendent pas cher en plus, car le Pouvoir n’a même pas besoin de corrompre les rédactions pour que l’on chante ses louages ou que l’on fustige ses ennemis.
Gamin, j’avais amené un dix sur dix en rédaction à la maison. L’instituteur avait accompagné son « très bien » d’une remarque sympathique : « Driss Ghali a l’étoffe d’un journaliste ». Je remis ce papier, tout fier de moi, à mon père qui eut un choc : « Quoi ? Journaliste ? Mais, ce n’est pas un métier pour toi, tu vaux mieux ! »
A l’époque, j’avais ressenti de la peine. Désormais, je comprends la réaction de mon père, lui qui avait connu le journalisme marocain dans les années 1970-80 : décadent et coopté par le pouvoir. Les journalistes marocains, au moins, avaient la circonstance atténuante de risquer la taule s’ils disaient la vérité. Leurs confrères français ont renoncé à la vérité de leur propre chef. Ils se sont sabordés tout seuls.
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Chronique du 10/01/2021 : de la guerre civile française
« Il faut tenter de mettre un terme à la guerre civile permanente entre Français »
François Mitterrand
La France est un pays de guerre civile. Le pays vit au rythme d’un conflit intérieur depuis 1789 : droite contre gauche, monarchistes contre républicains, catholiques contre laïcards. Vichy n’a été qu’un épisode de plus dans cette guerre civile, une sorte d’apothéose du conflit interne qui ronge les entrailles du pays. Pétain a voulu donner le coup de grâce à la France qui a émergé du meurtre de Louis XVI : progressiste, séculaire, jacobine et universaliste.
Cet appétit pour la guerre civile correspond certainement au caractère français. Guy Georgy, ancien ambassadeur de France, disait que les Français aimaient se regrouper autour de chapelles dont ils épousaient les querelles jusqu’aux ultimes conséquences. Cette affirmation peut se discuter, elle a au moins le mérite d’éclairer la vigueur avec laquelle le pays se déchire au mépris de ses propres intérêts. Rappelons-nous des guerres de religion et de la Saint-Barthélemy…
Depuis 1945, la guerre civile s’est résumée à l’affrontement gauche-droite, largement emporté par la gauche. La droite française est K.O. Elle ne sert plus à rien, sauf à donner le change aux progressistes et flatter leur égo en leur faisant croire qu’ils sont des démocrates capables de maintenir en vie leurs rivaux.
Dépourvue de rival à sa hauteur, la gauche s’acharne sur la France elle-même. Cela donne l’écriture inclusive (destruction de la langue), l’immigration (destruction du peuple), l’islamisation (destruction des vestiges de l’identité catholique) etc.
Autrement dit, la guerre civile est devenue une maladie auto-immune. Telle est la tragédie française. On peut faire partir tous les immigrés demain, le pays continuera sa descente aux enfers quand même car il ne sait pas faire autre chose que se faire la guerre à lui-même. Il est urgent de donner aux Français quelque chose à détester qui ne soit pas eux-mêmes.
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Chronique du 07/01/2021 : l’Amérique Latine nous dit notre futur
Exotique et lointaine, l’Amérique Latine est souvent mal-comprise en France. Pourtant, elle a beaucoup de choses à nous dire, à commencer par notre futur. Dans ces latitudes, l’Occident a franchi le cap de la décadence il y a vingt ou trente ans déjà. Ici, au Brésil comme à-côté de moi en Colombie ou au Mexique, le peuple n’est plus souverain. Il est à peine toléré en période d’élections où il est invité à se rendre au bureau de vote pour conférer au système un semblant de légitimité démocratique. Le reste du temps, il est maltraité et marginalisé par les oligarchies qui ont kidnappé les institutions. Ces oligarchies n’ont aucune morale, elles sont spécialisées dans la défense de leurs intérêts et dans le pacte avec le Diable. Ainsi, elles ont pactisé avec les narcos pour former une alliance criminogène mêlant l’oppression capitaliste à la tyrannie mafieuse. Le citoyen lambda est soumis à l’oppression du monopole (télécoms, eau, électricité, santé privée etc.) et à l’oppression de la mafia (extorsion, couvre-feu, kidnapping). Au Brésil, les habitants des favelas paient plus cher la bière et le gaz de cuisine, ces deux produits étant vendu par la mafia qui facturent ce qui lui plaît. Et gare à ceux qui osent s’approvisionner chez la concurrence…
En quoi cela peut intéresser les Français et les Européens en général ?
Eh bien, mes chers amis, vous êtes désormais gouvernés comme les Brésiliens ou les Mexicains. Vos élites politiques vous ont vendus aux lobbies qui se chargent de vous plumer méthodiquement. Votre avis ne compte pas et vous avez intérêt à obéir si vous ne voulez pas risquer la mort sociale. Big Pharma, Big Tech, Big Bank, autant de cartels qui font cause commune avec vos gouvernements et qui vous soumettent à leur desiderata. Les prix augmentent, la qualité s’effondre mais vous payez et vous fermez votre gueule.
Bienvenue à Tijuana !
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Chronique du 06/01/2022 : la pierre philosophale
En 2020, le Maroc a reçu 7 milliards d’euros au titre des transferts financiers envoyés par les Marocains installés à l’étranger. Ce chiffre est supérieur aux recettes annuelles du tourisme qui frôlent les 6 milliards d’euros les bonnes années. Il y a quand même une différence de taille entre ces deux flux : l’argent envoyé par les immigrés tombent du ciel sans que l’Etat marocain fasse quoi que ce soit, l’argent du tourisme est durement gagné car il faut faire les routes, bâtir les hôtels, sécuriser les villes, former les guides et les réceptionnistes.
La pandémie a été une bénédiction en faisant exploser les transferts financiers des immigrés. Bloqués en Europe par la fermeture des frontières, ils ont envoyé les euros à leurs familles à défaut de leur rendre visite. Je n’ai pas les chiffres correspondant à l’année 2021, mais le premier semestre 2021 a vu une hausse de 45% des transferts ! Jackpot !
A la limite, l’Etat marocain n’a pas grand intérêt à continuer à développer le tourisme. Il est très sensible aux aléas politiques et sanitaires, la pandémie l’a mis K.O. L’immigration, elle, rapporte plus pour un effort minime. Il suffit de dégoûter suffisamment les jeunes pour qu’ils partent en Europe. Ensuite, l’argent coule à flot.
Comme quoi, le Maroc a découvert la pierre philosophale. Il n’est pas le seul : l’Algérie, l’Egypte, le Nigéria, le Nicaragua et tant d’autres pays du sud bénéficient de ces transferts, véritable pétrole « humain » qui a l’avantage d’être inépuisable. En effet, l’absence d’assimilation fait en sorte que les liens familiaux (donc financiers) ne s’effaceront pas avec le temps.
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Chronique du 04/01/2022 : Que peut faire Zemmour face à l’immigration ?
L’immigration est hors de contrôle, elle s’est emballée sous l’effet de deux phénomènes distincts mais qui opèrent en parallèle et à plein régime.
- Le moteur biologique :
Il y a tellement d’immigrés désormais sur le sol européen que les diasporas sont devenues des êtres politiques à part entière. Elles amènent les gens depuis les pays d’origine, elles leur fournissent un gîte et une occupation, elles les assimilent même. En effet, une diaspora est une machine à assimiler car elle offre un « refuge » complet à l’immigré : tant matériel que moral et spirituel. Très concrètement, le migrant marocain n’émigre pas en France, il se rend dans l’annexe de son village ou de sa tribu installée en France. La diaspora forme un continuum humain qui ignore les frontières politiques et opère en-dessous du radar. Il suffit qu’un immigré pose les pieds en Europe, à Lampedusa par exemple, pour qu’il soit pris en charge et transporté vers Lyon, Rotterdam ou Berlin par sa diaspora. D’où les gestes désespérés de ceux qui jettent à l’eau ou escaladent une barrière de dix mètres : ils savent qu’il s’agit du « seul » obstacle face à leur entrée en Europe et leur assimilation par une nouvelle famille, la diaspora !
- Le moteur politique ou le pacte oligarchique
Les diasporas sont devenues des véritables forces aspirantes de l’immigration grâce à la politique menée par les Etats. Au sud et au nord de la Méditerranée, on s’est mis d’accord pour transporter les classes populaires et les classes moyennes arabes et africaines vers les grandes villes européennes.
Partent en effet les prolétaires et les sous-prolétaires, ça ne surprend personne. Mais, il faut bien voir que les avant-gardes partent aussi : les intellectuels, les entrepreneurs, les diplômés du supérieur etc. Ainsi, les élites pourries qui gouvernent le Maghreb et l’Afrique font d’une pierre deux coups, se débarrassant des classes dangereuses (les jeunes désœuvrés) et des cerveaux qui auraient pu les guider vers le palais présidentiel pour renverser le dictateur.
La fuite des cerveaux me direz-vous ? Tout le monde s’en fiche, car il n’y a rien de plus facile de nos jours que d’importer les compétences techniques. Les Turcs vous font un barrage clefs en main en quelques mois, les Chinois une autoroute, les Américains un systèmes informatique crypté pour les besoins de l’Etat. La ressource « ingénieur » est abondante dans le monde et sait très bien exécuter un chantier sans poser de questions : il suffit de payer.
Vous voyez donc le moteur caché de l’immigration : débarrasser les potentats du sud et leur entourage des classes sociales qui peuvent les gêner.
Les oligarchies européennes y trouvent leur compte de toute façon, certains jeunes immigrés ayant une grande utilité dans la destruction des sociétés encore bercées par le rêve de l’Etat-Providence. L’importation de populations accoutumées à l’inégalité radicale voire à l’arbitraire accélère la destruction de la cohésion sociale. Nous au Maroc nous sommes habitués à la sécession des élites et à la disparition des classes moyennes : le bidonville est notre horizon commun.
Voyez les rappeurs issus de l’immigration : ils incarnent le prolétariat dont a besoin l’oligarchie dans le futur proche c’est-à-dire une masse de zombies drogués, désarticulés sur le plan mental et passionnés par la violence. Quelle est la vocation d’un rappeur lambda ? Incarner la domination du fort par le faible, substrat de la nouvelle société qui émerge sous nos yeux.
Par ailleurs, la hausse de la délinquance, issue de l’immigration, détruit l’estime de soi du peuple de souche, le seul qui soit capable de s’opposer à l’oligarchie, car il dispose d’une tradition syndicale et d’une histoire révolutionnaire. Or, quand tu humilies un père de famille jour après jour en lui taxant une cigarette ou en molestant sa fille, tu le désactives en tant qu’agent politique. Il se transforme en un sous-homme qui ne sert qu’à obéir et à fermer sa gueule. Est-ce un hasard que le peuple français soit devenu aussi pacifique et passif depuis le début des années 2000 ? Plus question de grève générale, et encore moins de Commune…
Zemmour, une fois élu, aura affaire à ces deux moteurs qui tournent à plein régime : le biologique et le politique. Deux ennemis mortels car l’un a la logique du nombre pour lui (plus de 2,6 millions d’Algériens en France, un million de Marocains etc.) et l’autre a les relais de pouvoir à son service (BFM, Libération, les ONG, l’ONU etc.).
Une suggestion à mon modeste niveau à mon candidat à l’élection : (1) mettre en avant son programme tel quel, il est pertinent et aura un effet immédiat et (2) agir discrètement sur les pays du sud pour mettre en place des élites qui ne veulent pas exporter tous leurs problèmes vers la France. Dans un monde idéal, il faudra changer les régimes en place. Comme nous ne vivons pas dans un monde idéal, il convient de gêner les régimes actuels au point de leur faire comprendre que leur survie dépend d’un changement de comportement. Au Sahel par exemple, il convient peut-être de maintenir un certain niveau d’instabilité pour que les castes au pouvoir dans la région « aient suffisamment la trouille » pour renoncer au jackpot migratoire.
Enfin, ces choses là ne s’écrivent pas et ne se publient pas…
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Chronique du 03/01/2022 : Comment se rendre utile en 2022 ?
Les masques sont tombés. Nous sommes face à un coup d’Etat mondial qui se met en place dans chaque pays. Les constitutions sont mises entre parenthèses, la démocratie est devenue une sorte de vernis à ongles qui ne trompe plus personne. Le peuple n’est plus qu’un spectateur passif, il est tombé de son piédestal, poussé par Big Pharma et les politiciens véreux.
Maintenant, on fait quoi ?
Chacun doit agir selon ses talents. Les héros vont prendre le maquis ou bien s’engager dans des actions de résistance plus ou moins ouvertes. Les ennemis de la démocratie vont continuer sur leur lancée : que la pandémie s’arrête ou pas, ils chercheront à solidifier leurs positions en modifiant les lois une bonne fois pour toutes. Nous aurons affaire à des lois de discrimination systémique et d’injection obligatoire voire de confiscation des biens pour des raisons sanitaires ou politiques. La majorité de la population, elle, continuera dans l’apathie : elle ne fera rien dans l’espoir qu’on lui fiche la paix. C’est humain, trop humain, inutile de s’en indigner. Il convient au contraire de danser la musique du moment et de faire semblant que les collabos ne collaborent pas.
Et moi, qui ne suis ni un héros ni un collabo, que puis-je faire ?
Il est temps d’envisager une résistance à bas bruit, élégante et discrète. Une grève du zèle, un sabotage bien senti, une épidémie d’arrêts maladies etc. Il faut penser au moyen de retarder le déploiement de la dictature, le temps que les héros fassent le job.
Vous savez, s’abstenir de dénoncer un résistant est en soi un acte de résistance.
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Chronique du 18/11/2021 : les surprises de Vichy
Les monstres qui nous gouvernent diabolisent Vichy, matin, midi et soir. C’est de bonne guerre, car ils ne peuvent supporter la comparaison auprès d’aucun autre gouvernement français du XX° siècle. Les allusions lancinantes aux années 1939-1945 servent à détourner le regard de l’ignominie du régime actuel. C’est un attrape-nigaud en réalité, les lucides ne s’y trompent pas, les naïfs et les nigauds (la majorité) se laissent séduire.
Or, une approche calme et apaisée de l’histoire de Vichy révèle quelques nuances surprenantes. Celles que je connais le mieux correspondent à l’histoire de l’armée française durant les années 1940-1945. L’armée a protégé des officiers juifs, quitte à désobéir aux ordres de Pétain et de Laval. Je me réfère bien à l’armée de Vichy, celle qui a refusé de rejoindre De Gaulle à Londres. Ainsi, David Galula, jeune capitaine juif fraîchement sorti de St-Cyr, a été caché au Maroc par l’Etat-Major, histoire de le soustraire à l’ordonnance du 18 octobre 1940 qui stipulait l’expulsion des juifs de la fonction publique. Galula a été protégé, caché et payé par les militaires de Vichy jusqu’à l’été 1941, moment où le deuxième statut des juifs prit effet. Il était devenu trop risqué de le maintenir dans les rangs.
Déchu de sa nationalité française, Galula a été pris en charge par l’armée qui venait de le mettre dehors. Oui, cette armée de « collabos » si on en croit les intellos de pacotille qui servent de porte-voix à l’establishment. Un réseau d’officiers vichystes a envoyé Galula espionner les Allemands à Tanger, ville internationale. Galula, transformé en commerçant juif marocain, s’est faufilé dans les milieux diplomatiques et militaires de Tanger pour le compte de Vichy. En effet, Vichy collaborait avec les Américains ! Une partie de Vichy pour dire vrai collaborait avec les Alliés : échange d’informations, échange de bons procédés diplomatiques… La preuve : Washington avait un ambassadeur à Vichy. Les Alliés ont longtemps combattu De Gaulle car ils voulaient s’appuyer sur l’armée loyaliste pour renverser le régime nazi en France.
Tout cela, votre prof d’histoire-géo ne vous l’a pas dit au collège. Ne vous inquiétez pas : même Macron et ses sbires ne sont pas au courant, cette caste se limite à lire les instructions rédigées en Allemand depuis Frankfort, siège de la BCE.
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Chronique des 10,11,12 et 15/11/2021 : une autre histoire de Tindouf
C’est avec retard que j’écris le récapitulatif des vidéos des journées citées ci-dessus. Trop de travail, trop de factures à payer…
En quelques mots, je voudrais souligner ici le caractère absolument inutile et en même temps stratégique de la localité de Tindouf. Cette ville est le néant : elle n’a aucun monument, aucune ressource, aucun charme, aucun cachet. Rien. Pourtant, ce rien cristallise la querelle algéro-marocaine.
Qu’est-ce que Tindouf ?
Tindouf est d’abord un haut lieu de la traite négrière musulmane. Point d’étape niché dans un oasis à 330 km au sud-est d’Agadir, Tindouf a toujours connu les cris et les pleurs des noirs transportés par les commerçants arabes vers les marchés de Marrakech et de Fez.
Ce commerce infâme a duré plusieurs siècles, puis il s’est éteint très vite comme on éteint une bougie avec le doigt. La France a interdit l’esclavage et pourchassé les traitants. De suite, Tindouf se vida de ses habitants. Ne restèrent que les souvenirs et les malédictions gravées dans la pierre par les ongles à vif des captifs. Nous sommes au début du XX° siècle. Le Maroc est sur les rotules, son sultan ne contrôle même pas la banlieue de Fez. L’Algérie est déjà « la France » qui lui a accolé le Sahara, immense territoire avec lequel elle n’a aucune affinité ni aucun lien historique. Au sud, la Mauritanie est un vide humain affilié à l’Afrique Occidentale Française, créée en 1904.
La tragédie se noue à ce moment précis, et en particulier après 1912, date à partir de laquelle le Maroc tombe officiellement sous l’escarcelle de la France. Tindouf , à l’époque, est une zone de non-droit, occupée par la confédération tribale arabe des Reguibate. Personne ne les contrôle ni n’a envie de les contrôler, la région ne recelant aucune richesse particulière qui puisse justifier un déploiement de forces. De 1912 à 1934 grosso modo, la France se contente de contenir la région sans y mettre les pieds. A l’ouest, les autorités françaises au Maroc sont absorbées par la rébellion des berbères du Souss. A l’est, les forces françaises en Algérie répugnent à prendre pied à Tindouf si c’est pour rendre le territoire quelque temps plus tard au Protectorat français du Maroc qui revendique sa souveraineté sur toute la région. Au sud, les militaires de l’AOF sont trop peu nombreux pour peser dans le jeu, surtout que Tindouf est en périphérie de leur circonscription.
On palabre pendant longtemps, sans résultat probant. Le Ministère des Affaires Étrangères (en charge du Maroc), le Ministère de l’Intérieur (en charge de l’Algérie) et celui des Colonies (en charge de l’AOF). Un accord fragile et temporaire est trouvé en 1934 : les méharistes stationnés en Algérie prennent le contrôle de Tindouf avec la promesse de la reverser au territoire marocain plus tard. Un PC des « confins algéro-marocains » est installé à Marrakech, en guise de dédommagement aux Marocains. Il chapeaute la sécurité à Tindouf et aux alentours.
Le provisoire devient définitif les années suivantes. La Seconde Guerre Mondiale passe par : elle brouille les souvenirs et change les hommes.
Après 1945, on ne reparle plus du sujet dans le contexte franco-français (Maroc français vs Algérie française). Les esprits sont occupés par le projet de l’indépendance des deux côtés de la frontière (frontière qui n’existe pas puisqu’elle n’est ni tracée, ni reconnue par qui que ce soit).
Le Maroc s’émancipe en 1956, l’Algérie en 1962. Le Maroc demande Tindouf à son voisin ainsi que Béchar, une autre localité des confins algéro-marocains annexée manu militari par la France à sa colonie au XIX° siècle. Refus des Algériens. On « en arrive aux mains », c’est la guerre des sables en 1963 qui n’aboutit à rien de concret : Tindouf et Béchar restent en dehors de l’orbite du Maroc.
Le problème se complique après le retrait espagnol de l’immense territoire qu’elle occupait au sud du Maroc et au nord de la Mauritanie. Les Marocains appellent ce territoire le Sahara Marocain, la communauté internationale parle de Sahara Occidental. Peu importe, l’essentiel est que toute la région entretient depuis toujours des liens d’allégeance avec le Sultan du Maroc. Allégeance ne veut pas dire obéissance. Personne n’a réussi à apprendre aux tribus nomades à obéir. Au mieux, elles payent le tribut et s’abstiennent d’attaquer les fonctionnaires du Sultan. En réalité, personne n’a intérêt à adoucir leurs mœurs. Bien au contraire, quand le Sultan est fort, il utilise les tribus comme des forces supplétives, féroces et sans pitié. Elles servent de garde-frontières vivants, avec femmes, enfants et chameaux. Nul besoin de poser des piquets ou d’édifier des fortins, il suffit de déléguer aux nomades le soin de terroriser les voyageurs et les égarés.
L’Algérie, elle, n’a aucun argument à avancer, à part que Tindouf lui a été donné en cadeau par la France, tout comme l’intégralité de son sahara. Maigre comme argument, vous ne trouvez pas ?
Aujourd’hui, Tindouf est la base de repli du POLISARIO, une guérilla armée et sponsorisée par l’Algérie et jadis par la Libye aussi. La ville demeure lugubre et désolée. La malédiction des innocents pèse toujours sur elle…
Chronique du 16/11/2021 : Rousseau est mort !
Nous vivons une époque horrible mais néanmoins historique! Sous nos yeux, la doctrine des droits de l’homme s’effondre, piétinée par les confinements, les injections expérimentales et le refus de soigner les patients. Deux cents ans d’histoire s’écroulent en ce moment : au revoir Rousseau, adieu Voltaire, ciao Toqueville ! Les temps nouveaux s’annoncent, et ils ne riment pas forcément avec la dignité et la liberté.
Tant pis pour nous. Après tout, nous ne valions pas la peine. Nous ne méritions pas la Liberté, avec L majuscule. Nous l’avons abandonnée en un clin d’œil au prétexte du virus.
La seule bonne nouvelle est qu’il convient de se sentir absolument dégagés de toute allégeance aux droits de l’homme. Tirons les conclusions : nous sommes à nouveau libres !
Libres des « bêtises » énoncées par Rousseau depuis son exil suisse et qui sont devenues notre constitution. Non, les hommes ne sont pas égaux. Non, nous ne sommes pas les frères des uns des autres. Non, il n’y a pas de volonté générale et il n’y en a jamais eu. Non, le peuple n’est pas souverain.
Il y a juste le peuple, souvent abruti et égaré, et des élites. Quand les élites sont vendues comme c’est le cas aujourd’hui, tout est perdu. Quand les élites sont dignes, alors le pays va bien.
Le seul combat qui en vaille la peine est de sauver un peuple contre lui-même en lui adjoignant des bonnes élites.
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Chronique du 17/11/2021 : d’un fascisme à l’autre
L’Europe a vaincu le nazisme pour se livrer, corps et âme, à la diversité. Elle a refusé le grand remplacement aryen pour mettre en place le grand remplacement africain et musulman. Telle est une manière comme une autre d’apprécier l’histoire européenne de 1945 à aujourd’hui.
Le procès de Nuremberg avait en lui-même les racines du mal : il a criminalisé le patriotisme et l’a assimilé au fascisme. Depuis lors, les patriotes se cachent et se travestissent sous des bannières stériles comme le libéralisme ou la démocratie-chrétienne. Or, le libéralisme a donné l’immigration de masse, les patrons étant « accros » aux bas salaires. Le catholicisme, lui, entraîne dans sa chute (définitive à mon goût) le peu d’attachement qu’avait les Européens pour leur mode de vie et leur identité.
Aujourd’hui, le fascisme est arc-en-ciel : il a la peau sombre, il est bisexuel ou homosexuel, il est urbain, il est écolo, il est covidiste. Il ne jure que par l’apparition d’un homme nouveau qui est une cumulation de néants : il n’est pas blanc, il n’est pas viril, il n’est pas fier, il n’est pas cultivé. Les nazis voulaient un homme nouveau, blond et fort ; les fascistes d’aujourd’hui le veulent basané, castré et confiné. Dans les deux cas, nous avons affaire à une monstruosité.
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Chronique du 18/11/2021 : les surprises de Vichy
Les monstres qui nous gouvernent diabolisent Vichy, matin, midi et soir. C’est de bonne guerre, car ils ne peuvent supporter la comparaison auprès d’aucun autre gouvernement français du XX° siècle. Les allusions lancinantes aux années 1939-1945 servent à détourner le regard de l’ignominie du régime actuel. C’est un attrape-nigaud en réalité, les lucides ne s’y trompent pas, les naïfs et les nigauds (la majorité) se laissent séduire.
Or, une approche calme et apaisée de l’histoire de Vichy révèle quelques nuances surprenantes. Celles que je connais le mieux correspondent à l’histoire de l’armée française durant les années 1940-1945. L’armée a protégé des officiers juifs, quitte à désobéir aux ordres de Pétain et de Laval. Je me réfère bien à l’armée de Vichy, celle qui a refusé de rejoindre De Gaulle à Londres. Ainsi, David Galula, jeune capitaine juif fraîchement sorti de St-Cyr, a été caché au Maroc par l’Etat-Major, histoire de le soustraire à l’ordonnance du 18 octobre 1940 qui stipulait l’expulsion des juifs de la fonction publique. Galula a été protégé, caché et payé par les militaires de Vichy jusqu’à l’été 1941, moment où le deuxième statut des juifs prit effet. Il était devenu trop risqué de le maintenir dans les rangs.
Déchu de sa nationalité française, Galula a été pris en charge par l’armée qui venait de le mettre dehors. Oui, cette armée de « collabos » si on en croit les intellos de pacotille qui servent de porte-voix à l’establishment. Un réseau d’officiers vichystes a envoyé Galula espionner les Allemands à Tanger, ville internationale. Galula, transformé en commerçant juif marocain, s’est faufilé dans les milieux diplomatiques et militaires de Tanger pour le compte de Vichy. En effet, Vichy collaborait avec les Américains ! Une partie de Vichy pour dire vrai collaborait avec les Alliés : échange d’informations, échange de bons procédés diplomatiques… La preuve : Washington avait un ambassadeur à Vichy. Les Alliés ont longtemps combattu De Gaulle car ils voulaient s’appuyer sur l’armée loyaliste pour renverser le régime nazi en France.
Tout cela, votre prof d’histoire-géo ne vous l’a pas dit au collège. Ne vous inquiétez pas : même Macron et ses sbires ne sont pas au courant, cette caste se limite à lire les instructions rédigées en Allemand depuis Frankfort, siège de la BCE.
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Chronique du 05/11/2021 : De Bamako à Bruxelles, une autre histoire de la construction européenne
Peu le savent, mais la construction européenne doit énormément à une décision du Général De Gaulle. S’il n’avait pas sorti la France de l’Algérie, le couple franco-allemand n’aurait jamais pu se former, constituant le moteur principal de l’intégration européenne.
Revenons en arrière. En 1944, De Gaulle est à Brazzaville au Congo où il promet aux Africains le développement. Il tient parole à la Libération et la IV° République lui emboîte le pas. Routes, aéroports, écoles, universités : la France prend à bras le corps la misère du monde, dans sa version noire et arabe, l’Indochine a « décroché » dès 1946 en entrant en insurrection sous le commandement de Ho Chi Minh. La facture d’autant de philanthropie est salée : la France se ruine à petit feu et les rentrées fiscales attendues n’ont pas lieu, la productivité étant très basse aux colonies. En Algérie, l’évidence crève les yeux : on déverse des milliards à travers le Plan de Constantine (entamée en 1958) et « rien » ne sort en bout de piste : la croissance et l’enrichissement ne sont pas au rendez-vous ou pas suffisamment pour couvrir une partie des dépenses colossales engagées aux frais du contribuable métropolitain.
Or, ce dernier rêve de modernisation et il a bien raison. La France des années 1950 est en retard sur ses pairs comme la Hollande ou la RFA sur le plan de l’infrastructure (le téléphone par exemple) et de l’industrie. Pour accélérer le rattrapage, il faudrait beaucoup d’argent et surtout des cerveaux. Ces derniers sont en partie « capturés » par les projets de développement aux colonies.
Un autre obstacle au rattrapage est de caractère structurel. Les entreprises françaises n’ont pas intérêt à innover puisqu’elles sont assurées d’écouler leur production aux colonies, marché captif.
De Gaulle a compris et a le courage d’agir : il se désengage de l’Afrique (très facilement) en 1960 et de l’Algérie en 1962 (très honteusement).
Six mois après l’indépendance algérienne, en janvier 1963, il fonde le couple franco-allemand à Paris en compagnie du chancelier Adenauer. La suite est connue de tous : l’intégration économique ne cessera de s’accentuer et l’industrie française rattrapera largement son retard dans les années 1960- début 1970.
Malheureusement, la droite (Giscard d’Estaing) et la gauche (Mitterrand, Chirac, Sarkozy) ont décidé de transférer Bamako à Paris et Alger à Marseille. L’immigration de masse n’était pas du tout au programme du Général, qui voulait désengager la France du bourbier africain et arabe… Le seul vrai défaut de De Gaulle, à part d’avoir trahi les harkis, est de ne pas avoir assuré sa relève…
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Chronique du 04/11/2021 : le caniche de Merkel
Merkel a dit adieu à Macron ces derniers jours lors d’un déplacement à Beaune. Nous devons lui dire « bon débarras » en guise d’au revoir ! Mme.Merkel n’est pas l’amie de la France, ni de l’Europe d’ailleurs. Durant son mandat interminable, elle a marginalisé et vassalisé la France. Il faut dire que nos chefs étaient candidats à l’insignifiance au berceau… Elle nous a abandonné en rase campagne au Sahel, alors que nous y sommes allés pour défendre la frontière sud de l’Europe, c’est-à-dire la tranquillité des Allemands aussi. Concernant l’Europe, la chancelière allemande a organisé l’impuissance et cultivé l’insignifiance collective. Elle a veillé personnellement à ce que les liens de vassalité avec les Américains soient maintenus et cimentés. Elle a perdu toutes les occasions de forger un dialogue sérieux avec les Russes. A peine a-t-elle connecter son pays au gazoduc en construction qui passe par la Mer Baltique. Point besoin de prolonger outre mesure cette litanie, vous m’avez compris. J’aurais pu parler du million de clandestins syriens accueillis en 2015, dont des terroristes avérés et des égorgeurs en herbe…
Au fond, Merkel ou pas, l’Allemagne est un problème. L’Allemagne est le problème de la France. Nous sommes en couple avec un cadavre !
Ce peuple est mort à plusieurs égards. (a) Il n’a pas le droit d’être fier de lui-même pour les raisons que vous connaissez. Au passage, il nous a privés du droit d’aimer notre pays et d’oser le dire, car depuis 1945 tout patriote est un fasciste en puissance, il doit s’excuser d’avance et donner des gages de respectabilité. (b) les Allemands sont occupés par des armées étrangères, à commencer par les troupes US basées à Frankfort et ailleurs. Autrement dit, nous nous appuyons sur un pays colonisé, quel beau partenaire en effet et après on s’étonne que la défense européenne n’avance pas. ! (c) les Allemands ne savent plus se battre et ne veulent plus se battre, leurs soldats sont dévitalisés. (d) les Allemands, quel que soit leur gouvernement, nous empêchent de donner l’attention nécessaire à la Méditerranée et au flanc sud de de l’UE. C’est d’ailleurs une doléance commune aux Italiens et aux Espagnols aussi : eux aussi doivent négocier avec Berlin de l’opportunité d’intégrer les moyens de communication des douaniers italiens avec leurs homologues tunisiens.
La faute, à qui ? La faute incombe à un mort nommé De Gaulle. Il nous a mis dans ce couple de la mort en janvier 1963 en signant la réconciliation franco-allemande avec Adenauer (traité de l’Elysée). Mais, là c’est une histoire que je vais vous raconter demain, vendredi.
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Chronique du 03/11/2021 : On tue à Montauban, aussi…
Il n’y a plus de zones sûres. Le spectre de la mort violente est partout même au cœur de ce qui était jadis la douce France : l’albigeois, les provinces riantes autour de Toulouse…
L’insécurité a pris la tournure du terrorisme. Quand on lynche un homme devant sa femme, c’est du terrorisme. Quand on tue un ancien parachutiste sur un parking, c’est du terrorisme. Pas besoin d’un manifeste ou d’une revendication signée Bin Laden pour qu’un acte abjecte soit considéré comme terroriste. L’effet est là : les lâches sont intimidés, les patriotes sont enragés. Autrement dit, la société est divisée, il ne reste plus qu’à allumer la mèche.
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Chronique du 29/10/2021 : les goumiers et les tirailleurs
Tout le monde en parle, peu les connaissent vraiment. Les combattants maghrébins et africains qui ont participé aux combats de la Première et de la Seconde Guerre Mondiale n’étaient pas des as de la communication et du marketing. Ils n’ont pas songé à leur légende, ils ont fait le boulot et ont vécu comme des hommes et non des adolescents attardés comme la plupart d’entre nous.
Résultat, on leur prête des motivations qui n’étaient pas les leurs.
Pourquoi ont-ils rejoint les forces françaises, c’est-à-dire l’armée du pays qui a occupé leur pays ?
D’abord, plusieurs n’avaient pas de « pays » avant la colonisation. Le Mali ou le Sénégal sont des inventions françaises. Jadis, il n’y avait dans ces contrées que des peules nobles et des peuples soumis, des maîtres et des esclaves. Point de nation, point de peuple. La France a mis fin à l’esclavage et au servage. Elle a regroupé sous le même toit des peuples qui se faisaient la guerre (donc du mal) depuis toujours. C’est donc par gratitude que les membres des tribus et des ethnies les plus basses ont rejoint l’armée françaises pour devenir tirailleur à Dakar, Conakry ou Fort-Lamy. En une génération, ils sont passés du statut d’esclave domestique à celui de soldat, porteur de fusil. La France leur a donné aussi le sentiment d’appartenance à quelque chose d’autre que l’ethnie ou la caste : l’Empire et par extension l’Afrique Occidentale ou Equatoriale Française. Rejoindre un bataillon de Maliens ou de Guinéens, c’était faire l’expérience pour la première fois que quelque chose nommée Mali ou Guinée !
Gratitude aussi au Maroc où les goumiers se souvenaient de l’apport immense de la pacification française. Avant 1912 et l’entrée de la France, le pays était un coupe gorge. La France a redonné aux Marocains le droit d’aller et de venir dans leur propre territoire. Cela s’appelle un service rendu, une bénédiction.
A la gratitude s’ajoute aussi l’appel du grand large. L’armée française a été un débouché à l’envie de voir du pays de milliers de jeunes de l’Atlas ou de la Kabylie. La même envie de voyager explique grandement les départs massifs vers l’Indochine à partir de 1946 : plus de 8000 volontaires sont partis faire la guerre aux communistes vietnamiens. Bien sûr, voyager permet d’échapper à la surpopulation, un mal chronique des zones montagneuses : Atlas, Rif ; Kabylie etc.
Enfin, il y avait l’amour des chefs. Un amour réciproque entre des officiers français de grande valeur et des soldats d’exception. Je doute que nous soyons capables aujourd’hui, du haut de nos plateaux de bureau, de ne serait-ce que d’imaginer le respect et la fraternité qui reliaient ces hommes entre eux.
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Chronique du 28/10/2021 : nous avons les dirigeants que nous méritons
Comment expliquer qu’un homosexuel français se sente solidaire de la lutte d’un Frère musulman ? ou bien qu’une femme noire marche main dans la main avec un indigéniste maghrébin sachant que le Maghreb a pratiqué la traite négrière jusqu’aux années 1910 ?
La seule explication est la bêtise. Oui, la bêtise, cet oxygène que respire la fameuse intersectionnalité, mot impossible à prononcer et qui correspond plutôt à l’alliance des abrutis.
Quand on y regarde de plus près, tout est intersectionnalité aujourd’hui. Voyez l’assise électorale de M.Macron : les bourgeois mondialisés, les bourgeois conservateurs qui ont peur de la banlieue, la banlieue elle-même qui voit en lui le président de l’invasion migratoire et du laxisme pénal. C’est de l’intersectionnalité ! Des catégories qui sont opposés du point de leurs intérêts de classe s’unissent autour d’un même personnage et d’une même politique.
La bêtise ne suffit pas à expliquer la stabilité et la durabilité de cette alliance. Il convient de considérer un autre argument : la haine. Chaque groupe se définit comme « une nuisance » à autrui ou au reste de la société. Pour rester sur l’alliance pro-Macron, vous avez la haine du bourgeois pour la France version De Gaulle et la haine de l’immigré pour la France (je généralise bien sûr, tous les bourgeois et tous les immigrés ne se valent pas). Dans l’intersectionnalité de gauche, vous avez une très forte dose de haine : la détestation des lobbies LGBT pour la famille traditionnelle et la France (ce monstre patriarcal…), la détestation des moches (pardon, des féministes…) pour les autres femmes et les vrais hommes (forts et beaux), la haine des islamistes pour la France et pour tout ce qui est beau et lumineux etc.
Le ciment tient grâce à l’adjonction de la peur. La haine marche côte à côte avec la peur en effet. Les conflits réels ou supposés peuvent mal se terminer et déboucher sur la violence. Et personne ne veut en faire l’expérience et à juste titre. D’où la peur palpable de la guerre civile, une peur trans-partisane, multigénérationnelle et multiethnique. Certains voteront Macron en 2022, non par conviction, mais juste pour gagner cinq ans de tranquillité…avant la grande explication. Au final, ils votent contre eux-mêmes car ce monsieur exacerbe les risques d’éclatement d’une guerre intérieure : il promeut la déconstruction de la France et donne une tape sur le dos à toutes les forces de destruction.
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Chronique du 27/10/2021 : Don Quichotte de Tourcoing
M.Darmanin nous a habitué à des communiqués triomphalistes à chaque fois qu’un commissariat est attaqué au mortier ou qu’un policier est visé par des tirs. Pour lui, toute humiliation de la police est une victoire, car il s’agit d’une répercussion de sa croisade contre la drogue.
Curieuse croisade sans étendard, sans foi et sans armée.
Personne n’ a entendu parler de cette guerre contre la drogue, à part le cabinet du Ministre. Pas de plan, pas de buts de guerre, pas de mobilisation, pas de territoires à conquérir.
M.Darmanin ne fait pas la guerre aux dealers. Il nous fait la guerre à nous en se moquant de notre bon sens et de notre dignité. Sa communication nous fait tourner en bourrique. Les reculades de sa police sont autant de coups de poignard dans notre fierté : un policier humilié représente le rabaissement de la France entière.
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Chronique du 26/10/2021 : le climat a bon dos
De plus en plus, les médias et les bobos veulent nous habituer à croire que les changements climatiques rendent inéluctables les mouvements migratoires. Après « une chance pour la France », l’immigration de masse serait la conséquence naturelle du réchauffement, lui-même intégralement causé par l’homme occidental bien entendu…
C’est tellement bête et absurde comme raisonnement que j’ai peine à croire qu’il se diffuse aussi vite dans l’opinion publique. En effet, les immigrés fuient la mauvaise gouvernance, pour le dire autrement ils fuient les mauvaises élites qui pillent leurs pays d’origine et éradiquent leurs chances d’y vivre dignement. Vous voulez des exemples ? Tracez une ligne qui démarre à Casablanca et s’étend jusqu’au Caire avant de plonger vers les profondeurs de l’Afrique noire, à la hauteur de Kinshasa. Dans cet arc de la mauvaise gouvernance, règnent la corruption et l’injustice : les deux ingrédients de l’immigration. Les départs sont d’autant plus aisés de nos jours que les immigrés « ne quittent plus vraiment leurs pays » : ils voyagent du Mali vers la diaspora malienne en France, du Rif vers la diaspora rifaine en Hollande, de l’Afghanistan vers la diaspora afghane à Paris… Les diasporas organisent et aiguillent les migrations. Dans mon village marocain, nombre de mariages blancs ont permis à des « cousins » de Toulouse ou de Nantes de faire partir des jeunes filles ou des jeunes hommes ! Détail important : notre village est féministe, les mariages blancs sont souvent le fait de jeunes musulmanes de France qui vendent les papiers français aux jeunes désœuvrés marocains.
Nous sommes fatigués de la bêtise des bobos. Ils n’ont rien compris au monde et compensent leur ignorance par une arrogance toute épreuve. Ils veulent accueillir les immigrés avec l’argent emprunté à Mme.Merkel ! A ce stade, il ne s’agit plus de générosité, mais d’irresponsabilité.
Ces précieuses ridicules qui peuplent les rédactions et les classes dirigeantes sont convaincues de rendre service aux Africains et aux Maghrébins alors qu’elles ne font que ruiner leur pays. Nous rendre service, c’est nous obliger à faire le changement politique chez nous : au Maroc, en Algérie et au Sénégal. Nous rendre service, c’est conserver la France telle qu’elle est : belle, humaniste et rayonnante. Si vous la transformez en une annexe de Marrakech, nous n’aurons plus de référence. Nous ne voulons pas que le tiers-monde s’installe en Europe, nous voulons que l’Europe demeure un havre de raffinement et de sophistication.
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Chronique du 25/10/2021 : le cirque
L’immigration est un business nord-sud. Les pays du sud en ont fait un véritable secteur économique. Au Maroc, l’on parle de 7 milliards d’euros/an au seul titre des transferts financiers de la diaspora. A ce rythme, il n’y aura bientôt plus besoin de travailler ou de faire des réformes : il suffira de « placer » des milliers de jeunes chaque années à Paris, Berlin et Rotterdam. Pour les pays du nord, l’immigration amène une main d’œuvre peu onéreuse à des secteurs en mal de productivité : le BTP, une certaine agriculture, la restauration parisienne. Mieux encore, parmi les migrants se faufilent les voyous et les monstres qui se chargent chaque jour de rabaisser le peuple de souche et de le terroriser. Bingo ! Le migrant est doublement utile à l’oligarchie : il réduit ses coûts et lui permet de mater le mâle de souche, le germe de toutes les contestations sérieuses, le dernier segment de la société qui se préoccupe encore des prix de l’immobilier et du salaire minimum. Les autres, les fameuses minorités, préfèrent s’inquiéter du taux de mélanine dans le sexe…
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Chronique du 22/10/2021 : le visiteur malvenu
La vidéo de ce jour a été largement inspirée par les anecdotes rapportées par David Galula de son passage en Algérie. En voici une en droite ligne avec sa vision originale et décapante de la pacification.
Le visiteur malvenu
La population a des liens avec la guérilla, bien malgré elle dans la plupart des cas. Elle doit offrir gîte et nourriture à des combattants qui n’utilisent ni uniformes ni badge d’identification. Aux soldats de Galula il est presque impossible de dire qui est qui, faire la différence entre civils et insurgés. Au tout de début de la pacification, Galula recommande de nouer des liens avec la population, non pour se montrer gentils ou amicaux mais pour habituer les villageois à voir leurs mouvements contrôlés. Comment y parvenir sans soumettre les civils à des conditions de vie insupportables ?
Certains proposeront de les enfermer dans des villages dits sécurisés. En Malaisie, les Anglais ont obligé les paysans à vivre dans des hameaux stratégiques entourés de barbelés et fermés hermétiquement la nuit. L’idée est de séparer les rebelles des habitants donc les priver de riz, de pénicilline, de vêtements propres et de renseignements sur le mouvement des Anglais.
En Algérie, les autorités créent des camps de regroupement (appelés aussi village pilote) où les fellahs passent la nuit. Le jour ils peuvent labourer leurs champs. Dans certains cas, leurs terres sont déclarées zones interdites et les paysans condamnés au chômage. Pendant la guerre d’Algérie, d’immenses superficies seront vidées de leurs habitants ; l’armée y a le droit de tirer à vue. Les riverains sont obligés de fuir vers les bidonvilles d’Alger ou se regrouper dans les villages que la France monte à la hâte. On parle de 2 millions de déplacés (sur 10 millions d’habitants). Galula rejette ces « solutions », elles lui paraissent contreproductives car susceptibles d’aliéner la France un peu plus la population. Comment susciter le respect et la loyauté de celui dont vous détruisez le mode de vie?
Dans son secteur, Galula recense minutieusement et périodiquement la population. Ses équipes visitent chaque maison et peignent à la chaux le nom du chef de famille et le nombre d’habitants. Le tout est consigné dans un carnet et les données seront mises à jour au travers de visites impromptues. Entrées et sorties sont détectées par ce biais. Si un jeune rejoint le maquis, Galula l’apprend vite et met sa famille sous surveillance. Il y a fort à parier que d’autres départs auront lieu parmi les frères et cousins sans oublier que ceux qui seront restés dans le village pourront offrir le gite à des rebelles le cas échéant. De nos jours, ces techniques seraient inacceptables car trop intrusives mais nous sommes dans les années 1950 et tous les jours des bombes éclatent tuant européens et musulmans. Quand une famille reçoit une visite elle doit la signaler aux Français (si le visiteur passe la nuit). Autrement, Galula confisque un mouton ou une chèvre, propriété de la famille, qu’il fait sacrifier sur le champ. La viande est distribuée aux nécessiteux. Ainsi, le message passe immédiatement, sans attendre les médiations et les lenteurs de la justice officielle. D’ailleurs, il n’existe aucun texte pour sanctionner ce genre de situation, chaque officier improvise comme il peut dans son sous-quartier.
Le système fonctionne à merveille. Trop bien même. Un jour, un homme kabyle souhaite rendre visite à son cousin. Galula est à son P.C quand des villageois lui amènent spontanément l’intrus. Les soldats prennent les renseignements nécessaires et le libèrent. Un peu plus tard, d’autres riverains ramènent le malheureux. Galula le libère à nouveau. Le pauvre voyageur reviendra une troisième fois au poste, toujours escorté par des villageois qui ne veulent pas perdre leur mouton ! Galula ordonnera le transport du visiteur par jeep pour qu’il puisse enfin se réunir avec sa famille.
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Chronique du 14/10/2021 : S’assimiler à quoi ?
Superman sera bisexuel. 007 sera représentée par une femme. La cérémonie des César exhibe des actrices à poil et couverte de tampons hygiéniques. Macron prend des jeunes délinquants au torse nu dans ses bras. La France a instauré la PMA pour lesbiennes, excluant le mâle du processus de reproduction. La loi de bioéthique autorise le croisement de cellules animales et humaines… Et la liste des horreurs est longue.
Quel individu dans la parfaite maîtrise de ses facultés mentales voudra s’assimiler à la civilisation occidentale ? Quelle personne raisonnable et saine désirera se rallier à cette bande de dingues ?
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Chronique du 15/10/2021 : Pinocchio fait du journalisme
La presse française n’est pas capable de comprendre ce qui se passe dans les quartiers nord de Marseille ou la banlieue lyonnaise. Imaginez donc son incompétence en ce qui concerne les problèmes brésiliens… Pourtant, les correspondants locaux des grands journaux français s’autorisent à émettre des verdicts définitifs concernant le Brésil. Leur dernière bêtise en date concerne le prétendu scandale de la Prevent Senior, une assurance privée qui dispose d’une dizaine d’hôpitaux et de cliniques à São Paulo.
La Prevent Senior figure au cœur d’une cabale menée par ce que la classe politique brésilienne a de plus abject. On l’accuse d’avoir expérimenté sur les patients un « kit » thérapeutique à base de substances ultra-connues comme la choloroquine et l’azuthromicine. Foutaise ! On lui reproche en vérité d’avoir soigné les gens au lieu de les « sacrifier » comme du bétail en les intubant abusivement. Ma propre belle-mère a été sauvée d’une mort certaine par les médecins de la Prevent Senior, et ce à base du « kit » thérapeutique cité ci-dessus. N’en déplaise aux hystériques et aux obscurantistes. Âgée de 80 ans et porteuse d’une maladie chronique des poumons, la patiente a été récupérée d’extrême justesse par des médecins qui soignent au lieu de maltraiter. Des vrais médecins, pas des larbins à la solde des labos. Des vrais praticiens, pas des diplômés de médecine sidérés et terrorisés par la propagande.
De la santé des gens, la caste se fiche. Elle se sert de l’imbécilité généralisée des médias et d’une partie de l’opinion publique pour massacrer la Prevent Senior et l’obliger à quitter le marché. Elle dérange en effet car elle pratique des prix modérés : de 100 à 150 USD par mois tandis que la concurrence facture plus de 500 USD ! Il s’agit donc, à travers la cabale sanitaire, de se débarrasser d’un concurrent qui fait baisser les marges. Un concurrent qui a vu grossir sa base de clients depuis le début de la pandémie, grâce à ses prix et à sa bonne réputation.
Les correspondants des journaux français au Brésil, au lieu d’enquêter, participent de l’entreprise de désinformation. J’espère au moins qu’ils y gagnent quelque chose. Autrement, ils seraient juste incompétents, sourds et insensibles à ce qui les entoure.
Je préfère avoir affaire à Pinocchio plutôt qu’à un âne imbu de lui-même.
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Chronique du 13/10/2021 : le grand déclassement
L’époque est à la dégradation de l’homme européen et occidental. D’une part, l’immigration et la sacrosainte diversité le banalise, faisant de lui un « être humain » comme les autres admis à vivre parmi les nouveaux-venus, alors qu’il est chez lui et devrait jouir de la primauté accordée aux enfants du pays. Il est devenu un étranger comme un autre à Paris, Londres et Berlin. D’autre part, les mesures restrictives l’ont transformé en un « rat » de plus sur terre, tout bon à être pourchassé par la police (au nom du confinement) et à servir de cobaye de laboratoire. Il est un homme dégradé et vidé de toute singularité.
Descends de ton piédestal, baisse la tête (devant la racaille) et tends le bras (devant le médecin)…comme tout le monde. Du grand déclassement.
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Chronique du 11/07/2021 : la démocratisation de la mort
Macron veut promouvoir une initiative européenne pour interdire la peine de mort au niveau mondial. Quelle drôle d’idée de la part d’un chef d’État dont le pays « élimine » 250 000 grossesses par an ! La France n’est pas ce que l’on pourrait appeler un modèle en matière de protection de la vie, loin de là. 250 000 IVG, bien qu’ils soient légaux au sens de la loi, sont 250 000 vies empêchées, pour ne pas dire tuées.
Sur dix ans, ce sont 2,5 millions de vies qui ont été éliminées. Ça donne le vertige !
La France a renoncé à tuer les criminels irrécupérables, mais n’hésite pas une seconde à tuer les embryons innocents. Cruelle coïncidence : l’instauration de l’IVG a précédé de quelques années à peine l’abolition de la peine de mort (1981). On dirait qu’il eut un passage de relais occulte, l’on s’est déchaîné sur les enfants au lieu de se déchaîner sur les tueurs et les psychopathes.
En réalité, chaque société a un côté sombre, mortifère et cruel. La sagesse (deux mille ans de civilisation à vrai dire) commande de le canaliser, non de le refouler. Jadis, nous canalisions la pulsion de mort dans la chasse, la corrida et la punition des criminels. De nos jours, nous nous infligeons la mort à nous-mêmes : l’utérus est devenu un lieu de mort.
La peine de mort n’a pas disparu, elle a quitté les mains du bourreau pour atterrir entre celles des femmes. Notre société a brisé la barrière morale qui sépare le bourreau (au visage caché par la cagoule) des citoyens. Au final, les femmes et les hommes sont devenus des bourreaux, avec tout ce que cela implique comme blessure narcissique et dégradation morale. Quel immense déclassement de la personne humaine ! Où est le progrès ? Moi, je vois un recul inquiétant dans cette confusion des rôles.
Les voyous aussi ont récupéré le privilège de donner la mort, auparavant réservé à l’État. Ils tuent pour des motifs crapuleux ou au nom de la religion, et personne n’y trouve rien à dire.
Pour toutes ces raisons, Macron devrait éviter de donner des leçons de « vie » à la terre entière.
P.S je ne suis pas contre l’IVG, je suis contre sa massification qui confine à la transformation de la société en un repère d’homicides.
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Chronique du 08/10/2021 : 007
Je vous conseille vivement de voir le dernier 007. Il s’agit d’un spectacle efficace et plaisant. Nous sommes loin du grand cinéma bien entendu, mais nous ne bouderons pas notre plaisir devant ce cinéma populaire qui ne se prend pas au sérieux et s’adresse à toute la famille. Profitez-en vite avant que la patrouille politiquement correcte ne le mette à sac. Ce saccage est prévu pour le prochain épisode où James Bond sera remplacé par une femme issue de la diversité.
Parlons-en de la diversité. James Bond sauve le monde (of course) en collaborant avec la CIA. Quoi de plus normal entre Anglo-saxons qui, dès qu’il s’agit de choses sérieuses, se replient sur leur civilisation et leur ethnicité. Point question de diversité et d’ouverture lorsqu’il s’agit de contrer la Chine dans le Pacifique : l’alliance AUKUS, pour Australie-Royaume Uni- Etats Unis, en est l’incarnation parfaite. Au passage, cette alliance a privé la France, d’une manière fort inamicale, de 56 milliards d’euros au titre des sous-marins australiens.
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Chronique du 07/10/2021 : Le peuple n’a pas toujours raison
Méfiez-vous des élites, elles nomment « populiste » quiconque ose redonner à la démocratie un peu de son essence qui est la souveraineté du peuple. Nos élites n’acceptent la démocratie que lorsqu’elle tourne le dos au peuple et agit contre ses intérêts. La démocratie libérale se nourrit de l’impuissance des classes populaires et des classes moyennes. Notre division, notre affaiblissement, notre abrutissement sont l’oxygène du système.
Méfiez-vous du peuple, il se vend pour pas grand-chose, il aime se faire cocufier et a la mémoire courte. Notre peuple a accepté le grand remplacement pendant quarante ans. Il a été acheté par les élites au moyen de la Coupe du Monde de 1998 où a été mise en scène la fable de la diversité heureuse. Le peuple n’a pas levé le petit doigt contre le laxisme pénal, il ne fait rien d’ailleurs contre cette politique scélérate aujourd’hui. Il attend qu’on lui vienne en aide… Il attend le sauveur, tandis que ses enfants se font massacrer.
C’est à désespérer.
Les considérations ci-dessus ne doivent pas vous faire haïr le peuple. Non. Il convient de le prendre sous son aile et de le protéger contre lui-même, avec bienveillance et abnégation. Tel est le rôle des bonnes élites.
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Chronique du 05/10/2021 : la politique, c’est raconter une histoire
La chronique de ce jour s’inspire de ces deux phrases :
« Les histoires ont le pouvoir d’envoyer les enfants au lit et les soldats à la guerre »
Jens Eder, chercheur en audiovisuel et professeur d’art dramatique
« Dites-moi des faits et je vais apprendre. Dites-moi la vérité et je vais croire. Mais, si vous me dites une histoire, elle vivra à jamais dans mon cœur »
Proverbe amérindien
Quiconque veut faire de la politique doit raconter une histoire puissante et engageante. On n’obtient pas le changement, on ne met pas les gens en mouvement avec des statistiques et des indicateurs.
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Chronique du 04/10/2021 : Non-lieu
Quand je vois un homme ou une femme masqués, je vois une non-personne.
Quand je me balade dans la rue parmi les gens masqués, je me trouve dans un non-lieu.
Ils ont effacé la diversité. Les nains et les eunuques qui nous gouvernent ont éradiqué la diversité des visages et des sourires. Ils ont uniformisé les identités. Brésiliens, Français, Espagnols, Arabes, nous sommes tous pareils avec nos muselières sanitaires marqués du logo 3M. Quelle dégradation de l’humain ! Quelle disgrâce !
Pas la peine de voyager : impossible de se dépayser. Tous les lieux se ressemblent. Ce sont des non-lieux car ils sont vides de ce qui importe le plus : l’humain.
O civilisation qui a tué l’interaction entre les individus, ô civilisation qui a interdit le baiser, le sourire et l’accolade, il ne te reste plus qu’à brûler en enfer !
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Chronique du 01/10/2021 : Quand l’Occident sonne creux
Cela fait au moins soixante ans que l’Occident « emmerde » la planète entière au nom des droits de l’homme. La France s’y est prise plus tôt, elle qui donne des leçons de Liberté, d’Egalité et de Fraternité depuis 1789.
Tout ça pour quoi ? Pour se confiner honteusement dès l’apparition du virus, pour obliger les gens à porter le masque, pour transformer les citoyens libres en cobayes ?
L’Occident a eu peur, alors il s’est sabordé. Quelle honte ! Les musulmans aussi ont peur, ils ont peur du Jugement Dernier. Ils oppriment les femmes et les homosexuels pour ça. Qu’allez-vous leur dire la prochaine fois que vous leur donnerez des leçons de démocratie ? Vous êtes au même niveau qu’eux : vous méprisez la liberté car votre peur vous domine. (et entre nous, je préfère avoir peur du supplice de l’Enfer que du virus)
L’Occident opprime au nom du Bien Commun, la fameuse solidarité qui oblige les uns à masquer leur visage et les autres à se faire piquer une, deux voire trois fois. Les musulmans aussi oppriment au nom du Bien Commun. Dans leur vision du monde, une société harmonieuse est une société où la femme est voilée et où elle hérite moins que l’homme.
Très sincèrement, il y a de quoi désespérer de l’Occident. Tout ça pour ça ? Autant de bruit, d’indignation et de bons sentiments pour s’écraser aussi honteusement…
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Chronique du 30/09/2021 : Quand les contre-maîtres s’emparent du débat démocratique
Ils sont insupportables et présomptueux. Ils sont la quintessence de notre époque où l’équipage du Titanic s’autorise à donner des cours de pilotage après le naufrage !
Je me réfère aux vérificateurs que les médias nomment « fact checkers », expression horrible importée de l’Anglais comme une recette de hamburger saturé de gras et de sucre, copiée sur le site web d’une chaîne de malbouffe américaine. Nos vérificateurs crânent et donnent des leçons alors qu’ils sont vides de l’intérieur. Aucune culture, aucune production littéraire ou artistique, aucun bagout. Juste l’assurance d’être soutenu par son maître à chaque aboiement. Définition du chien de garde. Vous me direz que le berger allemand a une certaine noblesse, le vérificateur lui compense en traitant le public avec condescendance, confondant le mépris avec le sang bleu. Il n’est rien d’autre au fond qu’un contre-maître dans une plantation. Il est comme nous, un esclave, mais il s’obstine à cacher sa servitude en nous traitant comme des animaux.
J’invite les hommes et les femmes politiques véritables à s’affranchir de l’empire des contre-maîtres et autres tâcherons de l’information. Qu’ils quittent le plateau à chaque fois que l’antenne est donnée aux stagiaires arrogants qui trouvent dans wikipedia les réponses à tous les problèmes. J’invite les chefs naturels à restreindre le débat démocratique aux seules voix légitimes à les censurer : les élus, les intellectuels (les vrais, pas les baudruches sponsorisées par les états étrangers et les lobbies) et les citoyens libres. Un chômeur peut être un citoyen libre, s’il parle en son nom. Un vérificateur est un salarié servile qui surveille le troupeau. Qu’il soit rassuré cela dit, nous le recevrons les bras ouverts s’il s’affranchit. Contrairement à ses maîtres, nous ne sommes ni intolérants ni sectaires.
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Chronique du 29.09.2021
L’assimilation naturelle
Le Brésil est une véritable machine à assimiler. Ici, l’étranger n’a pas le choix : soit il s’assimile, soit il meurt. Impossible ou très difficile de rester soi-même et de s’enfermer dans une bulle identitaire dans ces contrées. Il en va de la survie de la personne, car la société brésilienne ne parle pas de langue étrangère, elle ne fait pas de place aux faibles et aux déshérités, elle repose sur les relations interpersonnelles. Là où en France, on peut dire « merde » au pays d’accueil et fréquenter l’hôpital et obtenir les allocations ; ici, il est strictement impossible de gagner son pain sans tisser des liens avec des Brésiliens qui vont vous ouvrir les portes de l’Etat, de l’hôpital et des entreprises.
Par ailleurs, le Brésilien, par sa personnalité , coupe court à toute velléité « impérialiste » de telle ou telle diaspora. Tu dis à une brésilienne que sa jupe est trop courte, son mari ou son ami risque de te remettre à ta place à l’aide d’un revolver. La violence endémique d’ailleurs dissuade les « loups isolés » et les « racailles », car la mafia ne tolère pas qu’un étranger brise son monopole des crimes et des délits.
Enfin, et c’est une vérité qui dérange, les Arabes installés au Brésil ne sont pas des Maghrébins. Il s’agit de Libanais et de Syriens, des gens capables de former des noyaux d’excellence partout où ils se trouvent. Ils sont portés sur les études supérieures, excellent dans le commerce et la banque. Ils ont tellement réussi qu’ils ont fait élire plusieurs maires à São Paulo (une ville de onze millions d’habitants) et un président de la République ! Parmi les Libanais et les Syriens, relativement peu de musulmans aussi. A titre personnel, je crois que l’Islam ne pose aucun problème quand il est en minorité et quand il est concurrencé par d’autres communautés. Chez les Libanais et les Syriens du Brésil, les maronites sont en concurrence avec les sunnites qui courent après les chiites etc. Tous sont en concurrence avec les juifs venus d’Europe de l’Est, les Japonais de São Paulo, les Coréens, les noirs et les Indiens. C’est la concurrence entre les communautés qui oblige les uns et les autres à cesser de « déconner » et à donner le meilleur d’eux-mêmes. En France, plusieurs immigrés ont le luxe de « déconner » car la CAF paye et rattrape leurs bêtises : au Brésil, ils mourraient de faim.
Le Brésil est donc une terre promise de l’assimilation, au point où les gens oublient d’où ils viennent au terme de deux générations. On touche ici le drame de l’assimilation : c’est un abandon de ses ancêtres pour en gagner d’autres. Ainsi est la vie, il n’y a pas de déjeuner gratuit.
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Chronique du 28/09/2021 :
La magie du Brésil
Le Brésil est un pays formidable, réellement magique, aussi magique qu’il n’est possible de l’imaginer. Voyez vous-mêmes : la semaine dernière, une délégation brésilienne s’est rendue à New York pour participer à l’Assemblée Générale des Nations Unies ; Bolsonaro sa femme, son fils et plusieurs ministres en ont fait partie ; à la fin du séjour, trois membres de la délégation ont attrapé le virus chinois et sont placés en quarantaine ; tous ces malades ont été dûment vaccinés pourtant ; le président, lui, revient au Brésil frais et dispo, il « teste » négatif au virus chinois, alors qu’il n’est pas vacciné et qu’il ne se prive pas de bains de foule à visage découvert. La magie du Brésil !
Mieux encore, la presse brésilienne se déchaîne contre le président ces temps-ci car il a déposé un projet de loi contre la censure exercée par les réseaux sociaux. Selon le texte du président, il convient à la justice brésilienne et à elle seule de restreindre la liberté d’expression si besoin, en application des textes en vigueur sur l’injure, la diffamation et la calomnie. Croyez-moi sur parole : les grands journaux font campagne en faveur de la censure préalable, ils font pression sur le Congrès pour qu’il maintienne entre les mains des réseaux sociaux (américains) le droit de faire taire journalistes, militants et simples citoyens. La magie du Brésil !
Plus le temps passe, plus je me dis que la France aussi est un pays magique. Voyez les dérogations données par l’illustre Macron aux parlementaires, policiers et camionneurs : pas besoin de passe sanitaire ni de vaccin obligatoire. Et ça passe crème, personne ne se plaint et ne crie au deux poids deux mesures, c’est magique !
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Chronique du 27.09.2021
A quoi servent les modérés ?
Zemmour n’est peut-être pas le candidat idéal, mais il a le mérite de proposer un traitement au problème français. Tout le monde se plaint tout le temps, tout le monde critique les politiques pour leur manque d’audace, mais personne n’admet qu’un début de solution soit proposé. Zemmour pose la question des prénoms, les gens se drapent dans le voile de l’indignation et montent sur l’Olympe de l’humanisme pour l’accuser d’extrémisme et de radicalité. Mais, qu’ont-ils à proposer à part maintenir le statu quo ? Rien.
Ils me rappellent les aficionados du « lap dance » : ils s’assoient confortablement dans un sofa, ils regardent les femmes se dénuder, ils les laissent se frotter contre eux mais refusent de les toucher. J’admets l’intérêt de la pratique (à chacun son fétiche !) mais un adulte se mouille. Un adulte n’est pas neutre, il ne vit pas dans le cocon confortable de sa zone de confort. Une chose est de pratiquer la modération, une autre est d’entrer en panique à chaque fois que l’on risque de déplaire.
Et le problème français, ce cancer du séparatisme, est si grave qu’il nécessite des solutions déplaisantes. On ne traite pas un cancer avec des câlins.
Chez Sonia Mabrouk hier dimanche, Zemmour a été fustigé parce qu’il ignorerait l’existence et la force des musulmans modérés. La bonne blague ! On les a vus manifester après la mort de S.Paty ? On les a vus remettre de l’ordre dans les mosquées salafistes ? D’ailleurs, où sont leurs lieux de culte que je leur rende visite ? On les a vus prendre le contrôle des instances représentatives du culte musulman ?
Je les aime beaucoup les musulmans modérés, ils sont peut-être même la majorité des musulmans de France. Mais, ils « ne servent à rien » car ils ne sont ni déterminés, ni engagés (rappelez-vous il faut se « mouiller »), ni organisés.
Cela dit, Zemmour devra les organiser ou plutôt organiser parmi eux une couche qui défendra son approche et dédramatisera ses idées. Nous savons que ces musulmans-là existent, il revient à Zemmour de les encourager à sortir du bois, à leurs risques et périls.
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Chronique du 24.09.2021
Mélenchon et le fascisme 2.0
JL.Mélenchon agite son concept de créolisation comme quelqu’un qui vient de découvrir la poudre. On a envie de lui répondre que l’homme a déjà mis les pieds sur la Lune et qu’il est inutile de se pavaner sur les plateaux TV avec l’air de celui qui s’apprête à révolutionner le monde des idées.
La créolisation est un concept faible et dangereux. Voici pourquoi :
Tout d’abord, la France n’est pas le Brésil et n’a pas vocation à le devenir. Elle n’est pas non plus la Jamaïque ou la Barbade. Elle a son identité et son exceptionnalité. Il convient de les conserver au nom de la Diversité dont les amis de Mélenchon aiment tellement se gargariser. La diversité, c’est une Europe des différences où un Espagnol est un Espagnol, reconnaissable à mille mètres de distance et où un Italien du Nord n’est pas identique à un Sicilien. Or, Mélenchon veut effacer ces différences et installer une civilisation unique qui serait l’équivalent d’une méga-favela où les gens se ressemblent tous : plus ou moins africanisés et plus ou moins clochardisés.
D’où vient cette haine de soi ? Est-ce que la France telle qu’elle est ne convient par Mélenchon ? Pourtant les touristes, par dizaines de millions, lui rendent visite chaque année et y laissent une fortune de l’ordre de plusieurs milliards d’euros que ce soit dans ses restaurants, ses hôtels ou ses musées. Que Mélenchon ait pitié des touristes japonais et chinois puisqu’il n’a aucune pitié pour les pauvres Français !
La créolisation est une méthode comme une autre pour former un peuple. Ce n’est pas la méthode choisie par le Nigéria, le Sénégal et la Chine. Pourquoi vouloir imposer la créolisation aux Français et en exempter les autres peuples ?
Mélenchon n’est pas sans savoir que la créolisation vécue aux Antilles et en Amérique Latine est la fille du grand remplacement et du viol de masse. On a créolisé parce qu’il fallait « fabriquer » des êtres humains nouveaux pour prendre la place des Amérindiens. Qu’ont fait les Normands aux Antilles Françaises au XVII° siècle ? Ils ont « génocidé » les autochtones. Puis, ils ont amené les Noirs pour les remplacer. Il s’est passé la même chose à Bahia au Brésil. Les rescapés parmi les Indiens ont dû donner leurs femmes comme objets sexuels aux vainqueurs de la lutte biologique. D’où l’apparition de métis noir et indien ou bien blanc et indien : le fond biologique de la population de l’Amérique du Sud. Ce sont eux les vrais créoles, ce sont eux la synthèse de la rencontre entre les civilisations. Ces êtres nouveaux (magnifiques à plus d’un égard) sont la matière humaine de la nouvelle civilisation (créole) qui semble tellement plaire à Mélenchon. Sauf qu’il veut nous faire oublier qu’elle est née d’un crime originel… Est-ce cela qu’il veut pour la France ? Le remplacement d’un peuple par un autre et la fécondation forcée de ses femmes par les vainqueurs ?
Ceci évoque plutôt le fascisme que le progressisme ! Quand je vous dis que les nouveaux fascistes auront les habits de la bien-pensance et de l’amour universel… Tous les fascistes rêvent d’un homme nouveau, les fascistes 2.0 le veulent multiculturel, c’est leur seule originalité.
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Chronique du 23.09.2021
L’homme inutile
Nous sommes gouvernés par des gens qui ont les mains tachées de sang. C’est symbolique bien sûr (quoique…). Au Nord, l’idéologie dominante a décrète que l’inutilité de l’homme blanc qui ne sert plus à rien car les usines sont fermées et que la croissance est derrière nous. L’homme blanc, devenu inutile, est « accompagné » vers la sortie de l’Histoire : il est ridiculisé par les médias (le « beaufe »), il est stigmatisé (le raciste, l’homophobe, le machiste), il est agressé par le voyou, il est remplacé par le migrant. Cela s’appelle un crime contre le peuple. C’est le crime originel du progressisme.
Au Sud, un autre crime est commis. Il consiste à dire aux jeunes qu’ils ne servent à rien et qu’ils n’ont aucun avenir. Ils n’ont plus qu’à déguerpir pour devenir des mendiants en Europe (ou plutôt des MNA). Les élites arabes et africaines sont sans pitié avec la jeunesse : elles la mettent dehors avec une tape dans le dos. Ça aussi, c’est un crime contre le peuple.
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Chronique du 22.09.2021
Marocain et patriote
Dans un débat récent, un identitaire français a demandé à un penseur marocain (naturalisé français) de s’occuper des problèmes du Maroc au lieu de s’exprimer sur les sujets franco-français.
Que répondre à ça ?
Impossible de taxer l’identitaire français de racisme ou de xénophobie : ce serait employer les mêmes arguments que la gauche et éviter le débat en diabolisant autrui.
Je crois sincèrement que l’on peut aimer la France et la défendre sans être pour autant Français ni encore moins Français de souche, et ce pour trois raisons :
La France est un patrimoine universel. Si elle disparaît ou se dégrade, l’humanité entière sort perdante. Telle l’Amazonie ou le pôle arctique, il faut en prendre soin car elle rend un service inestimable à tous les êtres humains quelle soit leur origine. La France est le « poumon » de la planète pour les questions de Liberté et d’Egalité et de Solidarité. En tout cas, c’est sa vocation. Il est donc normal qu’un peul ou un berbère se sente concerné par sa préservation.
Ensuite, il faut poser la notion de « droit au dépaysement ». Moi, très sincèrement je veux que la Normandie reste égale à elle-même et qu’elle ne ressemble pas à la Casamance ou à la Mitidja. C’est trop demandé ? Je suis attristé de voir que Paris a de plus en plus le visage de Casablanca et de Bamako avec ces hommes désœuvrés et hagards et ces femmes enturbannées. Oui, le droit au dépaysement est un droit de l’homme à préserver absolument ! Sa défense motive en grande partie mon engagement. Il s’agit de préserver la diversité du monde : que Rio de Janeiro demeure brésilienne et tropicale, que Paris demeure française et européenne, que Fez demeure arabe et andalouse. D’ailleurs, c’est la demande fondamentale de tous les touristes : on voyage pour se dépayser par pour se retrouver dans une soupe multiethnique imbuvable.
Enfin, si les Français autochtones avaient défendu leur pays comme il se doit, les immigrés patriotes et les étrangers francophiles n’auraient pas eu besoin de s’engager. La défense de la France est devenue une affaire internationale (comme la guerre d’Espagne jadis) car les Français de souche ont failli. Nous venons en renfort.
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Chronique du 21.09.2021
Du (véritable) patriarcat
Il est commun d’associer les Talibans, Daesh et Al Qaeda au patriarcat. L’image de ces femmes réduites à des êtres bâchés nous force à penser que l’islamisme est une forme extrême du patriarcat ou plutôt de l’hétéropatriarcat pour utiliser un terme « woke-compatible ». Il n’en est rien en réalité.
En effet, l’islamisme est une défaite du patriarcat, compris comme la toute-puissance du père de famille sur sa femme et ses enfants. Les Talibans par exemple se fichent complètement de ce que pense le mari de la conduite de sa femme ou le frère du comportement de sa sœur. La femme n’appartient plus à sa famille, elle appartient à l’émirat islamique qui se saisit de son corps pour le châtier, le détruire ou l’utiliser à des fins sexuelles. Le taliban enlève les filles (célibataires ou pas) au vu et au su de leurs hommes qu’ils soient chefs de famille, de clan ou de tribu.
Il s’est passé la même chose en Syrie et en Irak avec Al Qaeda (2004-2010) et Daesh (2011-2018 à peu près). Les jihadistes (souvent étrangers) ont humilié les chefs de tribu sunnites les forçant à fuir en Jordanie ou en Turquie, ceux qui sont restés ont dû donner leurs filles en mariage (forcé) aux jeunes terroristes.
C’est la rage ressentie par les leaders tribaux sunnites à l’égard des jihadistes étrangers qui a permis aux Américains (sous le commandement du Général Petraeus) de défaire al Qaeda en Irak entre 2007 et 2009. Le sheikh Al Sattar de la région de Ramadi (ouest) en a eu marre de l’arrogance d’Al Qaeda et a fait équipe avec les Américains pour la déloger et rétablir enfin son pouvoir c’est-à-dire son emprise sur les corps des hommes et des femmes de sa tribu. Comme quoi, le patriarcat ou plutôt la restauration de celui-ci a contribué à infliger une défaite stratégique à Al Qaeda. Bien entendu, Al Sattar avait d’autres motifs de faire équipe avec les Américains : la fibre nationaliste (contre les terroristes saoudiens, afghans et tchétchènes), la volonté de se venger (les terroristes ont tué son père) et l’intérêt financier (les Américains ont versé de l’argent à ses hommes et probablement à lui aussi).
Il convient de garder ce souvenir à l’esprit dans notre mal nommée guerre contre le terrorisme et qui est en réalité une guerre contre la révolution islamiste. Il s’agit d’une véritable révolution car elle chamboule la structure familiale et déconstruit radicalement les sociétés traditionnelles arabes et musulmanes.
Je dis ça à l’attention de ceux qui veulent vraiment vaincre l’islamisme. Ceux qui veulent vendre des armements et amuser la galerie peuvent continuer à déployer des drones et des commandos dans le désert comme un enfant joue à la guerre sur un bac un sable.
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Chronique du 20.09.2021
La Diversité, maladie de la démocratie
Plusieurs voix s’élèvent contre l’offensive d’Éric Zemmour en lui reprochant d’ignorer les véritables préoccupations des Français. Elles avancent que les Français sont inquiets de l’érosion du pouvoir d’achat, de la hausse du chômage et du changement climatique. L’Islam et l’immigration seraient des problèmes parmi d’autres.
C’est drôle : les mêmes n’ont pas dit un mot lorsque Macron et Castex ont éteint les lumières sur le débat public pour cause de pandémie. Cela fait presque deux ans que le covid est la seule priorité que le gouvernement daigne aborder, le seul problème dont il se sent responsable.
Taquinerie à part, la question est extrêmement intéressante sur le fond. En effet, la diversité est une machine à polluer le débat public : elle intoxique l’agenda politique et détourne l’attention des sujets les plus nobles et fascinants. Elle met sur le devant de la scène des thèmes à la charge symbolique explosive et d’autres, moins sensibles, mais tout à fait stériles.
En tête des sujets explosifs qui phagocytent le débat : l’islamisme et l’ensauvagement. Ce sont deux « cadeaux » que l’immigration a fait à la France. Par leur nature, ils déstabilisent totalement la société qui se retrouve, pour la première fois depuis longtemps, confrontée à la Peur. La peur primaire que ressent la proie face à son prédateur, la peur de perdre son habitat et son territoire ; la peur de la femme face au risque du viol ; la peur de l’homme qui mesure qu’il ne peut plus défendre sa famille d’une agression extérieure, ce qui le rend absolument « inutile » sur le plan symbolique ; la peur causée par le spectre de la mort violente pour des raisons futiles (le « mauvais regard »), la terreur suscitée par le fanatisme religieux et la perspective d’une guerre religieuse sur le sol français. N’oublions pas que la France est un pays de guerre civile : les Huguenots contre les Catholiques, les révolutionnaires contre les monarchistes, Vichy contre la gauche. Tous ces conflits ont été habités par le fanatisme idéologique et religieux, cette expérience a laissé des traces, et elles sont réveillées à chaque « escarmouche » entre le peuple de souche, déchristianisé, et le peuple immigré, majoritairement musulman.
Cette peur s’empare des esprits et des cœurs. Elle relativise tous les autres sujets, même les plus structurants comme la politique énergétique ou environnementale. La peur nous « dégrade » et nous remet à notre condition animale : je survis ou pas ? je suis une proie ou bien un prédateur ?
Impossible de demander aux passagers du bus de Bayonne dont le chauffeur a été lynché par des jeunes immigrés de se préoccuper du changement climatique ! Ils ont été durablement traumatisés et exigent que justice soit faite avant de penser à autre chose. Impossible de demander à une femme qui se fait harceler dans la rue du matin au soir de se passionner pour des questions d’urbanisme ! Quand l’intégrité physique et morale est en jeu, les sujets techniques deviennent soudain étonnement lointains et futiles.
D’autres sujets moins dramatiques polluent tout autant les esprits des Français et les détournent des grandes questions de notre époque. Je pense par exemple aux querelles minables sur la représentativité et qui se réduisent au final à calculer le taux de mélanine dans le sexe de l’ange. Quand on ne se chamaille pas sur les « discriminations », on se dispute sur les violences policières prétendument infligées à un voyou. L’on perd un temps « de dingue » sur des polémiques stériles impliquant des racailles dont le Q.I et la contribution sociale sont nulles.
Parmi les questions minables, il y a le sujet du Ramadan. La France, au lieu de réfléchir à la relation avec la Chine ou à la conquête spatiale, se retrouve à aménager les horaires des écoles ou à modifier les dates des examens académiques. L’on peut dire la même chose de la fête du mouton et de ses querelles éternelles sur la protection des animaux, les lieux d’abattage et l’hygiène. Ça ne vole pas très haut…
Donc si l’on veut réellement renouer avec les sujets qui importent vraiment, il convient de régler le problème de l’immigration. Sinon, la France aura de moins en moins de temps et « d’espace cerveau disponible » à consacrer aux enjeux qui en valent vraiment la peine.
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Chronique du 17.09.2021
Sexe et colonies
La chronique de ce jour est directement inspirée de mon dernier manuscrit consacré à la colonisation française. Extrait :
” Durant les vingt premières années de l’occupation française en Indochine (1860-1880), la syphilis a représenté la moitié des invalidations dans les hôpitaux. C’est une arme de destruction massive ! Une arme du faible, un missile à bas bruit qui décime l’armée conquérante.
Aussi, n’y-a-t-il aucune surprise à voir l’armée organiser elle-même des bordels militaires de campagne, installés près des casernes et soumis à un contrôle sanitaire strict. Les fameux BMC devaient éloigner les soldats et les officiers des femmes (et des hommes) à la santé douteuse. Peine perdue dans de nombreux cas car la tentation de l’interdit et de l’exotisme parle toujours plus fort que les admonestations des généraux.
En Indochine, la prostitution a pris une ampleur considérable afin de satisfaire une demande toujours soutenue soit en femmes européennes soit en femmes jaunes. Le « désir » européen a rencontré une offre locale agile qui a su s’organiser et garder une longueur d’avance sur l’administration coloniale. Elle a puisé dans une tradition ancienne de lupanars chinois (tenus par les Chinois expatriés au Vietnam) et japonais sans oublier les maisons closes annamites.
En 1931, il y avait 17 bordels régulés à Saigon (offrant des femmes indochinoises et européennes) contre des dizaines de maisons clandestines, de garnis, de fumeries d’opium où l’on pouvait trouver des filles, des théâtres chinois et autres maisons de chanteuses aux quatre coins de la ville. Impossible de réguler des endroits et de surveiller des corps qui par définition sont clandestins. A mesure que la municipalité tentait de contrôler l’incontrôlable, la prostitution s’est déplacée vers les banlieues et les campagnes, c’est-à-dire au-delà de la zone de contrôle de la police des mœurs. Il en va de même à Hanoi où les matrones et les filles se sont installées dans la zone suburbaine qui, en vertu du découpage administratif, dépendait du Protectorat du Tonkin alors que la ville en soi était colonie française à part entière.
Au final, qui contrôlait qui ? Les uns diront que l’homme blanc dominait le corps de la femme indochinoise. D’autres souligneront que la matrone voire certaines prostituées de haut vol tiraient leurs épingles du jeu en amassant l’argent et en tournant en bourrique les clients asservis par leur passion. De toute façon, dans les deux camps, les maladies vénériennes faisaient des ravages. Match nul peut-être.”
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Chronique du 16.09.2021
Cocus, pervers et félons
Décidément, nos chers maîtres cumulent toutes les vertus ! Le scandale Naval Group et la décision honteuse de fournir une aide financière aux Talibans confirment que nous avons tiré le gros lot en matière de leadership. Dormez tranquilles chers Français, vous êtes entre de bonnes mains.
Naval Group est un groupe d’armement français qui a vendu pour 57 milliards d’USD à l’Australie. Tout allait bien, le contrat allait passer en phase d’exécution jusqu’à ce que l’administration Biden parvienne à convaincre le client de se dédire et d’annuler le contrat. Thank you Mr.Biden ! Thank you Ms.Harris ! La France a fait campagne pour vous, elle a vilipendé et boycotté Trump et c’est comme cela que vous la remerciez ! Merci pour cette belle marque d’amitié transatlantique ! Rarement le mot « allié » aura sonné aussi creux ! Je ne vous en veux pas au fond, j’en veux aux cocus qui vous baisent les mains à chaque sommet du G20 et que vous traitez comme des employés de maison.
Ils sont tellement acquis à votre cause (pas à celle de la France) qu’ils ont accepté d’accueillir « vos » réfugiés afghans, ceux que votre guerre en Afghanistan a poussé à l’exode. A la limite et vu comment vous traitez la France, ils auraient dû vous livrer les réfugiés chez vous, sur le tarmac de l’aéroport JFK.
Ne vous inquiétez pas, ces cocus sont aussi des félons. Ils ont trahi leur pays et les valeurs fondatrices de la République. Aussi, sont-ils disposés à financer les Talibans. Une aide de 100 millions d’euros sera versée par la France aux maîtres de Kaboul, dans le cadre d’un effort international totalisant plus d’un milliard d’USD. Quel beau cadeau fait aux bourreaux des homosexuels et aux ennemis des femmes !
Que faut-il comprendre ? Que les Talibans sont désormais nos alliés ?
Si oui, le show donné à l’occasion de l’évacuation de l’aéroport de Kaboul s’explique tout d’un coup. Les cocus et les félons qui nous gouvernent ont débarrassé les Talibans de leurs opposants. En même temps, ils les ont délestés de quelques bouches à nourrir qui seront généreusement prises en charge par le contribuable français. Encore un cadeau qui s’ajoute au milliard d’USD évoqué plus haut et au matériel miliaire « légué » par les Américains au moment de leur départ ?
Cocus, pervers et traîtres. Nos dirigeants gouvernent contre nos intérêts.
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Chronique du 15.09.2021
Non-Liberté, Egalité, Non-Fraternité
Comment sommes-nous gouvernés ? Vous me direz que nous sommes régis par un régime démocratique où le peuple est appelé à choisir ses représentants tous les cinq ans. D’accord, mais ce peuple n’a pas le droit de cité lorsqu’il pense mal ou parle mal. Il est en dehors de la vie publique, il se contente de payer les impôts. Il suffit d’examiner la ligne éditoriale de l’audiovisuel public pour savoir que la langue du peuple est coupée. Il suffit aussi de constater la submersion migratoire en cours pour comprendre que le peuple est le dernier des soucis de la « démocratie » : il est remplacé.
Alors, je repose la question : comment sommes-nous gouvernés si la souveraineté du peuple n’est pas à l’ordre du jour ?
Aux commandes du pays, se trouve un bloc composite qui distribue les cartes : il dit qui a le droit de parler et qui doit fermer sa gueule. Il articule une partie des élites, le peuple immigré et les lobbies féministes et LGBT. Ses membres sont riches et pauvres, patrons d’entreprise et agents d’entretiens, blancs et noirs, hétéros et homos, jeunes et vieux. Ils sont unis par des liens étonnement forts. Parmi eux, une détestation de la France entendue comme tradition à éradiquer pour faire place à un monde meilleur, une attraction pour les Etats-Unis entendus comme horizon unique et désirable de toute société qui se respecte, une instrumentalisation malveillante de la notion d’égalité. Pour ces gens, l’égalité qui importe est celle des Résultats et celle des Groupes. Ils se fichent de l’égalité des chances (d’où leur mépris pour la méritocratie), ils veulent sauter une étape essentielle (le travail et la saine concurrence des talents) pour faire advenir l’égalité des résultats. Ils se fichent aussi de l’égalité entre les individus, ils veulent l’égalité entre les « Musulmans de France » et les « Français de souche » ou bien entre les « Tchétchènes débarqués la veille » et les « couples homos ». Ces deux dérives forment une antithèse à la notion d’Egalité telle que nous la comprenons depuis 1789 : égalité des chances et égalité entre citoyens (individuels).
Le bloc que je viens de décrire ne se préoccupe pas de Liberté. Il suffit que les capitaux circulent librement, sinon il peut vous confiner pendant trois mois de suite et continuer à se dire « démocratique ». Ce bloc se moque aussi de la Fraternité, car il est fondé sur la négation du peuple français de souche. Il ne l’intéresse plus, il ne lui sert plus à rien car les usines ont été transférées en Chine.
Il existe une convergence de vue et d’objectif entre le journaliste bobo, le « migrant » afghan et le voyou qui harcèle les jeunes filles dans le métro. La bourgeoisie française a établi un pacte avec les jeunes désœuvrés de mon village au Maroc, Bhalil, sur le dos des jeunes Français. Elle leur demande de rentrer en France par effraction et les paye pour cela (l’aide médicale aux clandestins coûte 1,5 milliards d’euros/an et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres).
La vérité surprenante de notre époque consiste dans une solidarité de fait entre les Puissants, les damnés de la Terre et les violents. Ils sont tous solidaires. Mieux encore, ils sont gagnants, jusqu’à présent, de cette alliance contre-nature. La bourgeoisie n’a jamais été aussi riche et aussi peu préoccupée d’un grand soir social, les migrants sont nourris et logés, les voyous sont libres de faire le mal sous le regard bienveillant de nos tribunaux.
Gardons-nous, cela dit, d’essentialiser. Il n’y a pas une bourgeoisie mais plusieurs bourgeoisies concurrentes et antagonistes, comme il n’y a pas d’immigré-type. Il y a diversité des situations et pluralité des possibles. Demain, une partie de la bourgeoisie peut faire alliance avec les immigrés conservateurs et les ouvriers déclassés pour former un bloc populaire. Le champ social est mobile, les frontières sont mobiles, elles appartiennent à ceux qui, munis d’un marteau et d’un stylo, veulent agir et non pas subir.
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Chronique du 14.09.2021
La démocratie du parti unique
La démocratie a changé, elle est devenue méconnaissable. Désormais, elle est synonyme d’intolérance et d’exclusion, elle marche la main dans la main avec les procureurs et les inquisiteurs de la pensée.
Plus question de libertés dans la démocratie. On vous interdit de penser et de vous exprimer librement. Si vous n’êtes pas sur la ligne Ruquier-Salamé, vous vous exposez à une punition immédiate : censure, harcèlement et mort sociale. On vous interdit aussi de circuler comme bon vous semble dans cette « nouvelle » démocratie : couvre-feu, confinement et passe sanitaire. Bienvenue à la démocratie sans libertés !
Plus question de pluralité. Le régime du parti unique est en place. Gauche et droite sont d’accord sur l’essentiel. Même Marine Le Pen a rejoint le « parti unique » qui ne jure que par la soumission transatlantique, la détestation de Poutine, le culte du covid, le « naïvisme » professionnel face à la Chine et l’adhésion sans nuances à l’Europe de Bruxelles. Il n’y a plus de diversité lorsqu’il s’agit de l’offre politique. Les hommes et femmes politiques sont « conformes » à la norme, sinon ils sont renvoyés vers les marges et la dissidence. Bienvenue à la démocratie du parti unique !
Plus question de limiter la politique au seul champ politique (partis, élections, députés, sénateurs). Désormais, tout est politique, à commencer par le monde de l’entreprise qui s’est laissé tordre le cou par l’idéologie progressiste. Le salarié, s’il veut avoir la paix, doit bien faire son travail, obéir à son patron et dire amen à Greta et faire son mea culpa au nom du « privilège blanc ». Le parti unique a débordé la politique : il est au cœur de l’entreprise, au sein des ONG, au milieu des affiches du métro où les couples interraciaux prédominent. Même le foot chante les louanges de la diversité sexuelle : souvenez-vous de la Coupe d’Europe des Nations et de ses stades éclairés aux couleurs des fiertés LGBT. La totalité des espaces sont occupés par le parti unique : impossible de lui échapper. Bienvenue dans la démocratie totalitaire !
Après cela, on ne s’étonnera pas d’apprendre que le tiers-monde ne nous envie plus notre démocratie. Et il a bien raison.
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Chronique du 13.09.2021
1) Le service public de l’autodafé
Je suis encore sous le choc du débat télévisé retransmis samedi soir sur France 2. Zemmour a été lynché en direct sur une télévision payée par les contribuables français dont une bonne partie vote à droite. Les deux présentateurs, Ruquier et Salamé, ont déversé un océan de mépris et de morgue sur le peuple de droite dont le seul crime est de ne pas partager leur idéologie. La France a appris, en direct, qu’il y a une seule idéologie permise : quiconque en dévie est puni sur la place publique, ses livres sont brûlés et sa réputation souillée à jamais.
L’émission « On est en direct » a été une sorte de prêche confié à deux pasteurs zélés et enragés. Ce n’est pas ce qu’on appelle un débat ou un échange d’idées. Derrière Ruquier et Salamé se cachent une église de la bien-pensance dont les cardinaux se gardent bien de montrer leur visage. On nous offre ces deux journalistes comme objets à haïr, alors qu’ils ne sont que des exécutants. Ceux qui nous intéressent sont les commanditaires. A une autre époque, ce genre de journalistes auraient peut-être persécuté Galilée et Copernic. Ils ont le génie d’incarner les « bonnes » idées qui permettent de bien se faire voir des puissants. Notre ennemi sont ces puissants-là : les journalistes des médias autorisés ne sont que des munitions, ils ont un rôle similaire au voyou qui sert à rabaisser le peuple français et à lui enseigner comment se comporter en tant que sous-citoyen soumis et apeuré.
La Caste oublie que l’Islam est plus fort qu’elle. Un jour viendra où les journalistes qu’elles emploient devront prendre la fuite pour avoir la vie ou bien cacher leur orientation sexuelle ou encore couvrir leur chevelure derrière un hijab. L’Islam réserve à nos élites dévoyées un moment de vérité cruel et douloureux. Elles ont voulu jouer avec le feu, elles vont se brûler. Quand ce moment arrivera, nous nous retrouverons tous (en sécurité) à Marrakech, loin du tumulte d’une France ingouvernable et ensauvagée. Ça a déjà eu lieu par le passé. Dommage que Sciences Po ne soit plus une école d’élite, sinon ses élèves auraient su que les aristocrates, naïfs et aveuglés par leur idéalisme, ont été exilés en Angleterre, en Allemagne et aux Pays-Bas après 1789. Ces émigrés comme on disait ont perdu un pays, une situation et une sécurité. D’autres aristocrates, moins chanceux, ont été massacrés dans leurs châteaux par les sans-culottes : cette racaille du XVIII° siècle qui a prospéré sur la faiblesse de ceux qui auraient dû l’éradiquer. Au XXI° siècle, la racaille viendra de la Sainte Diversité et elle n’aura aucune pitié pour la Caste au pouvoir…
2) 11 septembre : le syndrome de Stockholm
L’attentat des Tours Jumelles est resté impuni. Personne n’a traduit les autorités saoudiennes en justice ni même élucidé les liens entre les pétromonarchies du Golfe et le mouvement jihadiste. A la place, les Occidentaux ont bombardé les Irakiens qui n’avaient rien à voir avec le sujet.
Ce faisant, l’islamisme s’est installé en Irak, profitant de l’effondrement de l’Etat et de la destruction de toute autorité civilisée dans ce pays. Plus tard, il a infecté la Syrie avant de contaminer la Libye (merci M.Sarkozy) et de là il a mis le cap sur le Sahel d’où la France est progressivement expulsée par une bande de va-nu-pieds.
Plus grave encore, les racines de l’islamisme ne sont pas identifiées. Personne n’ose dire l’évidence à savoir que l’islamisme est le membre le plus dynamique et le plus légitime de la famille islamique. Les jihadistes (violents) tout comme les autres islamistes (pas forcément violents) boivent aux sources légitimes de l’Islam : textes sacrées et traditions couvertes par le consensus. Or, dire cela n’est plus possible de nos jours alors qu’il était en 2001. Tel est le résultat de vingt ans de politiquement correct qui ont banni toute critique de l’Islam. D’ailleurs, la notion d’islamophobie est un « dégât collatéral » du 11 septembre car les sociétés occidentales ont été tellement impressionnées par le choc de l’attentat qu’elles ont développé une sorte de syndrome de Stockholm. Elles aiment désormais leur bourreau… De plus en plus d’Occidentaux comprennent (parfois de manière inconsciente) que l’Islam est plus fort que leur civilisation : ils préfèrent composer avec lui au lieu de l’affronter. L’Islam accumule autant de « soft power » grâce à l’effet psychologique des attentats : 11-Septembre, Bataclan, Nice, Barcelone, Berlin etc.
Abrutis par nos drones et notre (non-)intelligence artificielle, nous ne sommes même pas capables de noter l’avancée historique de l’Islam au cœur de l’Occident. C’est du jamais vu ! Désormais, l’Islam est implanté au Minnesota, en Suède et en Nouvelle Zélande ! Evénement historique comparable à la Découverte de l’Amérique. Nos chefs, aux yeux fixés sur leurs tablettes et les images satellite, n’ont rien vu et rien entendu. Dommage car cette avancée de l’Islam empêchera toute lutte sérieuse contre le jihadisme. Est-ce que vous imaginez les « nains » que nous avons élu soumettre les quartiers islamisés au couvre-feu ou bien assécher les circuits financiers informels qui relient Rome et Rotterdam à Bagdad et Islamabad ? Ils ont peur de leur ombre et vont continuer à faire semblant de lutter contre l’ennemi en exhibant de temps en temps les gros bras de la BRI et du GIGN. Il en va de leur réélection, les associations islamiques ayant un poids électoral non-négligeable en plusieurs territoires. Il en va aussi de leur financement (occulte), plusieurs pays musulmans ayant pris sur eux de financer les partis politiques de droite comme de gauche, en Europe et en Amérique du Nord.
L’Islam n’a jamais été aussi fort. L’Occident jamais aussi bête.
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Chronique du 10.09.2021
Maroc : la défaite de l’islamisme et du gramscisme
Le parti islamiste marocain sort laminé des élections législatives du 07 septembre. La presse française jubile, la presse officielle marocaine est à la fête, que faut-il penser de tout ça quand on connaît le niveau d’aliénation (et de corruption aussi) de plusieurs journalistes et experts ?
Tout d’abord, l’islamisme n’a pas dit son dernier mot. La société marocaine est, en effet, largement réislamisée dans le sens où elle a adopté la pratique religieuse née en Arabie Saoudite et que nous appelons le wahabisme. Les Marocains ne sont pas des wahabites stricto sensu, mais ils s’alignent spontanément sur un Islam beaucoup moins « cool » que l’Islam de ma grand-mère, imbibé de pratiques magiques et d’offrandes aux marabouts. Le mouvement suit à la lettre l’urbanisation de la population, synonyme de l’exacerbation de la guerre sociale qui n’est rien d’autre qu’une guerre pour la survie dans une société sans classe moyenne véritable et où l’arbitraire est la règle. Les gens ont adopté une religiosité de combat fondée sur une bigoterie de façade (je porte le hijab, je bloque la rue pour faire ma prière en public) et un mépris complet de l’éthique (je fraude le fisc, je ne m’arrête pas au feu rouge, j’enfume mon client si je suis épicier, je demande de l’argent au noir si je suis patron de clinique…). C’est ça l’islamisme wahabite : un alibi pour ne pas aimer son prochain.
Peu importe le résultat de l’élection, ce basculement est structurel, me semble-t-il, car la société va en se durcissant. Les mesures de restriction économique (liées au corona) n’ont fait qu’enflammer l’antagonisme entre les très riches et les damnées de la terre (ou de la ville pour être précis.).
Deuxième conclusion de ce scrutin : gagner la bataille métapolitique ne suffit pas à conquérir le pouvoir. Pour le dire autrement : exercer l’hégémonie sur les cœurs et les esprits ne suffit pas à déloger l’Etat profond. Les islamistes contrôlent depuis longtemps les universités, noyautent l’Education Nationale, disposent de relais puissants dans la jeunesse et les bidonvilles, mais n’ont pas ce « je-ne-sais-quoi » qui permet de s’asseoir à la place du pilote. En effet, ils n’ont pas l’envie de prendre le pouvoir et de payer le prix que cela implique. Ils ne sont pas non plus les « meilleurs » ou les plus forts : face à eux se dresse un centre de pouvoir qui joue très bien ses cartes et qui est plus rusé que ses adversaires. Or, sauf accident, on ne prend pas les commandes d’un pays quand on manque d’ambition et quand on est moins malin que l’ordre établi.
Rien n’interdit que ces islamistes-là ou d’autres apprennent les leçons amères qui s’imposent et reviennent plus forts et plus déterminés dans le jeu.
Quant au peuple, lui, il observe la Démocratie se transformer en un championnat sportif où il n’est qu’un spectateur dont les préoccupations réelles (éducation, santé, emploi etc.) n’intéressent pas vraiment les équipes réunies autour de la pelouse.
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Chronique du 09.09.2021
Policiers français, ouvrez les yeux !
Le voyou qui vous caillasse n’est qu’une munition. Et une munition éclate pour être remplacée par une autre. Ce remplacement est un flux continu nommée Immigration. Il est orchestré par vos chefs, ces élus qui peuplent les palais de la République. Ils vous enferment dans une cage avec un lion et vous demande de vous débrouiller pour rester vivant. Ce lion est cette voyoucratie qui vous nargue, consciente de son impunité.
Vous pouvez passer une vie durant à pourchasser les voyous : les juges les relâchent avec l’assentiment de la caste qui gouverne votre pays. Je ne crois pas que la vocation de la police et de la gendarmerie française soit de « verser de l’eau sur du sable » comme on dit chez moi au Maroc.
Ouvrez les yeux, identifiez votre ennemi réel.
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Chronique du 08.09.2021
Brésil : le crime véritable de Bolsonaro
Cette chronique est directement inspirée de ce reportage, publié sur Causeur.fr
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Chronique du 06.09.2021
Repentants ou faux-culs ?
« Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher loin dans leurs livres des devoirs qu’ils dédaignent de remplir autour d’eux. Tel philosophe aime les Tartares, pour être dispensé d’aimer ses voisins… »
Je propose de reprendre ces sages paroles de Jean-Jacques Rousseau pour émettre une alerte concernant les repentants qui peuplent les plateaux de télévision :
« Méfiez-vous de ces repentants qui vont chercher loin dans les livres d’histoire l’occasion de se repentir pour des crimes perpétrés par leurs ancêtres, tandis qu’ils commettent eux-mêmes des crimes terribles au vu et au su de tout le monde. Tel philosophe aime les Algériens des années 1950, pour être dispensé d’aimer ses voisins qui succombent des blessures qu’il a contribué à leur infliger. »
Je les vois chaque jour sur BFM et sur les réseaux sociaux. Ils se repentent pour les crimes de la colonisation pour détourner l’attention des crimes qu’ils commettent et qu’ils justifient aujourd’hui, en 2021 : destruction de la classe moyenne, éradication de la classe ouvrière, saccage de Paris, défiguration des paysages français, démantèlement de la langue française (écriture inclusive), renoncement à l’excellence académique et à la méritocratie, soumission à l’islamisme, abandon et persécution des victimes au moyen du laxisme pénal etc.
De qui s’agit-il ? Il s’agit bien sûr de notre bourgeoisie décadente qui a tout faux depuis quarante ans et qui ne reculera devant rien pour rester en place, quitte à « nous » couper les veines au nom d’une pseudo-culpabilité collective.
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Chronique du 02.09.2021
Du rôle politique du voyou
En France, il y a trois forces de police : la Police Nationale, la Gendarmerie Nationale et la Racaille. Les deux premières maintiennent l’ordre dans le respect de la Constitution et d’une certaine éthique. La troisième maltraite le peuple de souche pour l’amener progressivement à comprendre qu’il n’est plus maître chez lui. Le voyou participe du Grand Déclassement du peuple français autochtone, il le rabaisse au statut d’une proie qui a intérêt à se cacher et à obéir. Cela arrange les intérêts de l’establishment qui veut déstabiliser le mental des Français pour gouverner un peuple dépourvu d’estime de soi, soumis et conquis. Le rêve de quiconque veut achever la classe moyenne, uberiser le marché de l’emploi et démanteler l’État-Providence. Un peuple de “victimes” ne revendique rien, il s’écrase et il accepte les miettes entre deux crises de larmes.
Comme quoi, la racaille est utile, elle est même indispensable à ceux qui nous gouvernent. Elle sert aussi à contenir les forces de l’ordre républicaines (PN et GN) dont les éléments les plus dignes seraient tentés par le coup d’état. La lutte entre la racaille et les forces de l’ordre est une guerre des polices dont le seul bénéficiaire est l’establishment qui dort tranquille dans ses palais, en dépit de ses crimes.
En synthèse, le voyou organise l’impuissance des honnêtes gens et consolide la puissance de la caste au pouvoir.
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Chronique du 01.09.2021
Eloge de l’homme primitif
C’est Ezekiel Jaad, un jeune youtubeur très talentueux, qui m’y a fait penser : le taliban est l’homme primitif. Il nous fascine parce qu’il est une version originelle de nous-mêmes. Une version fruste, misogyne et violente.
Je souscris tout à fait à cette thèse, surtout après avoir été mis en contact avec cette photo qui sert de couverture aux Cavaliers, un roman de Joseph Kessel qui plonge ses racines dans le monde afghan. Le regard fixe de ce cavalier m’a transporté en moi-même, il m’a rappelé la vérité que des générations ont soigneusement effacé et étouffé sous le poids de la civilisation : nous sommes tous des talibans au fond de nous-mêmes. Des talibans qui s’empêchent pour paraphraser Camus (« un homme, ça s’empêche »).
Le taliban est une relique vivante de ce que l’être humain a été avant le processus civilisateur. L’Afghanistan est un musée à ciel ouvert où évolue le tableau vivant d’une humanité ancienne que nous autres avons dépassée. A la limite, il aurait fallu conserver ce pays sous scellés afin qu’il serve de témoignage d’un passé révolu. Une sorte de réserve de la « diversité humaine » qui nous enseigne le chemin parcouru par nos ancêtres qui ont fait de nous une version meilleure de l’être humain. Oui, évidemment, nous valons plus qu’un taliban. Beaucoup plus. Nous sommes civilisés et il n’y a pas d’égalité entre le civilisé et le barbare.
Nous valons plus qu’un Viking, capable de dévaster les villes et les campagnes. Bien plus que les Francs et les Huns. Ces versions barbares de nous-mêmes ont été heureusement dépassées après nous avoir rendu un grand service : nous donner un espace vital dont elles ont expulsé les peuples premiers.
Aujourd’hui, l’Afghanistan conserve le secret que nous ne voulons pas entendre : la violence est utile, le fanatisme est utile, ils sont une arme de la conquête.
L’Afrique aussi conserve une leçon que nous ne voulons pas entendre : le merveilleux existe, il est primordial à notre santé mentale, il forme un lien avec nos ancêtres. L’homme africain a, dans certains cas, conservé le culte des esprits et l’attachement à la magie. Il vit dans une dimension bien plus riche que la nôtre. Bien sûr, il n’est pas aussi productif qu’un ouvrier chinois ou un technicien allemand, mais il est certainement moins triste et moins propice à développer une dépression. Nous sommes malades, en effet, de notre matérialisme radical. Nous sommes malades de notre aveuglement qui nous empêche de ressentir les énergies primaires qui peuplent la Terre. Nous ne cessons de parler de conservation de l’environnement, mais nous sommes incapables d’entendre le « bruit » originelle de la Terre. Nous n’avons jamais autant tourné le dos à la nature. Pourtant, elle a tellement de choses à nous dire, si seulement nous avions la prédisposition pour l’entendre.
Cette prédisposition est cultivée en Afrique, en brousse et en forêt, par des peuples qui sont peut-être moins développés que nous, mais qui détiennent une partie de la solution à la condition humaine.
De l’Afghanistan à une certaine Afrique, sous nos yeux, une humanité primitive nous regarde et nous interroge. Est-ce que nous n’avons pas renoncé à des choses essentielles dans notre quête de la civilisation et du progrès ? Est-ce qu’il n’est pas temps de faire une pause pour retrouver la force du cavalier et la capacité d’émerveillement du féticheur ?
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Chronique du 31.08.2021
Le spectre de l’épuration
Les guerres coloniales se terminent toujours très mal, car la puissance tutélaire finit par se fatiguer et plier bagage abandonnant ses collaborateurs voire ses propres concitoyens.
La colonisation n’est pas finie. Elle a muté sous la forme de l’ingérence humanitaire (version Kouchner) et de la lutte contre le terrorisme. A chaque fois, on part enseigner à un autre peuple ce qu’il doit faire pour atteindre un certain standard que nous avons fixé : éliminer la faim, libérer les femmes, réaliser des élections etc.
A Kaboul, le pire nous attend. L’épuration commencera lorsque les soldats américains auront quitté l’aéroport de Kaboul. Dans le huis-clos, les Talibans se déchaîneront sur les « harkis ».
Ce genre d’épuration a eu lieu en France à la Libération en 1944-45-46 où des crimes horribles ont été commis par les FFI et les autres résistants. On pense aux femmes tondues, mais il faudrait aussi se remémorer les prisonniers sortis de leurs cellules et lynchés sans procès.
Le FLN algérien a donné au monde une leçon d’horreur au-lendemain de 1962 en tuant (à la fourchette et au couteau) les harkis et leurs familles. Au Maroc voisin, la populace a tué et brûlé un caïd pro-français à Marrakech au lendemain de l’indépendance (1956), elle s’est déchaînée ici et là sur les indicateurs de police, et la liste des règlements de compte est longue.
La population européenne n’a pas été épargnée. A Meknès en 1956, la foule a envahi les quartiers européens et a massacré des dizaines de civils. Le poste de police (franco-marocain) situé en face de la médina a été envahi et les policiers français brûlés vifs.
Le comble de l’horreur a eu lieu à Oran le 5 juillet 1962, dans des circonstances qui évoquent quelque peu le drame vécu par les habitants de Kaboul en ce moment.
Le 3 juillet, l’Algérie est indépendante. La frontière avec le Maroc est ouverte, laissant passer des milliers de membres du FLN qui avaient passé la guerre (au chaud) à Oujda, côté marocain. Le 5 juillet, le convoi arrive à Oran. Et le massacre commence. La populace musulmane se lâche sur les musulmans pro-français et sur les pieds noirs de 11h à 17h. Personne n’y échappe, pas même les femmes et les enfants. L’armée française, qui n’avait pas encore quitté l’Algérie, n’a pas bougé. Le général Katz, en charge de la place d’Oran, a obéi aux ordres venus de Paris : laisser les gens se faire massacrer, alors qu’il disposait de 18 000 hommes prêts à intervenir. Cela dit, ici et là, des militaires héroïques ont désobéi et ont sauvé des vies. Ils sont Français ou musulmans et ont dit « merde » à leur hiérarchie : à méditer en ces temps où la police française vérifie le passe sanitaire, une mesure illégitime et scélérate.
L’ordre d’intervenir n’est arrivé qu’en fin d’après-midi. Trop tard, 700 vies ont été perdues. Il paraît qu’un radioamateur oranais a lancé un SOS sur les ondes qui aurait été reçu par des navires américains en Méditerranée, ce qui aurait forcé De Gaulle a changé d’avis et a « autorisé » le sauvetage de ses propres concitoyens.
Enfin pour conclure, je précise que les Maghrébins ou les musulmans n’ont pas le monopole de l’horreur. Au Vietnam en 1945, « pieds noirs » et vietnamiens pro-français ont été massacrés une nuit durant à Saigon. Le drame a eu lieu dans la Cité Hérault, une sorte de HLM pour les « petits blancs » et les Vietnamiens « assimilés ». Profitant de l’absence de l’armée française (mise hors-jeu par les occupants nippons), les guérilleros nationalistes ont pris d’assaut le quartier laissé sans défense.
La seule conclusion valable à mon avis est la suivante : la colonisation est une très mauvaise idée qu’elle soit menée par la Troisième République, Médecins Sans Frontières ou E.Macron.
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Chronique du 30.08.2021
Macron dans les pas de Lyautey ?
E.Macron veut instaurer une zone de sécurité à Kaboul (dite safe zone dans la bouche de notre président 4.0). On ne sait pas comment il prévoit de forcer les Talibans à lui obéir et à accepter un territoire sous souveraineté étrangère dans leur capitale. Peut-être que Macron les séduira avec des livraisons gratuites de vaccins ou bien enverra-t-il ses blogueurs favoris enseigner aux Pashtouns les rudiments de Tik Tok.
Revenons au sujet de la zone de sécurité. Macron ne le sait probablement pas, mais son pays a une belle histoire à raconter en ce qui concerne ce genre d’enclaves. De 1849 à 1943 grosso modo, la France disposait au cœur de Shangaï d’une concession française, une ville dans la ville avec son code pénal, sa police, sa prison et ses propres services publics. Y résidaient les Français (diplomates, commerçants, militaires etc.) et des Chinois triés sur le volet parmi les familles les plus influentes.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, la concession a servi de refuge aux Chinois avant d’être démantelée par l’envahisseur japonais.
Un des épisodes les plus tristes de la guerre entre les Chinois et les Japonais a eu lieu à Nankin en décembre 1937. Dans cette ville, s’est passé quelque chose de similaire à la débâcle de Kaboul. L’armée chinoise s’est diluée dans la panique et l’indiscipline. Son commandant, le général Tang, s’est enfui abandonnant derrière lui, piégés dans Nankin, plus de 100 000 soldats. Les Japonais, fanatisés, ont tué et brûlé les prisonniers hommes, on parle plusieurs dizaines de milliers voire centaines de milliers de victimes. En parallèle, ils ont violé les femmes : 30 000 Chinoises ont été abusées. A ce propos (et pour ceux qui ont le ventre bien accroché), je conseille de lire l’enquête de l’américaine Iris Chang : The rape of Nanking (disponible en Français aussi je crois).
Quel est le rapport entre Nanking, Shangaï et Kaboul ? Eh bien, à Nankin, des religieux chrétiens (jésuites notamment) et un homme d’affaires allemand ont mis en place une safety zone où ont afflué 250 000 réfugiés. Les Japonais n’ont pas osé y pénétrer. Difficile à expliquer pourquoi : est-ce un miracle ou bien la conséquence de la proximité idéologique entre le Japon et l’Allemagne ? L’homme d’affaires allemand se nommait John Rabe et était membre du parti nazi. Je ne tire aucune conclusion, je me borne à poser quelques faits avérés.
En théorie, l’idée du président français n’est pas si saugrenue que ça, mais elle arrive trop tard. Il est impossible ou très difficile de convaincre un belligérant de renoncer à une parcelle de territoire qu’il a gagné, sauf en le payant ou en lui offrant quelque chose qu’il valorise beaucoup. Est-ce que la France veut rendre service aux Talibans en leur offrant son assistance pour opérer l’aéroport de Kaboul ? J’en doute.
Enfin, empiéter sur la souveraineté d’un pays étranger rappelle les heures de gloire du colonialisme. Il y a une certaine ironie dans l’histoire puisque Macron pense finalement comme ses ancêtres qu’il déteste : Faidherbe, Lyautey, Gallieni et Bugeaud. Eux aussi voulaient faire le bien et sauver des vies : ils ont libéré des millions d’esclaves noirs, arabes et jaunes et ont mis fin aux guerres ethniques qui ravageaient les colonies avant l’entrée de la France.
Le colonialisme n’est pas mort !
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Chronique du 27.08.2021 : le privilège indigène
La presse française, à l’image de notre intelligentsia, ignore en général la véritable condition des Amérindiens du Brésil. Les journalistes parisiens et leurs confrères installés à Rio de Janeiro en sont restés à Mowgli et à Pocahontas.
Saviez-vous que les indiens possèdent 11% du territoire brésilien alors qu’ils ne représentent que 0,5% de la population ? Saviez-vous aussi qu’une partie d’entre eux n’est pas considéré responsable de ses actes ? Selon une loi de l’an 1973, les Indiens « isolés » ou « non-intégrés » ne sont pas censés être punis pour les crimes et délits qu’ils seraient amenés à commettre et ce en vertu de leur « différence culturelle » et de leur « méconnaissance » de la civilisation brésilienne. Saviez-vous que les Indiens disposent de places réservées dans les concours d’accès à la fonction publique ? Qu’ils sont rarement soumis à l’impôt quand ils vivent dans les réserves délimitées par l’Etat ? Qu’ils ont été parmi les premiers à recevoir le vaccin contre le corona ?
Je n’envie pas la condition des Indiens brésiliens. Leurs ancêtres ont perdu la guerre, ils ont été battus par les Portugais et leurs peuples subissent le sort de tous les peuples qui ont été défaits : l’humiliation voire le Grand Remplacement.
Depuis les années 1970 et surtout 1988 (date de la promulgation de la Constitution brésilienne démocratique), le Brésil tente de toutes ses forces d’atténuer le malheur des peuples amérindiens. Il est allé très loin dans cette « réparation historique ». Il y trouve son intérêt aussi car les indigènes sont parmi les meilleurs gardiens de la biodiversité, un bien précieux que les autorités ne sont pas capables de défendre ici.
Ce service rendu au Brésil ne justifie pas la revendication actuelle de certains Indiens qui réclament un droit de propriété sur des terres appartenant légalement à d’autres Brésiliens. Ces Indiens avancent que leurs ancêtres occupaient ces terres depuis toujours et qu’ils s’en trouvaient éloignés en 1988, année zéro de la démarcation des réserves indigènes, à cause des soubresauts de la colonisation portugaise et de la persécution qui l’a suivie. Or, la norme juridique en vigueur accorde un droit de prééminence aux indigènes sur les terres qu’ils occupaient en 1988, pas avant. Si la norme change, des peuples peuvent demander l’expropriation de fermes en état de fonctionnement et pourquoi pas de villes entières puisqu’il n’y a aucun doute qu’ils étaient là avant tout le monde ! Imaginez l’insécurité juridique qui découlerait d’une telle interprétation !
Cela Le Monde et Le Figaro ne vous le diront pas. Ils se contenteront de diffuser toute (fausse) information qui puisse souiller l’image de Bolsonaro et du Brésil en général.
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Chroniques du 26.08.2021 :
Le Ghandi noir
Amadou Bamba (1853-1927) a fondé la célèbre confrérie sénégalaise des Mourides au début du XX° siècle. Aujourd’hui, le mouvement mouride est fort de deux à trois millions d’adeptes, au Sénégal, en Afrique noire et de par le monde. Au Sénégal, les mourides font et défont les présidents de la République en symbiose avec leurs alter egos, les tijanis.
Pourtant, les mourides sont nés d’un renoncement. Le renoncement à la lutte armée contre la France, puissance coloniale qui venait de soumettre par la force l’intégralité du territoire sénégalais. Amadou Bamba a décidé de ne pas résister à la France. Il a préféré s’en séparer. Comment ? En créant les conditions de sa liberté mentale et spirituelle, ce qui supposait d’assurer d’abord et avant tout sa liberté économique. Ainsi, le mouvement mouride, qu’il a constitué dès la fin du XIX° siècle, a mis l’accent sur le travail et l’enrichissement. L’argent est un vecteur d’émancipation et de charité. S’émanciper des autorités coloniales et de leur paternalisme qui troquent l’orgueil national contre des sacs de manioc. Pratiquer la charité pour attirer à soi de nouveaux adeptes.
L’indépendance économique garantie, le disciple d’Amadou Bamba pouvait se consacrer à la prière et à la foi. Une foi apaisée, à mille lieux de la méchanceté et de l’amertume des jihadistes qui ne pensent qu’à couper les têtes. L’Islam mouride est le produit d’une synthèse fort intéressante entre l’âme africaine et le message islamique. Les mourides ont réussi à « purifier » l’Islam de son versant le plus répressif et le plus triste. Leur Islam est celui du sourire. D’ailleurs, tout l’Islam sénégalais est une religion du sourire : les tijanis aussi pratiquent la joie et l’amour de Dieu. Il me semble que l’Islam noir, version mouride et tijani, est un Islam qui a renoncé à gouverner les affaires des hommes (la politique) pour se consacrer à améliorer les hommes et à les rapprocher de leur Créateur. Ce n’est pas un Islam du prince et du calife, c’est un Islam du « guérisseur » qui cicatrise les âmes dans l’amour sincère et durable de Dieu et de son Prophète.
Revenons à Amadou Bamba et à son exemple. Son immense succès posthume, et que je viens de décrire à grands traits, nous montre qu’il existe mille et une manières de résister à l’oppression. Le monde ne se divise pas en collabos et en FFI, en pro-vax et anti-vax, en mondialistes et en souverainistes… Le monde est pluriel. Le monde est subtil. Cessons de rechercher la pureté absolue. Cessons de rechercher le candidat parfait qui coche toutes les cases.
Arrêtons cette quête stupide de la perfection. Consacrons, corps et âmes, au Résultat.
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Chroniques du 25.08.2021 : La guerre des ondes
La chronique de ce jour a été inspirée de ce passage, extrait de mon dernier livre : « De la diversité au séparatisme », disponible ici www.drissghali.com/ebook
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Arracher le micro aux rappeurs
Jusqu’à quand allons-nous confier le monopole du discours destiné aux banlieues à des à des ennemis de la France ?
Depuis quarante ans, nous déversons sur les diasporas deux types de messages : (a) « nique la France » ou bien (b) « les mains des Français sont souillées du sang de vos grands-parents qu’ils ont torturés et exploités pendant la colonisation ».
Et après, on est surpris de voir les jeunes immigrés nous mépriser !
Il est temps de mettre sur pied un secteur audiovisuel dédié aux diasporas. Des chaînes de télévision et de radio qui parlent en Arabe, Kabyle, Wolof et Pashtoune etc. Des médias pro-français qui s’adressent aux habitants de Saint-Denis, de Lille-Sud et des quartiers nord de Marseille.
Des médias de propagande bien sûr car tout le monde fait de la propagande. Al Jazeera, CNN, France Télévisions…
L’heure est venue de faire comme tout le monde, et de le faire bien, c’est-à-dire avec talent et dans l’intérêt de la France.
Pourquoi faut-il s’adresser aux gens dans une langue étrangère ? Parce que nous vivons dans le réel et que nous savons qu’une grande partie des immigrés ne parle pas le Français et n’a aucune chance de le maîtriser.
Que préférez-vous ? Qu’Al Jazeera se fasse entendre ou que ce soit la voix de la France plutôt qui soit entendue et appréciée au cœur des foyers immigrés ?
Cessons d’êtres bêtes. Cessons d’être niais.
Tout cela exige du courage. Tout cela nécessite de penser avec un marteau. Pour cela, il faut aimer la France avec ses tripes.
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Chronique du 24.08.2021 :
La méthode FLN
Le FLN a tous les défauts du monde, mais personne ne peut lui nier sa maestria de l’art de l’argumentation. Pour être plus précis, il est le roi de la mauvaise foi. Une mauvaise foi subtile et tenace qui sert à détourner l’attention de ses manquements.
Le FLN est une véritable école d’éclairage cinématographique. On y forme des cadres capables de faire porter l’attention sur les crimes des autres, gardant dans l’obscurité leurs propres crimes.
Le FLN accuse la France et le Maroc pour couvrir tout le mal qu’il a fait depuis sa naissance. Il ne cesse d’évoquer les exactions commises par l’armée française et l’OAS pour passer sous silence les terribles assassinats collectifs perpétrés par ses troupes contre les pieds noirs désarmés. Le FLN a décapité des bébés et violé des grands-mères pour « libérer l’Algérie ». Certains diront que cela fait partie de la lutte révolutionnaire, admettons…mais, alors comment justifier les assassinats commis après la signature des accords d’Evian (mars 1962) ? La cause avait été gagnée, l’Algérie allait devenir indépendante quelques mois plus tard (3 juillet 1962), pourquoi s’être acharné sur les pieds noirs et sur les musulmans pro-français ? Il n’y avait plus aucun enjeu. Entre mars et juillet 1962, le FLN a enlevé des civils européens et les a vidés de leur sang dans des cliniques de transfusion clandestines. Ces faits sont parfaitement documentés par l’historien Mathias Grégor. Le 5 juillet 1962 à Oran, les troupes algériennes venues d’Oujda ont mis en scène un « pogrom » contre les pieds noirs et les musulmans pro-français. Bilan : plusieurs centaines de morts et de disparus ; à ce jour, plusieurs familles ne savent pas ce que sont devenus leurs êtres aimés pris dans le tourbillon de cette terrible journée. Ces faits sont amplement rapportés par le journaliste et historien, Guillaume Zeller.
Les mois suivant l’indépendance, le FLN s’est retourné contre les Algériens ayant collaboré avec la France : les harkis ont été trucidés, on parle de 200 000 victimes. Pourtant, le FLN s’était engagé en vertu des Accords d’Evian à protéger les civils français et les harkis. Il n’a tenu aucune de ses promesses.
Plus tard, il a rétabli la torture (contre les Algériens) ; il a rouvert les prisons fermées juste après le départ de la France ; il a évincé les membres de l’exécutif provisoire formé dans l’exil ; il a transformé le pays en une dictature militaire où les civils n’ont pas leur mot à dire, ce qui équivaut à nier la souveraineté du peuple algérien ; Il a subjugué les Kabyles qu’il a privés de leur langue. Et bien sûr, il a volé les recettes des hydrocarbures algériens.
Pas mal pour un parti de libération, censé conduire les Algériens vers le bonheur et la dignité après le traumatisme colonial ! Quand on a autant de choses à se reprocher, l’on a tout intérêt à accuser ceux Paris et Rabat du matin au soir.
Le régime de Paul Kagamé suit la même technique. Sa faction, le FPR, a des choses à se reprocher, donc des choses à dissimuler pour éviter des poursuites internationales pour crimes contre l’Humanité. Au Congo-Zaïre et sur le sol du Rwanda même, le FPR et les milices qui gravitent dans son orbite ont fait couler le sang des innocents. Pour le seul Congo-Zaïre, l’on parle de millions de victimes, sans oublier le pillage à grande échelle des ressources minières. Tout comme le régime algérien, le régime rwandais dresse un réquisitoire permanent contre la France. Paris serait responsable du génocide des Tutsis par les Hutus. Les naïfs et les traitres qui peuplent les élites françaises actuelles tombent dans le panneau. Sur ce dossier, lisez les excellentes analyses de Charles Onana et de Patrick Mbeko.
Tant le FLN que le FPR sont nés d’un crime originel. Ils sont les enfants d’un viol.
Nous autres avons une seule arme à la main : la Vérité, toute la Vérité et rien que la Vérité. Reconnaissons les crimes de la France (en Algérie, il y en a eu, pas au Rwanda), reconnaissons les maladresses de la France aussi (elles existent dans les deux cas), et exposons les crimes véritables de toutes les parties prenantes. En Algérie, la France n’a pas eu le monopole de l’horreur, loin de là. Au Rwanda, elle n’a rien à se reprocher à part sa prétention à s’ingérer partout au nom d’une haute idée d’elle-même.
Il n’y a ni anges ni démons ici-bas, il y a des mains plus ou moins souillées. Celles de la France sont les moins sales.
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Chronique du 23.08.2021 :
Kaboul sur Seine
Mesdames et Messieurs, les maires des communes qui souhaitent accueillir des réfugiés afghans,
Tout d’abord, la France ne vous appartient pas. Elle est la propriété des Français. Ils sont les actionnaires et vous êtes leurs salariés. Il leur revient de décider s’ils veulent introduire plus d’Islam et plus d’immigration dans leur pays. Ne dépassez pas les limites de votre mandat et n’oubliez pas que le seul souverain est le peuple. Pas vous, ni Monsieur Macron et encore moins Bruxelles.
Soyez assurés que nous voyons clair dans le jeu de la gauche qui importe ses futurs électeurs. Les réfugiés d’aujourd’hui feront les électeurs de la gauche demain, naturalisation oblige. Il n’y a aucune gloire à manipuler ainsi, et ce depuis quarante ans, le corps électoral.
Vous êtes les partenaires de l’extrême-droite. Les immigrés que vous amenez sont le seul combustible électoral du RN qui, sans eux, s’effondrerait probablement sous son incompétence. Que vous le vouliez ou non, les choses se passent comme ça.
Les conséquences de la politique d’accueil tout azimut nous font perdre de vue les enjeux les plus nobles et les plus captivants. Nous sommes obligés de parler d’Islam et d’ensauvagement, alors que nous devrions parler de la réforme de l’enseignement, de la réindustrialisation de la France, de l’urgence d’une nouvelle politique avec la Chine, de la question du travail dans un monde ubérisé, entre autres thèmes fascinants. Or, de faits divers en attentats, nous n’avons plus le temps de réfléchir à ce que la France devrait faire pour redevenir belle, puissante et admirable. Nous nous limitons à courir après les départs de feu.
Pire, nous n’avons aucune solution à apporter aux problèmes issus de l’immigration. Cela fait 1400 ans que la réforme de l’Islam est sur la table, elle n’a pas eu lieu. Que peut la France ? Rien, à part se prendre des coups pour un problème qui lui est tout à fait étranger. Que peut la France pour « adoucir » le vivre-ensemble si la simple mise en contact de civilisations différentes dans un même territoire provoque des étincelles ?
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Chronique du 17.08.2021 :
Kaboul : victoire de l’Islam ou bien de l’islamisme ?
La victoire des Talibans est aussi une victoire de l’Islam et pas seulement de l’islamisme. En effet, l’islamisme est le porte-parole et l’avant-garde de la religion musulmane. Il est, si l’on peut dire, le fils aîné de la grande famille musulmane, elle va des Soufis aux Talibans en passant par les musulmans sécularisés. Face à cette expansion, l’Occident a intérêt à se réveiller s’il ne veut pas disparaître. Opposée à ce réveil, notre oligarchie croit se servir de l’islam pour nous désarmer alors qu’elle sera la première à être mangée crue par cet acteur puissant et imprévisible. Sur la naïveté incroyable de l’Occident face au réveil islamique, je vous invite à lire “De la diversité au séparatisme”, disponible ici: drissghali.com/ebook
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Chronique du 16.08.2021 :
De Ibn Khaldoun à Joe Biden
Chaque empire dispose, à sa portée immédiate, de zones de dissidence où il « stocke » les violents et les révoltés. Ce sont de véritables pépinières à mercenaires et à soldats, des zones de « non-droit » ou de « non Etat de droit » où la barbarie est la norme. La barbarie correspond ici au refus du raffinement et de la docilité, les marques des plaines agricoles et des villes. L’Afghanistan fait partie de ces réservoirs de violence qui font peur, mais qui se laissent embarquer, de temps en temps, dans les projets expansionnistes d’autrui. Ainsi, les Afghans ont souvent razzié l’Inde du Nord au service des Arabes et des Perses. Les Afghans : les barbares ; les Indiens : les civilisés ; les Arabes et les Perses : les empires recruteurs de mercenaires et de guerriers.
Pensez au Yémen, à cheval entre la Perse, l’Éthiopie et l’Égypte. Pensez à la Tchétchénie, école de la guérilla, aux portes de l’Empire Russe et de l’Empire Ottoman. Il y a aussi le Sinaï et ses terribles bédouins, l’est de la Libye, le Rif marocain, le désert des Touaregs. Autant de nids de guêpes desquels il faut se tenir éloigné physiquement et que seuls les virtuoses savent utiliser à leur compte.
Cette brève explication est inspirée des enseignements du grand philosophe arabe, Ibn Khaldoun (1332-1406). Dommage qu’elle ne soit pas enseignée dans les facultés de sciences politiques de la Côte Est. A moins que le président Biden soit un disciple d’Ibn Khaldoun et qu’il prévoie d’utiliser les Talibans pour nuire à un Empire concurrent. La Chine, l’Inde, la Perse, qui sait ?
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Chronique du 13.08.2021 :
La lutte contre le vrai, le juste, le beau et le moral
La prétendue lutte contre les “fake news” est en réalité une lutte contre nous. On veut nous priver de notre droit élémentaire à accéder à la vérité, par nous-mêmes. Il s’agit d’une atteinte à l’Humanisme, cette belle invention française, qui stipule que nous avons non seulement le droit mais aussi l’obligation d’utiliser la Raison pour accéder au Vrai. Or, le système nous encourage à abdiquer ce droit et à fuir cette responsabilité, puisqu’un abruti assis derrière un PC à San Francisco se charge de nous dire ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas.
Combien de choses réelles n’ont aucune traduction statistique ni « factuelle » ! La maladie du dépressif est réelle, pourtant elle n’est pas visible. Elle ne se mesure pas comme on mesure la température avec un thermomètre. Le harcèlement des femmes dans les rues de Paris est réel, pourtant il est impossible à chiffrer. Ne pas pouvoir rendre compte de quelque chose n’invalide pas son existence.
Le réel va au-delà de ce qui se mesure. Il est bien plus riche, profond et complexe. Les agences de vérification évoluent dans une version pauvre et désertique du réel. Elles vivent au sous-sol, alors que le vaste monde se manifeste aussi dans les étages supérieurs.
Enfin, le culte du « fact checking » nous met sur un chemin de collision avec le Divin et le Spirituel. Il est impossible en effet de « vérifier » l’Immaculée Conception, une femme vierge ne pouvant donner la vie. Demain, les « vérificateurs » risquent de censurer la Bible car elle est « invérifiable » ! Et pourquoi pas le Coran et les religions africaines !
La spiritualité fait advenir des réalités d’un autre ordre que cette réalité d’épicier que les agences de vérification aiment fréquenter. La foi et l’imagination se contre-fichent des statistiques et de Wikipédia. Elles nous élèvent au-dessus de nous-mêmes vers un monde qui ne se met pas en équation. Un monde où nous fréquentons les anges, les démons et les figures tutélaires de nos civilisations (Abraham, Moise, Joseph, Marie, Jésus, Mahomet etc.). Un monde où nous espérons une vie après la mort. Un monde qui assouvit notre soif d’épanouissement et de plénitude, au-delà de la douleur, de la faim et de la peur.
Je n’ai pas besoin qu’un abruti, subventionné par Zuckerberg ou un oligarque, me démontre que Jésus a été ressuscité ou que Marie Madeleine a été sauvée. Ces vérités qui forment les piliers de notre civilisation ne se vérifient pas, car on né vérifie pas la source de la lumière qui illumine le ciel, on l’apprécie, on la célèbre et on l’utilise pour se guider ici-bas.
Nous sommes en droit d’exiger autre chose que la dualité du vrai et du faux. Nous exigeons le Beau, le Juste et le Moral.
L’establishment veut nous en priver. Il a intérêt à limiter la vie publique à la vérification des faits pour dissimuler les outrages infligés à tout ce qui fait de nous une civilisation. Le Beau est expulsé de nos vies par l’offensive des barbares dans la musique, le cinéma et l’urbanisme (#saccageparis). Le Juste a déserté nos tribunaux, les victimes étant opprimées par les juges après avoir été opprimées par les criminels. Le Moral a été égorgé, ne reste plus qu’une flaque de sang qui stagne devant l’Assemblée Nationale. Qui a osé interroger la loi « PMA pour toutes » du point de vue de sa moralité ou plutôt de son amoralité ?
La lutte contre les « fake news » est une guerre contre notre civilisation.
Chronique du 12.08.2021 :
Tous égaux devant l’impérialisme
Un nouvel impérialisme s’abat sur le monde, il opprime les Blancs comme les Noirs, le Nord comme le Sud. Il se travestit derrière le GIEC, Greta, le Covid, un certain féminisme et une version dévoyée de la cause LGBT.
Quiconque refuse d’obéir s’expose aux représailles. Bolsonaro, Orban, Salvini, Trump, Poutine dans un certain sens…Il suffit d’émettre un doute contre le consensus dicté par la Communauté Internationale pour se retrouver devant le peloton d’exécution.
Cet impérialisme n’a pas de capitale, il n’a pas d’uniformes, il ne se définit pas comme une oppression. Pourtant, il est pure oppression, puisqu’il viole l’indépendance des peuples et leur droit de décider leur destin par eux-mêmes.
Les Américains ont vu leurs élections présidentielle prises en main par des groupes et des puissances qui pensent pour eux et “mieux qu’eux”. Zuckerberg a donné un demi-milliard d’USD au titre de l’observation du scrutin. Un demi-milliard ! C’est une OPA sur le pays.
Même le citoyen américain est désormais exposé à la censure. S’il pense mal et s’exprime mal, sa langue est coupée sur les réseaux sociaux. Et personne ne vient à son secours, pas même la Justice. Définition comme une autre du colonisé.
Nous sommes tous frères et sœurs désormais. Nous partageons la fraternité de l’opprimé. Mon frère à Los Angeles a le même ennemi que moi à São Paulo ou toi à Paris. N’attendons-pas d’être orphelins d’un pays pour nous organiser !
Chronique du 11.08.2021 :
Nous sommes tous des Irakiens
Jadis, la « connerie » des élites occidentales se limitait à faire des victimes loin, très loin de nous. Nos armées bombardaient l’Irak et la Libye. Elles voulaient exporter la démocratie et les droits de l’homme en déversant des bombes et en ouvrant le chemin devant les islamistes.
Nous avions commencé à douter de ces procédés. Les contradictions étaient trop criantes. Mais, comme les pleurs de l’Irakien et du Libyen ne parvenaient pas jusqu’à nos tendres oreilles, nous avons regardé ailleurs.
Or, la pandémie est en train de faire de nous des peuples souffre-douleur. Nos élites s’acharnent sur nous depuis 18 mois (confinements, couvre-feux, refus de soigner, discours catastrophiste H24). Cette violence s’exerce au nom du Bien, comme jadis l’Irak a été détruit au nom du Bien. Nous sommes diabolisés si nous osons douter, comme jadis l’Irak et la Libye étaient stigmatisés. La logique la plus élémentaire est violée : on nous répète que l’on veut nous soigner, alors que les traitements sont interdits. Hier, on a voulu protéger les Irakiens et les Libyens en les attaquant au lance-flammes ou en y infiltrant des terroristes.
Ce parallèle a des limites.
Nous ne sommes pas concernés par des tapis de bombe. Nous ne serons probablement jamais concernés par cette menace. Et alors, est-ce une raison pour se faire gifler du matin au soir pour un crime que nous n’avons pas commis ?
Chronique du 10.08.2021 :
Les oiseaux blessés
La chronique de ce mardi est entièrement inspirée de ce passage, tiré de mon e-book : De la diversité au séparatisme, disponible sur www.drissghali.com/ebook
” Présentée comme une chance pour la France, l’immigration de masse a en réalité commis la même erreur grotesque que la colonisation en croyant empiler impunément les civilisations, les unes sur les autres. Aux colonies, il y a plus de soixante ans, cette promiscuité a causé de grandes convulsions, elles ont débouché sur la décolonisation c’est-à-dire sur la séparation, plus ou moins à l’amiable, des civilisations. En France, la même cause provoque les mêmes effets : climat de méfiance, explosions de violence, malaise identitaire chez tous, à savoir les Français de souche et les diasporas.
Pour stimuler l’échange entre les civilisations, il faut respecter leur nature profonde qui exige en premier lieu le maintien d’une bulle de sécurité où chaque civilisation a le dernier mot, où personne ne s’introduit pour la juger ou la critiquer. Une civilisation est normative par définition et deux normes différentes ne peuvent coïncider au même endroit.
Sans cela, la crispation est de rigueur. Elle n’empêche pas l’échange mais elle le rend douloureux et conflictuel. Tout prête à jalousie.
Il y eut des échanges immenses entre civilisations lors de la colonisation française (n’en déplaise aux indigénistes). Il y en aura d’autres peut être grâce à l’immigration mais, dans les deux cas, l’histoire est tragique.
Sous la colonisation, la civilisation française était splendide et en bonne santé, elle avait des choses à dire. Aujourd’hui, elle est déclinante et malade, que va-t-elle enseigner à ses hôtes africaines et maghrébines ? La PMA pour toutes, l’écriture inclusive ou bien l’art d’utiliser la trottinette électrique ?
Cette fois-ci, ce sera peut-être à elle d’entendre, à elle d’apprendre. Mais, que peut bien lui dire le Maghreb et l’Afrique par le biais de leurs diasporas respectives ? Quelles solutions peuvent-ils apporter au suicide français ?
Réunir trois oiseaux blessés n’est pas forcément ce que l’on pourrait qualifier de « chance pour la France ». L’immigration de masse donne un rendez-vous impossible à trois grands corps malades. Impossible, car ils n’ont pas grand-chose à se dire.
Alors, empilés les uns sur les autres, à la dérive chacun de sa manière, ils s’invectivent, ils se croient persécutés les uns par les autres et se rendent la vie impossible. La civilisation française voit parfois dans ses voisins de palier les raisons de son malheur. La civilisation maghrébine se croit victime d’un complot permanent visant à la discriminer et à l’exclure, alors qu’elle n’a pas besoin d’ennemis, elle se suffit à elle-même. La civilisation africaine, aiguillonnée par les discours venant des Etats-Unis, s’engouffre elle aussi dans un syndrome de persécution qui lui évite de faire son introspection, pénible par définition.”
Chronique du 09.08.2021
La France est une femme battue
Un prêtre vient d’être assassiné en Vendée. A travers lui, la foi catholique est outragée. Le peuple français voit, une nouvelle fois, un symbole de la religion qui a construit la France être traîné par terre. Un religieux que l’on tue, une église que l’on brûle, un cimetière que l’on profane, c’est un message que l’on passe aux gens du pays : « votre foi ne vous protège plus, votre Dieu ne sert plus à rien, car il ne se protège même pas lui-même ».
Le voyou qui commet ce genre de crimes démontre aux Français qu’ils n’ont plus le droit au sacré. Or, le sacré fonde un peuple, une culture et une civilisation. Le sacré unit les athées, les laïcs, les catholiques, les protestants, les juifs et tous les Français. Le profaner revient à leur dire tous qu’ils sont un peuple déclassé, dont les totems ne valent rien, dont les femmes sont bonnes à être abusées et dont le territoire attend son nouveau maître.
Demain, un « loup solitaire » ou un « collectif de sans-papiers » tailladera les œuvres exposées au Louvre. Et on dira qu’il s’agit d’un acte de folie ou de désespoir, mais le cerveau profond des Français aura compris que le sacré, leur sacré, n’a plus droit de cité.
La France est comme une femme battue par un mari abjecte. Non content de lui causer des brûlures de mégots sur tout son corps, il lui tond les cheveux pour anéantir sa féminité. Priver une femme de ses cheveux est une attaque aussi physique que symbolique. On annule un homme en le castrant ou en lui crevant les yeux, on annule une femme en s’en prenant à son visage et à ses cheveux. On annule un pays en défigurant ses symboles : policiers, professeurs, hommes de foi et lieux de cultes, drapeau etc.
Or, les voyous et les sauvages qui annulent la France n’agissent pas seuls. Ils sont introduits en France avec l’assentiment voire la participation de nos élites qui chantent « refugees welcome ». Nos élites les fabriquent les sauvages dans les écoles primaires et secondaires, désertées par le bon sens et la notion de respect. Elles leur enseignent à a télé l’histoire (à sens unique) de la colonisation. Puis, ces barbares sont lâchés sur la population comme un loup installé au milieu d’un poulailler.
La maltraitance est organisée. Elle est assumée. Elle est totale. Dans l’intervalle entre deux faits divers, le peuple est accusé de racisme et de fascisme. Il n’a aucun répit. Soit il se prend des coups venus de la racaille, soit il est mis au pilori par la bourgeoisie qui le trouve xénophobe, homophobe, pollueur et machiste.
Une nouvelle fois, l’image de la femme battue peut être utile pour comprendre le calvaire français. Entre deux agressions physiques, le mari lui dit qu’elle est grosse, qu’elle est moche et qu’elle est folle surtout. « Non, l’immigration de masse n’existe pas, la délinquance n’existe pas, il n’y a que les fous et les imbéciles pour s’en plaindre… »
A la longue, la femme battue perd on estime de soi et finit par croire au discours de son bourreau. De même, le peuple français est largement traversé par un complexe de culpabilité qui fonde son impuissance actuelle. Il ne peut pas se défendre, car il ne s’estime pas en droit de se défendre puisqu’il est l’héritier de Pétain, de la torture en Algérie et des essais nucléaires dans le Pacifique.
L’alternance politique que nous souhaitons aura à déloger les élites qui pratiquent la maltraitance dont nous venons de décrire les contours à grands traits . Elle devra aussi la « convertir » ou du moins en récupérer les éléments les plus dynamiques et compétents. Cette élite dévoyée a une qualité et il faut la reconnaître : elle sait administrer les rouages de la technocratie et des grandes entreprises. Comme De Gaulle en 1944 et en 1958, il faudra signifier à la bourgeoisie qu’elle est indispensable mais pas maîtresse du pays. De Gaulle ne s’est pas vengé des élites, il leur a offert une occasion de se racheter. Et il a eu raison.
De toutes façons, le peuple français n’offrira pas sa confiance à des bolchéviques assoiffés de sang ou aux partisans d’un grand soir.
Chronique du 06.08.2021
La leçon des Jeux Olympiques
Alors que le Conseil Constitutionnel vient de nous trahir et de nous renvoyer à notre impuissance, les athlètes des J.O de Tokyo nous montrent, eux, que tout est possible.
Tout est possible pour celui et celle qui accepte de se transformer et d’en payer le prix. Car, la douleur et le sacrifice de l’athlète qui s’entraîne avec acharnement sont l’antichambre de sa transformation corporelle et mentale. Et une fois transformé, c’est-à-dire élevé au -dessus de la médiocrité pleureuse et résignée, il devient puissant. Il se saisit du pouvoir d’agir sur son corps d’abord et sur le réel ensuite pour conquérir la médaille.
L’athlète est en quête de puissance. Il s’autorise la puissance. Il n’a pas peur de s’en emparer. Dans un certain sens, il est un adulte accompli. Il est plus adulte que nous autres car il a compris que l’adulte véritable lutte contre soi-même et ses propres démons pour briser la fatalité. L’adulte véritable se réveille le matin et se dit : voici une nouvelle opportunité qui m’est offerte pour prendre mon destin en main et « forcer » la Providence à me donner ce à quoi j’estime avoir droit ; l’enfant, lui, cherche des excuses pour rester au lit.
Nous aimons les Jeux Olympiques pour cela. Elles sont une répétition générale de ce qui nous attend dans la vie de tous les jours : la puissance ou l’impuissance. La première est la fille de la transformation, la seconde est la fille de la résignation.
Les champions se comptent sur les doigts de la main car l’écrasante majorité d’entre nous aiment la résignation et accusent autrui de ne pas avoir fait à sa place ce qui était de son ressort exclusif.
Ami immigré, il t’appartient de saisir les opportunités et de mordre ta part du bifteck : ce n’est pas une ONG qui va se battre à ta place. Ami jeune, n’écoute-pas celui qui te flatte, prête toute ton attention à celui qui te demande de t’élever au-dessus de toi-même, de devenir meilleur : celui-ci te donne les clefs du succès.
Enfin, je vous invite à regarder cette photo de la sélection brésilienne de volley.
A votre avis, est-ce que ces athlètes ont le temps d’accuser Bolsonaro de tout ce qui ne tourne pas rond dans leurs vies personnelles ? Est-ce qu’elles ont le temps d’accuser leur papa de les avoir élevées suivant le stéréotype de la « poupée barbie », soumise et insignifiante ? Est-ce qu’elles ont le temps d’accuser leurs collègues de racisme ou de discrimination ? Non, elles sont préoccupées exclusivement par le Résultat. Mot tabou dans le monde occidental. Personne ne veut parler de Résultat, on lui préfère la Conformité au processus et au qu’en-dira-t-on (alias le politiquement correct). Voyez le corona : personne ne veut soigner les malades, on veut juste montrer que l’on a fait quelque chose et que l’on a consulté X ou Y avant de prendre les décisions les plus débiles depuis la Seconde Guerre Mondiale.
Or, le Résultat est la meilleure thérapie. Il “resignifie” les cicatrices qui deviennent douces au toucher car préludes au succès. Il recentre l’attention sur ce qui importe : gagner collectivement au lieu de s’entre-déchirer. Il annule les dissensions raciales et identitaires car un objectif commun, noble et suprême, stimule les passions nobles et assèche les passions tristes.
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Chronique du 05.08.2021
Gouverner ou maltraiter ?
Comment gouverner des gens à qui tu n’as rien à offrir, ni sécurité, ni prospérité, ni vision d’avenir ?
Eh bien, deux armes intéressantes et inattendues s’offrent au régime disposé à garder le pouvoir et qui répugne à commettre un bain de sang:
1) La maltraitance de la population et ce en accusant les gens de tout ce qui va mal. Ouvrez les yeux et écoutez le personnel politique et vous comprendrez :” Le virus circule car vous avez embrassé votre maman à Noël, le climat se réchauffe car vous roulez au diesel, les immigrés ne s’en sortent pas parce que vous êtes racistes, vous vous plaignez du chômage mais il suffit que je traverse la rue pour trouver un job…”
2) Le couvre-feu conditionnel. D’abord, au nom d’une menace, on impose un couvre-feu sévère et absurde. Puis, on allège les restrictions petit à petit en contrepartie d’une collaboration de la part de la population (“tu baisses ton froc si tu veux avoir le droit d’aller à la boulangerie”). Les récalcitrants, eux, seront privés d’assouplissement donc du droit de gagner leur pain et de participer à la société. On les traite “d’irresponsables” et de dangereux “fanatiques” voire carrément de “terroristes”.
Jusqu’ici rien de nouveau. Nos chefs décadents ne font que recycler des théories classiques et déjà éprouvées (contrairement aux injections qu’on nous oblige à prendre…). En Algérie, durant la guerre, un capitaine français nommé David Galula (1919-1967) a mis en pratique la “technologie” du couvre-feu. Dans son secteur en Kabylie, la population, au début hostile, a accepté de collaborer avec l’armée française en contrepartie du droit d’aller cultiver ses champs, de descendre en ville et d’envoyer un fils ou un mari travailler en France comme saisonnier (l’immigration déjà!). Galula tenait sa comptabilité du crédit ou du discrédit social sur des carnets. De nos jours, Macron et Véran ont des QR Code et des logiciels TousAntiCovid.
Avec le passe sanitaire, nous sommes tous devenus des villageois kabyles obligés de demander un laisser-passer à une troupe d’occupation. Galula avait l’élégance d’occuper l’Algérie au nom de la France (ça avait de la gueule au moins); Macron et Véran nous occupent au nom d’une oligarchie sans visage et sans consistance qui flotte par-dessus nos vies comme une vague gazeuse qui envenime tout ce qu’elle touche.
Au sujet de Galula, lisez Pacification en Algérie où il raconte son expérience kabyle: ce livre a été écrit à l’origine en Anglais (édité par la Rand Corporation), il a été traduit en Français récemment par Julia Malye (aux Belles Lettres).
Lisez aussi la biographie que je lui ai consacré et qui est parue en 2019. Je précise, de suite, que Galula n’a torturé personne et qu’il n’a jamais pratiqué la violence excessive. C’est pour cela aussi que personne n’a entendu parler de lui en France… S’il avait coupé les doigts des Algériens, son nom aurait été sur toutes les lèvres, du FLN aux indigénistes en passant par nos chers intellectuels. Je vous invite chaudement à vous rapprocher de sa pensée car Galula propose une méthodologie humaniste pour résorber les insurrections, le couvre-feu n’étant qu’un aspect de cette méthodologie.
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Chronique du 04.08.2021
La bataille des idées n’a pas encore été gagnée
Plusieurs amis à droite déclarent que leur camp a gagné la bataille des idées. En réalité, ils confondent le choc du réel qui submerge le progressisme avec la victoire de leur idéologie.
La droite n’a rien gagné. Elle continue à se cacher pour penser et à baisser la voix pour s’exprimer. Car, se dire de droite équivaut à se tirer une balle dans le pied, et se déclarer patriote revient à se condamner soi-même à la mort sociale.
Il ne suffit pas d’avoir raison, il faut en imposer.
Nos idées auront gagné quand les professer sera absolument sans danger pour nous, quand elles nous apporteront un crédit et non un discrédit.
Une femme qui porte le voile islamique en France est plus proche de voir ses idées gagner que les nôtres. Son geste fait advenir ses convictions sur la place publique, elle se dit prête à payer le prix social de ses croyances : nous, nous sommes encore loin d’assumer qui nous sommes et ce que nous voulons pour la France. A quelques exceptions près, nous avançons « masqués », protégés par des pseudos et des photos floutées sur les réseaux sociaux.
Alors comment gagner cette satanée bataille des idées ?
Un livre entier serait nécessaire pour répondre à cette question, je ne pense être capable de l’écrire à ce stade. Ce que je sais par contre est que les idées qui gagnent sont celles qui obtiennent des conversions dans le camp adverse, celles qui démonétisent et dévitalisent les symboles et les autorités du système. A un moment donné, il faudra brûler leurs totems et déboulonner leurs statues… On peut être outsider et remporter la bataille des idées (le Christianisme en est la preuve vivante), il suffit de devenir une évidence, une vérité (parmi tant d’autres) à laquelle l’opinion publique s’habitue et se résigne.
Les islamistes au Maghreb ont réussi cette prouesse, sans médias de masse. Ils ont patiemment recruté des étudiants et des exclus jusqu’au jour où le pouvoir politique s’est retrouvé « encerclé » dans sa tour d’ivoire. Soudain, il a compris que le pays réel s’était spontanément et sincèrement converti à l’islamisme : qu’il s’était choisi de nouveaux maîtres en réalité.
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Chronique du 03.08.2021
Grâce à la bourgeoisie brésilienne, le racisme est devenu bienveillant
Rebecca Andrade a gagné la médaille d’or et celle d’argent aux Jeux Olympiques de Tokyo. Cette jeune brésilienne a donné un véritable spectacle de grâce et d’intensité dans sa discipline : la gymnastique artistique. Rebecca est noire, elle a grandi dans un milieu modeste, elle a été élevée par sa mère. Je n’en sais pas plus, à part que le succès soudain (mais préparé de longue date par des années de sacrifice) l’a sortie de l’anonymat.
C’est avec malice que j’ai écouté ses interviews dans la presse brésilienne. Agenouillées symboliquement, comme on s’agenouille devant un bibelot, les reporters envoyés à Tokyo ont rappelé à Rebecca qu’elle est noire, comme si gagner une médaille olympique en étant noir relève de l’accident. Rebecca, elle, a été impeccable : après avoir remporté sa première médaille (l’argent), elle a affirmé qu’elle représentait tous les Brésiliens, peu importe leur couleur. Elle a rendu hommage à sa mère et rien qu’à sa mère, son modèle et sa référence. Dommage pour les médias qui auraient bien aimé la voir lever le poing vers le ciel, serré et rigide comme une sagaie. Dommage pour les élites dévoyées qui, à force de discours antiraciste, finissent par enfermer le noir dans une cage (dorée peut-être) où il est sommé de se présenter comme victime (quand il échoue) et comme un « rescapé » (quand il réussit). Toujours marginal, il n’a qu’à accepter son sort : dans une cage plantée autour de lui par l’homme blanc bourgeois qui veut son bien à sa place.
Merci Rebecca de ne pas tomber dans le panneau. Puisse votre exemple inspirer tellement de sportifs et d’artistes de la diversité qui aident les oligarques à laver leur conscience et à s’acheter une virginité morale.
(Photo: GRU Diario)
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Chronique du 02.08.2021
Contre la censure : le retour à l’analogique
YouTube vient de censurer le canal Livre Noir, un média classé à droite et qui a engrangé un grand succès d’estime et d’audience depuis son lancement, il y a quelque mois.
Il est évident que YouTube et les GAFAM vont user et abuser de leur pouvoir de censure, qui s’exerce en totale impunité du moment qu’il touche le discours de droite.
Il faut l’admettre, la censure aura lieu et on ne peut rien contre elle à la régulière, à défaut de racheter les grands noms de la Silicon Valley ou de les boycotter.
Que faire alors ?
Revenir à l’analogique. Personne ou presque ne peut censurer un journal écrit ou un magazine. Pourquoi ne pas racheter une publication via le financement participatif ? Avis aux (très rares) oligarques de droite : faites-nous un cadeau et achetez-nous un journal sur les rotules, on le relancera et on en fera notre porte-voix.
Retour à l’analogique aussi via la redécouverte de la radio FM et AM, des modalités très difficiles à brouiller par nos chers maîtres. N’oublions-pas que la France est le pays des radios périphériques, Europe 1, RTL et RMC émettent à l’origine depuis des pays limitrophes car la France de l’Après-guerre ne voulait pas de pluralisme sur ses ondes. On doit la vraie liberté des ondes à Mitterrand et aux socialistes, arrivés au pouvoir en 1981 : rendons à César ce qui est à César.
Il est possible de louer du temps d’antenne sur des émetteurs oisifs situés en Europe et capables de couvrir la France. Depuis Miami, WRMI peut parfaitement atteindre les DOM-TOM des Antilles. Les Sud-Africains peuvent louer leurs antennes et les pointer vers La Réunion et Mayotte. Pour un prix relativement modique car ce matériel est sous-utilisé. Pourquoi ne pas essayer ? Nous sommes sûrs d’une chose : la censure aura lieu, alors pourquoi lui donner une chance de nous couper la langue ?
Toute la censure du Shah d’Iran, tout le raffinement de sa police politique (la savake) n’ont pu avoir raison des cassettes importées en contrebande par les partisans de Khomeini à travers l’Irak et la Turquie. Khomeini a gagné la bataille des idées grâce aux cassettes audio !
Quel est l’équivalent de la cassette audio aujourd’hui ? C’est le podcast peut-être. Il est possible d’imaginer une transmission « peer to peer » de bandes son produites par nos candidats. Difficile de couper une transmission entre deux particuliers via email, FTP ou Telegram. Quoique, tout est possible depuis qu’Amnesty International regarde ailleurs lorsque les atteintes aux droits de l’homme se produisent en Occident et s’abattent sur les Occidentaux et non sur les immigrés …
Je ne prétends pas être un expert en contre-mesures électroniques, je me limite à proposer une alternative au tout-numérique qui confine à placer le débat démocratique dans la gueule de la Bête.
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Chronique du 28.07.2021
Souveraineté, liberté et indépendance
Nos amis souverainistes se trompent, à mon avis, de parler de souveraineté à tout bout de champ. Ce terme est désincarné, il ne dit plus rien à ceux qui ne l’exercent plus et ne le vivent plus depuis des années. J’en fais partie. Je fais partie de la génération de Maastricht et de la monnaie unique. J’ai vu les frontières tombées et les hommes politiques hisser le drapeau européen plus haut que le drapeau tricolore. Nous sommes nombreux à n’avoir de la souveraineté qu’une connaissance platonique.
Parlez-moi de Liberté. Ça oui, je sais ce que c’est car je viens de le perdre. Au prétexte du virus, je suis devenu un esclave « marqué » au QR Code. Mon propriétaire, mon maître n’a pas de visage, il est « fluide », il coule comme un venin en circuit fermé entre Atlanta (CDC), Genève (OMS), Berlin (Frau Merkel) et Paris.
Parlez-moi d’indépendance, car l’esclave que je suis aspire encore à l’indépendance financière. J’aspire à la propriété privée, j’aspire à être le maître chez moi. Dehors, le QR Code et l’algorithme me dominent, mais dedans, chez moi, je veux encore être le seul à décider. Et c’est l’enjeu du moment : GAFAM et les nains qui nous gouvernent, associés à tout ce que l’Occident compte de lobbys liberticides, veulent violer nos demeures et coloniser notre intimité. Ils ont déjà violé nos corps avec leurs tests nasaux, il ne leur reste plus qu’à installer une caserne dans nos chambres à coucher : cette caserne sera dotée d’un puissant haut-parleur qui nous traitera de « fasciste, « raciste » et « complotiste » à chaque fois que nous relèverons la tête.
Même le plus aliéné d’entre nous tremble d’effroi à cette perspective. Ou pas ?
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Chronique du 27.07.2021
Le coup d’état des nains
La députée Aurore Bergé raille ceux qui fustigent la dictature sanitaire. Elle croit que nous sommes encore en démocratie. Voici une copie d’écran d’un tweet qu’elle a publié à l’attention d’un élu de droite, opposé au passe sanitaire.
Je dis à Madame la Députée, avec tout le respect du monde, qu’elle a raison. Nous ne sommes pas en dictature. Pas encore. Nous sommes dans régime politique où les nains ont pris le pouvoir au moyen d’un coup d’état. Le putsch a eu lieu entre mars et avril 2020, il a été applaudi d’ailleurs par les Français qui, comme un seul homme, ont applaudi les soignants depuis leur balcon: ils applaudissaient au fait les putschistes qui ont pris en otage le pays depuis.
Les nains sont petits, c’est un pléonasme. Sous les dorures des palais de la République, ils sont écrasés par le poids de l’histoire et la majesté de l’idée française. Pressés de paraître moins « minables » qu’ils ne le sont, ils s’affairent à rapetisser les institutions et les lois léguées par des (vrais) géants comme De Gaulle et Debré. D’où le passe sanitaire et les règlements afférents. La priorité de nos (petits) chefs est de déclasser le citoyen et en faire un sous-homme que l’on gouverne au moyen d’un QR code et d’un algorithme.
Morale de l’histoire :
Quand tu es dirigé par un nain, tu as de grandes chances d’en devenir un toi-même, l’être humain étant un être hiérarchique.
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Chronique du 26.07.2021
Great reset, vraiment ?
Ceux qui crient au Great Reset se trompent, à mon avis. Nous assistons en réalité à un Grand Réajustement qui réaligne notre vie publique sur notre condition de travailleur infantilisé et de citoyen déclassé.
Cela fait trente ans que le capitalisme infantilise les salariés, le comble étant ces startups qui, à défaut de payer les gens comme il faut, leur promettent l’accès illimité à des tables de ping-pong et à des consoles de jeu! Cela fait des années que les salariés sont parqués dans des « open space » qui sont une atteinte évidente à la privacité et au confort. Mais, que ce soit dans le cas des tables de ping-pong ou des « open space », tout le monde applaudit la convivialité, la collaboration et le décloisonnement. Personne n’y croit vraiment, mais il faut bien manger, alors on s’adapte.
Le citoyen lui a été déclassé, il y a longtemps. Le système le méprise tellement qu’il ne daigne même plus lui offrir la justice la plus élémentaire. Quand il est victime, il est puni deux fois : d’abord par son agresseur qui le frappe, ensuite par le juge qui « honore » le prévenu d’un aimable « rappel à la loi ». Tout se passe comme si notre (in-)Justice partait du principe que nous étions devenus des rats, tout juste bons à recevoir des coups sur la tête ou bien des coups de seringue au bras…
Vous me voyez venir, l’épisode pandémique n’est rien d’autre qu’une mise à jour, une correction logicielle si vous préférez : nous sommes désormais gouvernés comme des rats.
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Chronique du 23.07.2021
Bientôt, tous à poil !
Certains crient à la dictature sanitaire, d’autres leur répondent que la France est une démocratie et qu’ils feraient mieux de se taire (et de se vacciner).
Le débat est mal posé, car la démocratie est une évidence qui se ressent et qui se manifeste sans détour. Elle est là ou pas. Et de nos jours, la France a un trou dans sa poitrine, un vide qui nous fait tous horreur et qui correspond aux libertés arrachées et à l’éthique annulée.
Que les « rassurés » se rassurent, la France n’est pas encore devenue une dictature. Pour le moment, elle se contente de s’affaisser sur elle-même et de perdre ses atours l’un après l’autre. Tombée dans un guet-apens tendu par des sadiques, elle est progressivement dévêtue : on lui a arraché ses chaussures puis sa chemise et ses bijoux. Elle a encore son slip qui couvre sa pudeur. Alors, elle n’est pas tout à fait nue mais elle n’est pas non plus « digne » : elle est en voie de dégradation, elle subit l’assaut de ses ennemis qui prennent leur temps de l’humilier. Le grand déclassement est un spectacle qui doit réjouir plusieurs de nos élites dévoyées.
Un jour sûrement, ces rapaces finiront par arracher le dernier bout de tissu (pardon de papier) qui fait encore de la France un pays digne. Nous serons alors tombés en dictature, et il sera trop tard…
Trop tard pour réparer l’offense sans faire couler le sang.
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Chronique du 22.07.2021
Les naufragés
J’habite à São Paulo depuis dix ans et je n’ai jamais vu ça. Des mendiants partout, des familles entières qui stationnent devant l’entrée du supermarché pour quémander de la nourriture : résultat de 18 mois de délire covidiste faits de confinements et de suspension des activités économiques.
Si le virus est un problème, la gestion de la pandémie a été une catastrophe. Les pauvres ont été sacrifiés, purement et simplement. J’ai l’impression d’avoir assisté à une messe noire où les élites brésiliennes ont donné des corps affamés et des âmes en peine à une divinité malfaisante.
Et venu pour perturber ce culte satanique, le président Bolsonaro est l’objet de toutes les critiques. Il est voué aux gémonies, mis au ban de la communauté humaine pour avoir pris la défense des habitants des favelas en exigeant la libération du travail et de la circulation des travailleurs. Il est diabolisé par ceux qui ont fait un pacte avec le Diable en avril 2020 : ceux qui ont joué le confinement contre la santé publique, ceux qui ont fermé les lits d’hôpitaux et interdit les traitements pour s’agenouiller devant un chiffre qui est celui des morts suffoqués et intubés.
Ici, au Brésil se joue la bataille entre le Bien et le Mal.
Ah bien sûr, j’aurais aimé que le Bien soit plus érudit que Bolsonaro, moins conflictuel, plus apaisé…mais, la Vie n’a que faire de mes états d’âmes de simple mortel.
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Chronique du 21.07.2021
Le dilemme des diasporas
quiconque naît en France de parents étrangers doit faire un choix parmi trois options : (a) être fidèle à la culture de sa famille, (b) s’assimiler, (c) partir ailleurs, soit vers le pays d’origine (re-migration) ou vers une autre destination en conformité avec son projet de vie.
Ce sont des choix difficiles car ils impliquent tous des sacrifices et obligent à une prise de risque. Il faut se mouiller.
Si un fils de Turc demeure Turc, il n’aura pas le capital social adéquat pour prospérer en France et être intégré dans les classes moyennes et supérieures. S’il s’assimile, il devra se rallier à une société qui trouve normal que des commissariats soient attaqués au mortier et que des militantes féministes déposent un clitoris géant devant la Tour Eiffel. Peu attrayant quand même… De toute façon, l’assimilation est un exercice douloureux qui exige de sectionner ses propres racines mentales et spirituelles dans l’espoir d’en établir d’autres ailleurs. Exercice périlleux aussi car une plante sans racines est vulnérable au moindre coup de vent. En botanique, la greffe est un art et non une science, le taux d’échec y est non-négligeable.
Quant à la re-migration, elle est plus un péril qu’une opportunité. Les pays d’origine n’ont rien à proposer aux jeunes issus de la Diversité. Leurs économies sont sous-dimensionnées, elles sont aux mains d’oligarchies endogènes qui n’ont pas besoin de « sang neuf ». La populace, elle, patauge dans un bain dégoûtant de corruption et d’ignorance. L’arbitraire est partout : la bienveillance de l’administration s’achète, les sentences se vendent. Est-ce un bon environnement pour refaire sa vie et construire une famille ?
Il reste la migration vers des pays multiculturels où être soi-même n’implique pas un handicap. Or, s’installer à Dubaï ou à Singapour est une possibilité que seuls les plus débrouillards et les plus qualifiés peuvent envisager. Dans ces enclaves, la vie est dure et compétitive, bien plus qu’en France. Il en est de même, à une échelle différente, aux Etats-Unis et au Canada.
Extrait de mon ebook : « De la diversité au séparatisme », disponible sur drissghali.com/ebook
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Chronique du 20.07.2021
Qui es-tu ?
Cher ami français, tu es le fils d’une vieille civilisation chrétienne et enraciné, qui a découvert les Lumières et a embrassé le Progrès. Quoi que tu fasses, tu n’échapperas point à cette identité permanente, latente et « rocheuse ». Contrairement à ce que te disent tes élites égarées, ton identité est fixe, elle n’a rien de fluide. Bien sûr, tu peux porter un masque, tu peux te travestir mais tes rêves, tes angoisses, tes réflexes, ta sensibilité t’ont été légués par tes ancêtres. Ton âme est emplie des voix, des cris et des chants de tes aïeux, crois-moi, elles viennent jusqu’à toi irrémédiablement lorsque tu t’éloignes des interférences produites par ta société dévoyée : porno, rap, sous-cultures vulgaires érigées en culture populaire, le foot, le pain, le cirque etc.
Moi, j’entends ces voix, sauf qu’elles ne sont pas les mêmes que les tiennes. Elles parlent Arabe, elles sont accompagnées de l’écho des cris poussés par les chevaux et leurs montures dans l’immensité du désert et dans les profondeurs des vallées. J’entends ces voix et je frissonne à chaque fois que je parler à des Irakiens ou à des Saoudiens. Elles me disent : ici, nous sommes tes frères et tes sœurs, notre souvenir a été déposé en toi il y a des milliers d’années, quoi que tu fasses, nous serons à tes côtés.
A Séville ou à Grenade, je ressens la même familiarité : la sensation d’avoir vécu ici dans une autre vie ! Je suis chez moi dans ces villes d’Andalousie mais pas à Lille ou à Marseille. Les pierres me parlent, les arbres aussi, le soleil généreux me convoque à un rendez-vous avec moi-même et je réponds : « ô soleil, je suis désolé, tout le monde est parti, ils sont tous morts, ne subsistent plus que les souvenirs ».
J’espère, cher ami français, que tu diras autre chose au soleil demain. Que tu lui répondras, le cœur apaisé, que tu te sens chez toi, parmi les tiens et vivant libre et heureux dans le pays légué par tes ancêtres. J’espère que tu ne te sentiras jamais étranger chez toi, que tu ne seras jamais minoritaire chez toi, que tu ne te sentiras jamais obligé de dissimuler qui tu es, jamais obligé d’arracher tes racines pour t’adapter à un milieu construit par d’autres et fait à leur mesure.
Moi, cet effort surhumain, je l’ai fait : j’ai coupé mes racines, je les ai emmenées avec moi dans une besace invisible, et j’ai adopté les tiennes. Exercice périlleux et douloureux, la greffe étant un art et non une science. Combien se sont perdus en chemin, n’étant ni pleinement Français, ni pleinement étrangers ?
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Chronique du 19.07.2021
La dictature des minorités
Rien de plus banal que la dictature des minorités ! Que ce soit dans une dictature ou bien dans une démocratie, une ou plusieurs minorités s’arrangent toujours pour tirer les ficelles. Le peuple lui n’est rien d’autre qu’une majorité passive qui se laisse guider, plus ou moins consciemment par une fine couche d’individus et de collectifs motivés, dynamiques et souvent agressifs.
Qu’est-ce que la France sous la monarchie sinon le régime d’une minorité qui décidait du sort de la nation ? Qu’est-ce que la révolution française sinon la capture du pouvoir par une minorité déterminée et ultra-violente, secondée par la racaille de Paris , agglomérat humain capable d’arracher la tête des « ennemis de la Liberté » sans se poser de questions.
L’Algérie a vécu trois siècles sous la coupe d’une microminorité turque : 3500 soldats et fonctionnaires ottomans tenaient l’Algérie en 1830, à la veille de la colonisation française. L’Egypte, elle, a vécu mille ans sous la tyrannie de minorités successives : les Fatimides, des berbères venus de Tunisie ; les Ayoubites, des kurdes venus du Levant ; les Mamelouks, mercenaires et esclaves militaires issus du monde turc ; les Ottomans ; les Albanais (dont un certain Mehmet Ali, grand réformateur de l’Egypte au début du XIX° siècle) etc. Le premier président autochtone d’Egypte fut Gamal Abdel Nasser ! Et encore, lui-même appartenait à une minorité, le petit club des officiers libres, qui constituaient une avant-garde révolutionnaire.
Le juif nord-africain, David Galula (1919-1967) a, à ma connaissance, offert la meilleure analyse conceptuelle du phénomène. Selon lui, toute population peut être rangée en trois catégories : le ventre mou soit la majorité passive (objet de toutes les pressions et oppressions), une minorité radicale mobilisée pour le changement de régime, une minorité très déterminée à maintenir le statu quo. Gouverner un pays revient à mettre en piste la minorité loyaliste et la jeter sur la minorité rebelle pour l’intimider, la réduire au silence et la marginaliser. C’est la tâche la plus difficile, de sa réalisation dépend la touche finale qui consiste à organiser la majorité passive avec l’aide de la minorité loyaliste.
A ce titre, je vous recommande la pensée limpide et cristalline de David Galula qui permet de comprendre comment nous sommes gouvernés, bien mieux peut-être que les écrits de Machiavel ou Montesquieu. Lisez : « David Galula et la théorie de la contre-insurrection », paru aux Editions Complicités. Retrouvez un passage gratuit (et surtout très drôle) de ce livre ici.
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Chronique du 16.07.2021
Un enfer nommé vivre-ensemble
« Le diable, c’est toujours autrui, l’autre civilisation. » Cette phrase de Fernand Braudel résume bien l’enjeu caché du vivre-ensemble : il peut causer de grandes souffrances par la simple juxtaposition de modes de vies différents. Pour un musulman rigoriste, une jeune européenne en mini-jupe et cheveux au vent est une provocation. Il aura du mal à percevoir que la mixité est un triomphe de la civilisation européenne et qu’elle fait partie d’un noyau non-négociable de celle-ci. Si les femmes sont cloitrées, l’Europe ne sera plus l’Europe. De manière similaire, pour un Français, une femme voilée peut constituer une offense à la laïcité. Déchristianisé depuis longtemps, il a perdu le contact avec la notion d’interdit religieux et de salvation de l’âme. La musulmane elle craint, en général, plus Dieu que la République, elle préfère son salut à la fidélité à Marianne. Comment lui en vouloir ? Elle est horrifiée par la « PMA pour toutes » et par l’extension illimité du champ de l’avortement en France (250000 IVG/an).
Autrui, quand il est présent en nombre sur le territoire constitue une contre-société. Il est un contre-exemple qui fait mal parfois. Il est la preuve vivante que mes concepts sont relatifs, que mes vérités sont discutables. Il en est l’antithèse. Il me prouve tous les jours qu’il est possible de vivre, de manger, de respirer, de travailler en mettant en pratique des valeurs qui ne sont pas les miennes et qui parfois me semblent farfelues. Le Sri-Lankais hindouiste qui vit dans une bulle communautaire en région parisienne est aussi heureux ou triste que le Parisien de souche, laïc et bobo. Les modes de vie sont équivalents dans un sens puisqu’ils rendent possible des existences normales sous les mêmes latitudes. Pour plusieurs, cela est un choc, une source de souffrance. Ils se trouvent parmi les Français de souche et les immigrés. La souffrance est bilatérale, elle est respectable, quelle qu’elle soit.
Tel est un des aspects de ce que j’appelle la Diversité des contentieux, ce drame qui pourrit la vie des Français et des immigrés. Ces contentieux vont bien au-delà du simple problème de l’islamisme. En effet, plusieurs forces centrifuges écartèlent la société française pour en faire un grand corps malade en voie de dislocation.
Des solutions existent, mon livre propose une feuille de route réaliste et praticable pour naviguer dans les eaux troubles de la Diversité. Rendez-vous sur www.drissghali.com/ebook et faites-vous votre propre idée en lisant gratuitement le premier chapitre.
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Chronique du 15.07.2021
La leçon hongroise
La Hongrie tient bon contre le diktat de la commission européenne en ce qui concerne les droits LGBT. L’enjeu n’est pas le collectif LGBT mais la liberté d’un pays à décider par lui-même ce qui est tolérable et intolérable, licite ou illicite.
Nous autres en France avons abdiqué cette liberté il y a tellement longtemps que nous avons oublié que nos aïeux un jour ont été libres.
La prochaine bataille que nous risquons de perdre est celle du Vrai et du Faux, les agences de “fact checking” ayant l’ambition de nous arracher le droit de dire le Vrai du Faux.
Résister est une urgence !
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Chronique du 13.07.2021
Merci Monsieur le Président
Merci Monsieur Macron de vous êtes démasqué aussi vite et si bien. Fini le premier de la classe qui veut libérer et réformer. Hier en annonçant le pass sanitaire obligatoire, vous avez assumé être un autoritaire comme un autre qui rêve d’emmerder le peuple et qui est incapable de réformer quoi que ce soit. Un impuissant qui à défaut de faire se résout à nuire.
Merci de tout cœur de nous avoir donné quelqu’un à détester. Merci d’avoir désigné l’ennemi principal : vous et votre entourage. Les autres c’est-à-dire les islamistes et les voyous ne sont que des ennemis secondaires, ou peut-être vos complices. Après tout, vous ne faites rien ou pas grand-chose pour les expulser du territoire ni pour entraver leurs activités.
Merci ! Danke !
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Chronique du 12.07.2021
Pourquoi l’ensauvagement ?
La violence n’est pas le fruit de la génération spontanée. Les faits divers non plus. Il n’y a rien de gratuit, d’irréfléchi ou d’imprévu dans le lynchage d’un chauffeur de bus à Bayonne ou dans la mise à sac des Champs-Elysées après un match de foot. La nature humaine n’ayant pas varié d’un iota depuis que Hobbes a écrit son Léviathan, la violence demeure l’expression immédiate de la domination. Celui qui se fait casser le nez pour un mauvais regard n’a pas besoin de lire un traité de philosophie pour comprendre qu’il est dominé, peu importe son diplôme, son statut social ou ses qualités morales. Il est soumis par plus fort que lui. Cette vérité se répète des milliers de fois par jour en France – au rythme des agressions et des malnommées incivilités– mais la société française ne veut rien comprendre.
Il suffit pourtant d’ouvrir les yeux pour entrevoir les causes de l’ensauvagement. Un processus rapide qui répond à deux causes principales : la première révèle une compétition intercommunautaire, la seconde accompagne la désinhibition systématique des individus.
Un pays, deux systèmes
Avec l’immigration de masse, certaines diasporas ont atteint une masse critique qui les qualifie au statut de peuples ou de pré-peuples. Le cas le plus abouti est sans aucun doute celui du peuple maghrébin de France, une nouvelle réalité humaine qui unit des Marocains, des Algériens et des Tunisiens et affirme son droit à pratiquer un mode de vie alternatif. Cela va au-delà de la simple question de la laïcité et se cristallise sous la forme d’une contre-société incarnant des valeurs et des mentalités opposées ou du moins concurrentes à la manière française de voir le monde.
Et pour s’affirmer un peuple cherche toujours à afficher sa fierté d’être lui-même c’est-à-dire d’être différent (ça rappelle un slogan de SOS Racisme…). Or, la fierté des uns signifie l’humiliation des autres. Et la plupart des êtres humains ne savent pas humilier autrui en dessinant des caricatures ou en composant des pamphlets, ils préfèrent brûler, cogner et cracher.
L’abruti qui cabre son scooter alors qu’il défile à toute vitesse en bas de chez vous veut vous dire qu’il contrôle la rue, pas vous ni votre police. Il méprise votre langue française, fragile et précieuse, et lui préfère le langage de la violence, direct et sans ambiguïté. Un langage qui s’exerce souvent à même la peau sans l’intermédiation des concepts qui atténuent la brutalité des rapports de force. Cette peau que l’on poignarde pour un oui ou pour un non, cette peau du visage que l’on taillade comme l’on marquait le bétail jadis pour rappeler à tous qui est le maître à bord.
La victime, sidérée par l’agression, porte le stigmate de l’infériorité et le fait porter à sa famille entière, incapable de la protéger et de la venger. L’humiliation avance alors par cercles concentriques jusqu’à blesser l’égo de la communauté à laquelle elle appartient. Voyez la réaction épidermique des Tchétchènes à l’agression d’un des leurs à Dijon : quatre nuits d’émeutes. Si leur réponse a été illégale du point de vue du droit, a-t-elle manqué sa cible selon le plan des symboles ?
Quand on tabasse un policier, c’est toute la France que l’on humilie. Quand on accuse la police française de racisme systémique, c’est tout un peuple que l’on prive de son droit à la légitime défense.
Il n’y a donc rien d’anodin dans l’avilissement des Champs-Elysées et des abords de la Tour Eiffel chaque nuit du 14 juillet. Ce sont les symboles de la France, de sa souveraineté et de sa majesté, que l’on met à terre. Cette violence n’est pas gratuite, elle est politique.
Bien entendu, la plupart des Maghrébins sont innocents de cette violence et une proportion non-négligeable parmi eux rejette le séparatisme. Il n’empêche, le processus qui fait émerger un peuple maghrébin de France a lieu en sourdine dans les cœurs et les esprits. Les gueules cassées et les voitures incendiées ne sont que des étincelles d’un feu de tourbe qui se consume sous nos pas.
Des hommes qui ne s’empêchent plus
La deuxième dynamique à l’œuvre derrière l’ensauvagement de la société française prend sa source au cinéma et à la télévision.
Confronté à une raréfaction des contenus de qualité (donc à une crise de l’inspiration), le secteur audiovisuel n’a eu cesse de légitimer le recours à la violence comme l’ultime frontière de la création. Ce faisant, il détruit un à un les tabous et banalise ce qui était inconcevable dans le monde de nos parents. Plus rien n’est sacrée ou intouchable. Aussi, est-il fréquent d’assister au passage à tabac d’un agent de police par un malfrat ou au viol d’une femme devant son conjoint. Ces horreurs nous sont servies avec la rapidité et la résolution de la fibre sans que personne n’y trouve rien à y redire. De toute façon, les institutions sont dévitalisées et trop faibles pour s’indigner : familles et église(s) ont la langue coupée.
Il n’est plus question d’amuser ou de cultiver le client-spectateur mais de le désinhiber pour en faire un homme qui ne s’empêche pas. Un sauvage qui frappe pour se faire entendre mais qui n’oublie pas de consommer et de répondre aux stimuli marketing quand lui envoie en continu.
Qu’elle soit d’origine politique (au sens décrit ci-dessus) ou audiovisuelle, la violence ne bute sur aucune limitation, le laxisme pénal ayant contaminé les instances censées rendre la justice. En France, la punition relève désormais de l’ordre de l’exception. Les prédateurs ne sont pas impressionnés par les rappels à la loi et les peines alternatives.
Ce texte est un large extrait d’un article publié à l’origine en 2020, il n’a pas pris une seule ride malheureusement, la situation ne faisant qu’empirer.
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Chronique du 09.07.2021
Les Talibans et nous
Il paraît que les Talibans sont en bonne voie pour s’emparer du pouvoir en Afghanistan. Vingt ans de guerre pour rien : de 2002 à 2021, que de drones, que de missiles, que de millions de dollar ont été déversés sur ce pays. En vain. L’Islam a encore une fois été le plus fort.
Le même Islam se déploie en Europe et en France. Et il balaye allègrement nos maigres défenses immunitaires qui ressemblent à des décors de foire montés à la va-vite pour endiguer une inondation d’opérette. Que peut notre Laïcité incarnée par des professeurs d’école qui se « pissent dessus » de peur de leurs élèves et de leurs syndicats? Que peut notre Justice si nos magistrats ne veulent pas punir ? Que vaut notre bombe nucléaire si l’ennemi est logé en plein Paris ?
Et c’est de cela dont il s’agit en vérité : l’ennemi est à Paris, Berlin et Barcelone.
Danke, Frau Merkel ! La chancelière allemande a commis un crime en 2015, un crime qui ne sera jamais puni : elle a amené en Europe plus d’un million de clandestins dont des Afghans. Croyez-vous qu’ils soient hostiles aux Talibans et amoureux de Greta ? Il suffit de dix « timbrés » pour créer le chaos à Paris et ces dix monstres sont certainement déjà sur le terrain. Demain, le nouveau pouvoir taliban sera tenté de les utiliser pour faire pression sur nos gouvernants décadents. Il s’est passé la même chose en 2015-2016 avec les Syriens…
Le jour où nous serons réellement décidés à combattre l’Islam politique, nous remettrons à jour notre boîte à outils. Il faudra déployer contre lui d’autres formes de l’Islam, populaires, vivaces et déterminées. Les imams gentils et polis qui vous parlent de l’Islam de France ne sont d’aucune utilité, car il n’y a pas d’Islam des Lumières, c’est une escroquerie. Il n’existe pas d’Islam castré. En revanche, il existe un Islam disloqué, dispersé, traversé par les haines et les ressentiments entre les sectes. Il faut être bien stupide pour se priver de jeter les uns contre les autres, histoire de contenir la contamination.
Je détaille quelques mesures à prendre pour combattre vraiment l’islamisme en France, elles sont dans mon livre dont la quatrième de couverture est accessible ici : drissghali.com/ebook
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Chronique du 08.07.2021
Haïti ou le fiasco africain
La République haïtienne nous crie une vérité que l’on ne veut pas entendre. Elle nous dit depuis deux cents ans, c’est-à-dire depuis l’indépendance, que la civilisation africaine est incapable de générer un modèle de gouvernance décent.
Je n’ai pas dit « démocratie » ou « droits de l’homme » Je me réfère juste aux fondamentaux de la gouvernance à savoir la protection des frontières, la sécurité des citoyens, la fourniture des services de base dont l’eau et l’électricité et un minium d’éducation pour les enfants. Haïti comme tous les pays de civilisation africaine n’y parvient pas. Comme au Libéria ou en Côte d’Ivoire, il manque à Haïti la notion de bien commun et d’intérêt général. La solidarité nationale n’existe pas. L’Etat est un adversaire de plus qui se dresse entre le citoyen et sa survie : il n’apporte aucune solution, il est souvent lui-même sous la coupe d’un clan ou d’une mafia qui s’en sert comme d’un chien de garde qui mord et crache la chair de sa victime aux pieds de son maître.
Le monde entier aide Haïti mais le pays stagne et régresse car il ne veut pas avancer. Il tourne au rond comme toute la civilisation africaine tourne en rond, incapable de proposer des solutions à ses problèmes.
Les maladies haïtiennes sont mentales, morales et culturelles. Elles sont les mêmes qu’au Libéria et au Rwanda jadis. La civilisation africaine (supérieure à la nôtre par son respect du monde des esprits et de la mémoire des ancêtres) n’est pas outillée pour administrer des collectivités.
Or, l’espoir est permis. Le changement a commencé.
Une certaine Afrique a su se soigner et corriger ses anomalies. Voyez le Sénégal qui a réussi à inventer un mode de gouvernance stable et plutôt démocratique. Il est le fruit d’une exposition prolongée à la civilisation française (presque deux cents ans de présence coloniale sur les côtes) et surtout le résultat de l’activisme des confréries religieuses. Ces sectes apportent au pays la sagesse qui parfois manque aux politiciens à l’égo surchauffé. Rien ne se fait sans au préalable consulter les grands chefs des sectes tijanis et mourides. Est-ce la démocratie à l’occidentale ? Pas du tout, mais il n’y a pas de coups d’état au Sénégal, l’armée est dans ses casernes et l’Etat veille (bon an mal an) à générer le développement.
Le conservatisme des sectes et le « progressisme » des villes du littoral installent le Sénégal sur la voie du milieu, celle de la dignité.
Ces choses se déroulent lentement, au rythme des civilisations, des êtres à la respiration lente mais profonde. N’en déplaise aux guignoles qui nous gouvernent, il ne s’agit pas de décréter la « mise à jour » de la gouvernance pour que celle-ci se transforme du jour au-lendemain. Bien plus, ce qui a marché au Sénégal n’est pas prêt de donner les mêmes résultats à Haïti car les civilisations sont capricieuses, elle sont de nature semi-divines : elles se laissent « accrocher » à un moment, elle semblent collaborer avec nous puis se dérobent et s’enfoncent dans les profondeurs de l’inconscient collectif.
C’est pour cela que je garde espoir : je ne sais pas ce que la civilisation africaine décidera de devenir. Le meilleur est donc encore possible.
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Chronique du 07.07.2021
L ‘échec social et économique des diasporas
Extrait de mon e-book : De la diversité au séparatisme.
« C’est en France que le Maghreb et l’Afrique ont compris que leur sous-développement n’est pas le fruit du hasard, de la malchance ou de l’injustice. Les diasporas maghrébines et africaines ont accès aux mêmes écoles, aux mêmes hôpitaux et aux mêmes équipements culturels que les Français des classes populaires voire moyennes. Pourtant, elles traînent loin derrière en termes de performance. Elles sont surreprésentées parmi les populations vulnérables et à problème. Si le logement social indique un certain niveau de fragilité, alors ces quelques chiffres disent quelque chose : 45% des ménages dont la personne de référence est née au Maroc (père ou mère) sont en location HLM, ce taux monte à 48% chez les ménages originaires d’Afrique Noire, il chute à 10% chez les ménages d’origine italienne (données INSEE, 2014). En prison, les musulmans sont surreprésentés puisque les chiffres les plus conservateurs évoquent un taux de 25% de détenus musulmans (correspondant au nombre de détenus ayant demandé un aménagement des repas au titre du Ramadan en 2017, source : Ministère de la Justice).
L’échec n’est pas lié au fait de provenir d’une ancienne colonie. Il n’est pas la conséquence directe des inégalités. Il est au contraire la manifestation éloquente de valeurs et de comportements toxiques. Certains traits de la civilisation maghrébine et africaine éradiquent les chances des immigrés. Continuer à se voiler la face serait manquer de respect et de loyauté envers ceux qui ont besoin d’entendre le discours de vérité. Ils méritent plus qu’une danse du ventre censée les flatter et les convaincre qu’ils ne sont pas responsables de ce qui leur arrive !
La débâcle inexpliquée alimente la frustration et débouche sur la rage. Échouer en France, la Terre Promise des candidats à l’émigration, a quelque chose de stigmatisant. Il faut bien comprendre ce que représente la France pour les jeunes Marocains ou Algériens déshérités : un eldorado où l’Etat vous paye à ne rien faire, où les filles sont jolies et peu farouches, et où chacun peut vivre dignement. L’échec des immigrés à se faire une place au soleil est donc inexplicable pour ceux qui sont restés au « bled ». Pour ne pas perdre la face, certains immigrés accusent la France de leur fiasco. Ils ignorent les sacrifices endurés par ceux qui réussissent en France, qu’ils soient d’origine étrangère ou autochtone. A les entendre, tout se résume au « racisme systémique », à la « discrimination » et à « l’islamophobie ». La maîtrise de la langue française et des codes culturels ne rentre pas en ligne de compte.
La frustration est transmutée en accusation. La douleur en intransigeance. L’homme est capable de tout pour éviter de se regarder dans une glace. Le rap français est le miroir de ce processus adolescent, incapable de saisir les enjeux. Les années passent et chaque insulte proférée à l’égard de la France et de ses institutions est une balle tirée dans le vide. Trente ans à chanter : « nique ta mère », « nique la France » et « nique la police », trente ans de surplace. Récit d’une adolescence qui ne passe pas. Un homme adulte ne « nique » pas, il construit.
Si la situation n’était pas tragique, elle prêterait à sourire, tant la mise en accusation systématique de la France flirte avec la pensée magique. »
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Chronique du 06.07.2021
Le terrorisme sanitaire
Nous sommes gouvernés par la maltraitance. Cela a commencé dans les années 1980-90 avec l’émergence du phénomène racaille : le voyou a causé des nuisances continues sous le regard narquois et faussement catastrophé des magistrats et de l’État en général.
Puis, ce fut le tour de l’islamiste qui a coupé les têtes et tranché les gorges tandis que ceux qui l’ont introduit en France se lavaient les mains de leurs responsabilités : grandes consciences de gauche, ONG immigrationnistes, Merkel, Hollande, droite vendue et castrée etc.
Avec la pandémie, la maltraitance a tombé le masque : elle est devenue institutionnelle. Elle est refus de la chloroquine donc synonyme de mort par suffocation, abandon des résidents des EPHAD, tests de masse de substances expérimentales sur une population apeurée et bien sûr la dissémination quotidienne du terrorisme sanitaire sur les médias.
Du terrorisme racaille au terrorisme sanitaire en passant par le terrorisme islamiste, un même fil conducteur : une méthode de gouvernance cynique et diabolique. Et qui marche…
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Chronique du 05.07.2021
Une fake news nommée démocratie
Dans la nuit du 23 au 24 août 2020, Lorenzo a été lynché pour un motif futile, une pure agression gratuite. A l’époque, Lorenzo avait 19 ans. Depuis, il est tétraplégique, sa moelle épinière a été touchée : ses cervicales ont été fracassées. La police a fait son travail : cinq personnes ont été arrêtées ; la justice les a relâchés, ils ne sont pas prêts d’être jugées parce que l’instruction « est en cours ».
La mère de Lorenzo, Elise, est désespérée. Elle en est réduite à s’exprimer sur les réseaux sociaux pour demander justice à nos chères autorités.
Même au Maroc, je n’ai pas vu ça !
Quelle honte me cause ce régime indigne que nous osons encore appeler Démocratie. Ce régime n’est pas une dictature non plus : c’est une chimère qui mêle le fascisme (pour le remplacement d’un peuple par un autre), la république bananière (pour son incompétence à gérer les services publics et sa corruption) et le système mafieux (où la racaille maltraite les honnêtes gens et les empêche d’occuper la voie publique).
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Chronique du 02.07.2021
#saccagefrance
De Sarkozy à Macron en passant par Hollande : la même obstination pour la désacralisation de la fonction présidentielle.
Le président actuel s’y prend d’une manière admirable. D’un côté, il s’affiche avec des adolescents torse nu et couverts de sueur (il les prend dans ses bras même…). De l’autre, il dit une chose et son contraire telle une girouette qui change de direction selon le vent dominant. Un jour, il est universaliste (interview récente au magazine Elle). Le lendemain, il part à l’assaut du soi-disant “privilège blanc”. Pour nous autres, simples mortels, cette incohérence frôle la folie. Mais, pour lui, il s’agit d’une simple déconstruction de la fonction présidentielle. L’objectif ultime est de mettre à bas le symbole, l’autorité et la fierté nationale. Tout cela pour laisser émerger d’autres symboles, d’autres autorités, d’autres fiertés : « islamiques », «sociétales » et « européennes ».
Détruire fait partie du programme. Macron l’avoue : il veut déconstruire la France.
Il est la version nationale du mouvement #saccageparis.
D’ailleurs, les barbares (comprenez nos élites actuelles) s’activent à tous les étages : #saccageparis, #saccagefrance et #saccageeurope
Voyez ce qu’est devenue l’Europe : envahie, islamisée, africanisée, castrée par le politiquement correct et incapable d’assurer sa propre défense.
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Chronique du 01.07.2021
Du rôle politique du voyou
Extraits de mon dernier ouvrage, De la diversité au séparatisme :
” Les faits divers de plus en plus brutaux racontent l’histoire d’un terrorisme qui ne dit pas son nom. Quand on lynche un chauffeur de bus à Bayonne ou que l’on explose littéralement le crâne d’un reporter d’images à Reims, l’on n’est plus dans la logique de la simple rixe. L’on exerce une action psychologique sur la communauté de la victime : sa famille, son peuple et sa confession. A chaque Français agressé, c’est la France entière qui est déshonorée. A chaque femme violée ou tabassée dans les transports, c’est la virilité de chaque homme qui est mutilée. La femme est un butin dans l’inconscient collectif : on s’en empare, on la profane, on la détruit pour démoraliser l’ennemi et le marquer à vie du sceau de la défaite. Il s’agit d’un universel valide dans toutes les cultures, sans exception. Seuls les progressistes français, dont certains juges et politiciens, refusent de l’admettre.
Le terrorisme auquel je me réfère est mené par des voyous « à deux neurones » qui ont tout de même l’intelligence de s’en prendre aux symboles les plus précieux. La femme (on vient de le voir), la police aussi, symbole de la souveraineté populaire et dépositaire du monopole de la violence légitime. Rosser ou tuer un flic, c’est signifier à tous les Français, de droite comme de gauche, qu’ils sont un peuple désarmé, conquis et impuissant. Quand les frères Kouachi ont abattu le gardien de la paix Ahmed Merabet à Paris en 2015, ils ont « castré » l’Etat français. Une des pires choses qui puissent arriver à un peuple est de voir ceux qui sont censés le protéger se faire massacrer sous ses yeux. C’est le prélude à la colonisation, car si un policier ou un militaire est réduit, qu’en sera-t-il des gens du commun, désarmés et désaccoutumés à la guerre par des années de paix et de tranquillité ?
Les femmes, les policiers mais aussi les enseignants (souvenez-vous de Samuel Paty), les prêtres et les églises, autant de symboles de l’identité d’un pays. L’enseignant est l’autorité exercée sur la jeunesse, il incarne la transmission d’une génération à une autre, il stimule le sentiment d’appartenance à un destin partagé ; le prêtre est l’intermédiaire entre le Divin et l’humain, il symbolise la croyance dominante dans le pays, l’égorger ou le malmener c’est dire aux Français – catholiques ou pas – que leur « Dieu » et leur religion ne les protègent plus contre quoi que ce soit.
Ces voyous, le plus souvent abrutis par l’illettrisme et le cannabis, n’ont pas accès aux concepts. Ils n’ont en pas besoin pour passer à l’acte car leur inconscient collectif les guide naturellement vers les cibles qui « font mal ». Ils suivent un code de la guerre qui établit une typologie des coups à donner. Quelle que soit notre origine ou notre éducation, nous sommes susceptibles d’utiliser ce software. Chez certains il affleure spontanément, ce sont les sauvages : la matière première des désordres et des émeutes.
[…]
Sans s’en rendre compte, le voyou fait advenir une nouvelle réalité. Il fait la guerre à la France et signifie leur disgrâce à ses habitants originels. Il leur dit : « vous êtes déclassés, vous êtes des faibles qui avez perdu la suprématie ; ici, ce n’est plus chez vous ; une nouvelle légitimité est en train de naître. » Son combat est politique et de nature nationaliste.”
Pour aller plus loin, lisez mon livre, il est disponible ici : drissghali.com/ebook
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Chronique du 30.06.2021
La fin de l’universalisme, la fin de l’intégration
Le vote de la « PMA pour toutes » vient d’enterrer définitivement la vocation universelle de la France. Personne en-dehors de notre Occident décadent ne voudra d’une société régie par la devise : Liberté, Egalité, Fraternité, PMA pour toutes.
Le monde entier a compris ce qui est vraiment en jeu : la fin du patriarcat. Derrière le discours bienveillant sur les droits des couples homosexuels, se dissimule mal la volonté farouche de tuer le père, le mari, le frère.
Eh bien, nous les musulmans « soi-disant éclairés » disons : « Non, merci, notre chemin s’arrête ici, nous avons marché avec la France durant 200 ans, nous avons admiré vos révolutions successives – républicaine, sociale et européenne – mais là, la coupe est pleine ». Nous ne pouvons pas utiliser la France comme modèle auprès des nôtres si elle instaure la PMA pour toutes, désolé…Ce n’est pas par homophobie, nous sommes extrêmement sensibles à la dignité des homosexuels, mais nous ne pouvons pas promouvoir le « meurtre du père ». Notre civilisation nous l’interdit : et elle a toujours le dernier mot.
Je crois que les Africains pensent pareil.
Les Asiatiques, je ne les connais pas mais je les vois mal rêver d’un monde sans patriarcat.
Ici, en Amérique Latine, on vous applaudira peut-être mais au fond des cœurs subsistera l’attachement spontané au patriarcat. Car, sous les Tropiques, la violence est partout et l’homme doit protéger la femme. L’homme doit protéger sa famille. Le reste est pur marketing c’est-à-dire du vent.
Tel est le fond du problème : une société sans hommes est une terre qui attend son prochain envahisseur. Nous sommes Rome en 409, la veille du grand sac de l’années 410 par le barbare Alaric.
En parlant de barbares, attendez-vous aussi à un blocage de l’intégration, déjà très mal en point. En effet, quel musulman voudra s’intégrer à une société qui s’enorgueillit de tuer le père ? Les dix millions de musulmans de France sont repoussés vers les marges, vers le séparatisme à chaque parade des fiertés et à chaque nouvelle loi sociétale. Eux qui spontanément éprouvent le désir de se séparer de la civilisation française qui est, en plusieurs points, l’antithèse de leur « monde idéal ».
Vous français êtes désormais les barbares aux yeux des musulmans ou de certains musulmans pour être précis. Vous avez quelque chose de monstrueux à leurs yeux.
Et, inversement, les immigrés musulmans sont les barbares aux yeux de nombreux Français. Ils sont cet autre radical qui vient de l’étranger et qui fait peur.
Comme quoi, la Diversité donne le Séparatisme. Vous voyez bien que le cocktail Diversité-LGBT conjugué au cocktail Diversité-Immigration de l’autre va déboucher sur une société d’étrangers, étrangers les uns aux autres par le mode de vie. Quel beau projet d’avenir !
J’en frisonne de dégoût.
Ce message peut choquer mes amis de gauche ou progressistes : ils n’ont qu’à fermer les flux migratoires (+400 000 entrées/an en France) et instaurer toutes les lois sociétales qu’ils veulent. Je leur reproche de nous placer tous collectivement au milieu d’un baril de poudre.
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Chronique du 29.06.2021
Ce fascisme venu d’en-haut
Dans une époque inculte, dans un monde où les cancres ont mené un coup d’état, lutter contre le covid et combattre le fascisme sont les seules causes possibles. Les seules questions à la portée d’intelligences creuses, hystérisées et emplies de suffisance.
Le covid nous gouverne. La France et tant d’autres pays aux élites corrompues sont gérés par les « variants » et les « clusters ». Inutile d’y revenir en détail, allumez votre télévision et « essayez » de suivre le discours des médecins stipendiés et vous comprendrez…
Le fascisme lui est omniprésent. En France, tout le monde veut le combattre. C’est que lutter contre Hitler et Mussolini en 2021 est un moyen de faire carrière et de se faire bien voir des gens d’en-haut. Comme quoi, toute sélection a quelque chose d’absurde !
Or, nos élites ou plutôt les oligarchies qui les guident (car même nos patrons ont leurs propres patrons), donc nos élites pratiquent elles-mêmes une sorte de fascisme. Il s’agit d’un système infâme qui tue, mutile et remplace la vie par la mort ou bien par la médiocrité.
Le fascisme officiel aspire à la Diversité c’est-à-dire au déclassement et à la substitution du peuple de souche. Il ne se cache pas de vouloir le priver d’une langue : l’écriture inclusive est « exclusive » en vérité, elle coupe la langue de nos enfants pour en faire des analphabètes à BAC+5. Le fascisme officiel livre les victimes aux prédateurs comme on livre les lapins aux chasseurs dans une partie de chasse aux les clients ont le droit d’utiliser des rocket anti-chars : ils gagnent à tous les coups et exterminent leur environnement c’est-à-dire notre société. En France, les voyous sont pris, jugés, relâchés, puis repris, rejugés, relâchés encore…Et à chaque tour, c’est une famille qui est traumatisée, amputée ou annihilée. Car, une fille agressée porte un stigmate qui touche tous ses proches, un adolescent rendu tétraplégique par un passage à tabac « fait » plusieurs victimes collatérales, à commencer par ses parents. Leur fascisme, celui des oligarques, organise la persécution du peuple français par la racaille. C’est une gouvernance par la maltraitance.
Pour toutes ces raisons, n’ayons aucune crainte à cracher à la face de ce système. Et la manière de le faire est de le comprendre, de comprendre ses combines et de rire de ses icônes à défaut de les déboulonner.
Plus tard, le vent de la révolte se lèvera et l’orage purificateur balayera la vallée salie par un long été poussiéreux où les purs ont été souillés et les hyènes ont été peintes en moutons.
São Paulo, le 13 juillet 1789
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Chronique du 28.06.2021
Ces fake news qui nous servent de discours officiel
Plus on lutte contre la dissémination des fake news, plus on en diffuse au fait. Voyez l’utilisation massive qui est faite actuellement de deux contre-vérités absolues : (1) l’immigration est une chance et (2) la diversité est en progression.
Or, ni l’une ni l’autre ne sont vraies.
A suivre, deux extraits de mon dernier livre à ce propos.
(1)
« Les élites ont trouvé un slogan et ne veulent plus le lâcher : l’immigration est une chance pour la France. Elles se contentent de le répéter sans vraiment lui donner de la consistance. Charge à nous, plébéiens obligés de vivre dans le réel, de décoder la signification de cet acte de foi. Immigration comme solution à la dénatalité ? Comme seul et unique moyen de gagner les compétitions sportives de haut niveau ? Ou bien comme pourvoyeur providentiel de main d’œuvre vulnérable (sans-papiers) ?
Il est certain, en revanche, que l’immigration a été une chance pour le Maghreb et pour l’Afrique. Chaque année, le Maroc à lui tout seul reçoit plus de six milliards d’euros au titre des transferts effectués par les immigrés. Un chiffre d’affaires supérieur à celui du secteur touristique, Marrakech et Ouarzazate comprises. Au total, les diasporas installées en France émettent plus de dix milliards d’euros par an à destination du continent africainPour le Sénégal, les envois ont représenté 13% du PIB en 2017, quatre fois plus que les investissements directs étrangers.
Mon village au Maroc compte environ 3000 « expatriés » en Europe dont une majorité en France. 3000 sur 10000 âmes ! Sans eux, le village sombrerait dans la détresse économique car les « vacanciers », comme on dit chez nous, payent l’argent de poche des jeunes désœuvrés et les crédits à la consommation. Chaque début de mois, les hommes au chômage et les ménagères font la queue devant l’agence Western Union pour recevoir le cadeau qui vient de Paris, Lyon et Toulouse.
Pour les autorités marocaines, l’immigration est donc une très belle affaire. Elle atténue les urgences sociales et débarrasse le pays de ses éléments les plus turbulents qui vont faire la « révolution » ailleurs. Adolescents intransigeants ou jeunes violents, certains viennent gonfler les statistiques de la criminalité en France. En toute rigueur, la France devrait les expulser vers leur pays d’origine. Elle ne le fait pas par bêtise et bienveillance mal-placée (je soupçonne aussi que le business de l’accueil soit derrière de nombreuses fortunes…). En attendant que les Français se réveillent, les Marocains exportent quelques-uns de leurs problèmes. »
2) «La Diversité est un unanimisme qui ne souffre aucune remise en question. Le système n’exige rien de moins qu’une communion totale de tous les Français autour de ce mantra. L’arc-en-ciel a remplacé la Croix.
En réalité, la Diversité n’a rien de diversifié. Elle est avant tout islamisation et africanisation dans le sens où l’immigration venant du Maghreb et de l’Afrique a écrasé les flux issus de l’Europe, des Amériques et de l’Asie (Chine, Inde, Sri Lanka…). Cette diversité « non-plurielle » constitue une sorte de spécificité française. En Espagne et en Italie notamment, on trouve des gros contingents de Roumains, de Bulgares, d’Ukrainiens, de Latino-américains de toutes provenances et origines ethniques (Argentins de couleur pâle, Mexicains descendants des amérindiens, Vénézuéliens et Panaméens au sang mêlé etc.). Autant de communautés dont la présence est assez marginale en France.
La Diversité française est avant tout la mise au contact de la civilisation française avec la civilisation maghrébine et africaine. C’est la cohabitation forcée entre des civilisations qui ont divorcé les unes des autres et que des imprudents obligent de vivre ensemble sous le même toit. Quoi de plus normal alors que d’entendre les cris, les pleurs et les portes qui claquent ! »
Retrouvez mon livre, De la diversité au séparatisme, ici : www.drissghali.com/ebook
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Chronique du 23.06.2021
Affaire Mila : mais où sont passés les hommes ?
L’affaire Mila n’est pas une question de blasphème ou de laïcité. a ce niveau de gravité, ces questions sont secondaires.
Mila est menacée, son espérance de vie en France sans protection policière est réduite à peau de chagrin. Telle est la seule et unique question. En France, on ne menace pas une femme, on ne la harcèle pas, on ne transforme pas sa vie en un enfer.
La France n’est pas un pays de sauvages.
En tout cas, elle n’en a pas la vocation.
Mais, je crains qu’elle soit en train de le devenir au fur et à mesure que les hommes français renoncent à défendre les femmes de leur pays.
Les hommes qui ont trahi se trouvent d’abord dans la magistrature : ils préparent la guerre civile par leur soumission et leur refus de rétablir la justice. Quand ça « pétera », ils seront pleinement responsables des morts et des tragédies qui nous attendent tous au tournant. Cela dit, la tache infâme de la trahison s’étend sur nos visages à tous, les hommes qui se sont résignés à voir les femmes poursuivies comme du bétail sur la voie publique et sur internet.
A notre décharge, les féministes nous ont dégoûtés de nos femmes donc de nous-mêmes au fond. De plus, trente ans d’abrutissement gauchiste ont dévirilisé une génération entière. Ces deux choses sont vraies mais elles ne nous relèvent pas de notre responsabilité.
Un pays sans hommes est une terre qui attend son prochain conquérant.
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Chronique du 22.06.2021
Donnez-moi une chance !
Récemment, j’ai fait la connaissance d’un Brésilien qui a fait ses études en France. Il parle parfaitement le Français et a même été professeur dans une faculté de sciences sociales en région parisienne. Donc, ce n’est pas un exclu, un accidenté de la vie : il fait partie de l’élite brésilienne. D’ailleurs, il dirige un grand cabinet d’avocats.
Eh bien, j’ai été scotché quand ce jeune homme (il a entre 35 et 40 ans) quand il m’a parlé de ses origines. Il est né pauvre, dans une famille de paysans qui n’avait rien à part une petite exploitation et quelques bêtes. Il a fréquenté l’école publique, il a fait des petits boulots pour payer son loyer dans la grande ville et étudier en parallèle, il a été admis en France grâce à une bourse d’excellence du gouvernement brésilien, en France, il a « galéré » entre petits boulots et cours à des horaires impossibles jusqu’à se stabiliser et devenir docteur en droit.
Alors, quand mon ami voit les Français s’apitoyer sur les jeunes du 9-3, il rigole. Il me dit que ces jeunes ont accès à des livres gratuits et neufs : lui n’avait pas de quoi acheter un bouquin au Brésil. Ils vont à la bibliothèque et à la médiathèque : lui il vivait à 200km du premier cinéma. Ils ont accès à l’école gratuite : lui a dû payer les mensualités de la faculté privée au Brésil en faisant la plonge. Ils ont le droit de recommencer leurs études et de changer d’orientation : lui il n’avait le droit qu’à une seule « balle ». Et bien sûr, ils vivent dans des HLM bien entretenus, ici l’Etat entasse les pauvres dans des bidonvilles sans assainissement liquide ni eau potable.
Le problème est ailleurs. L’échec des banlieues est ailleurs.
Maintenant, c’est Driss qui parle.
J’ai toujours été frappé par la présence importante de Maghrébins à Polytechnique et à l’Ecole Centrale. Des Maghrébins d’Afrique du Nord, pas de Vénissieux ou de Lille-Sud. Je ne comprends pas pourquoi un jeune Rachid ou Mounir né dans le 9-3 ne parvient pas à rentrer à l’X alors qu’un fils de berger de l’Atlas réussit à rentrer dans cette école sans quotas ni favoritisme.
Que se passe-t-il dans les familles immigrées ? Que se passe-t-il dans les salles de cours en France ? que disent les profs à ces enfants d’immigrés ? Que la France est raciste, que leur avenir est d’être dealer ou joueurs de foot…Je voudrais comprendre.
Au fait, j’ai la réponse. Je sais de quoi il s’agit mais je ne m’y résous pas. Le grand échec économique et social des diasporas maghrébines et africaines en France nous interpelle tous et dérange toutes nos certitudes sur le développement et l’égalité entre les civilisations. J’en parle en détail dans mon dernier livre, un ebook disponible ici : www.drissghali.com/ebook
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Chronique du 21.06.2021
Des élections régionales pour rien ?
Les Français se sont massivement abstenus de voter hier aux élections régionales. Pourquoi ?
Je n’en sais rien, à vrai dire.
Si j’étais carriériste, je dirais que c’est l’effet certain du Changement Climatique. Si j’aspirais à un poste douillet dans une université française ou américaine, je dirais qu’il s’agit assurément d’un effet du Privilège Blanc, la démocratie étant un « problème blanc » car inventée par des Blancs, ces fameux habitants d’Athènes qui ont tellement contribué à fonder l’Europe : la matrice du mal dans le monde.
Bon, comme je dois être sérieux ici, je vous propose la lecture suivante : A quoi servent les régions ? Est-ce si important de se préoccuper de ce qui s’y passe ?
Les Régions ne servent à rien. C’est un étage administratif artificiel qui ne correspond à aucune aspiration ni à aucun besoin d’efficacité administrative. Elles ne servent qu’à créer des postes pour des politiciens de troisième catégorie, embaucher des postes de fonctionnaires dans les territoires et générer des appels d’offres pour les entrepreneurs locaux. En gros, une Région est une machine à dépenser les impôts pour créer une « clientèle » locale permettant au régime d’assurer sa pérennité : je te couvre de bienfaits (payés par les impôts) et tu répètes à longueur de journée que la France est une démocratie et que la décentralisation est réussie.
Or, rien de cela n’est vrai. La France n’est pas une démocratie car une démocratie ne confine pas ses citoyens, une démocratie ne livre pas ses prisonniers (de droit commun) à un système pénal antédiluvien où le viol et l’humiliation des détenus sont pratiques courantes. Quant à la décentralisation, elle est une simple figurante dans un pays en voie de désertification : les gens fuient les campagnes et les régions pour s’agglutiner dans les métropoles. Ils ne font qye suivre la fuite organisée des hôpitaux et équipements collectifs, enclenchée dans les années 1990-2000.
C’est peut-être pour cela que les Français n’ont pas voté dimanche : ils ont peut-être compris le sens profond de la farce.
Dans le même ordre d’idées, les élections européennes sont une farce aussi : un tremplin pour politiciens ratés ou en voie de l’être, une machine à coopter des « leaders d’opinion » pour leur faire dire que ‘l’Europe, c’est la paix ».
Deux saccages de nos institutions, deux saccages de nos espoirs dans la droite ligne de la Déconstruction organisée par la génération-fléau qui sévit depuis 1968 en France. Ce projet de Destruction (car déconstruire veut dire détruire) est détaillé dans mon dernier live, un ebook nommé « De la diversité au séparatisme ». Retrouvez-le ici : www.drissghali.com/ebook
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Chronique du 17.06.2021
Du G7
Il y a deux types d’Américains.Ceux qui habitent les côtes est et ouest, ils ont tendance à voter démocrates. Ceux qui habitent au milieu des Etats-Unis, ils ont tendance à voter républicains (la Floride est bien sûr une des nombreuses exceptions à cette généralité).
Nous avons tendance à aimer les uns et à nous méfier des autres.
Pourtant, les deux -nonobstant leur sympathie individuelle pour nous- ne nous voient comme leur égal.
Nous voulons un « partenariat », ils comprennent «pacte d’allégeance ».
Les démocrates nous voient comme des inférieurs car nous imitons leurs politiques d’une manière très imparfaite. Pour ne pas dire folle.
Ils promeuvent le multiculturalisme sans redistribution. Nous, nous promouvons le multiculturalisme avec le maximum de redistribution. Résultat : nous avons le ghetto, la violence et des finances publiques agonisantes.
Ils sont armés. Nous sommes désarmés.
Leur police est brutale. La nôtre est angélique.
Ils nous prennent donc pour des débiles, et ils ont raison.
Quant aux républicains, eh bien ceux-là nous voient de haut car nous sommes faibles. Ils ont pour nous le mépris du colonisateur pour le colonisé. Ils voient les 30 000 soldats US basés à demeure en Allemagne, les presque 28 000 en Italie et se disent : « ces gens sont castrés et incapables de se défendre, et en plus ils nous coûtent cher ! »
Ainsi, et pour conclure, il n’y aura jamais de partenariat atlantique. Il y aura toujours un maître et un valet. Moi, j’aime le maître de droite, patriote et enraciné, mais j’aurais aimé m’asseoir à sa table comme un partenaire et non rester debout comme un serviteur.
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Chronique du 16.06.2021
La laïcité de demain
Un auditeur, que je remercie au passage, m’a interrogé sur la laïcité. Il m’invite à prendre position, à dire ce que j’en pense.
Question difficile qui exige des nuances.
A priori, je n’ai rien contre la laïcité puisqu’elle fait partie de l’identité française, de sa tradition et de son ADN. Et comme je veux que la France reste la France, je suis pour la laïcité comme je suis pour la préservation de Paris contre les barbares qui la défigurent ou pour la préservation de la langue française contre les barbares qui poussent l’écriture inclusive.
Cela dit, je n’oublie pas que la laïcité a du sang sur les mains car elle a été DISCRIMINATION à l’encontre des catholiques. N’oublions jamais qu’elle a été imposée à une partie du peuple français dans le cadre d’une guerre idéologique, la fameuse guerre civile française qui couve depuis 1789.
La laïcité à la française a servi aussi à déchristianiser la France. A en faire un pays déserté par le Divin. Or, le Divin marche ensemble avec le Beau et le Sublime. Regardez nos constructions récentes, regardez notre art contemporain, écoutez notre musique, essayer d’apprécier notre cinéma : Affligeant. Car nous avons tourné le dos à Dieu et, en retour, la Beauté nous a abandonné.
Maintenant devant l’Islam qui n’est pas du tout laïque ni prêt à composer avec la laïcité, que faut-il faire ? Je doute que la laïcité tienne le coup face à lui. Il lui manque la hargne et l’envie d’en découdre des républicains des années 1900. De nos jours, la laïcité est une religion pour des gens faibles, dévirilisés et désarmés. Oh ils n’ont aucun mal à cracher sur Jésus mais ils sont tétanisés par l’Islam. Demain, ils lui cèderont sur tout, pour avoir quelques années de plus d’une pseudo-paix.
La laïcité a fait son temps.
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Chronique du 15.06.2021
Du pouvoir des imbéciles et des aigris
Quand tu es Arabe et que tu défends la France, tu t’exposes à deux types de critiques. D’un côté, des Arabes comme toi qui vont te traiter d’Arabe de service. De l’autre, des bobos qui te traitent de facho.
Alors, tu ne sais pas s’il faut rire ou rigoler de t’être fait traité de facho alors que tu es Arabe, musulman revendiqué et Africain.
L’essentiel réside dans l’impact délétère de ces deux catégories d’imbécile sur le débat public. Chacun à sa manière, l’immigré haineux ou le bobo enragé étranglent le courage des gens de bon sens qui veulent tout simplement rendre service à la France. Alors, les bons et les sages se taisent, laissant le champ libre aux rappeurs, aux joueurs de football et aux clowns.
A ceux qui comme moi se retrouvent dans cette position, je dis la chose suivante. (a) vous serez toujours l’Arabe de service de quelqu’un car une partie des diasporas maghrébines de France ne conçoit pas qu’un Arabe ou un Musulman pense librement. Ils nous voient tous comme des larbins, à la solde d’un patron : soit le FLN, soit tel ou tel consulat, soit la République Française… A leurs yeux, nous sommes des subalternes qui ne peuvent vivre indépendamment d’un seigneur qui nous fait vivre en nous jetant des miettes. Cette vision raciste est la leur, qu’il se la garde comme un mouchoir sale qui ne sert plus à rien sinon à souiller ce qui était déjà souillé. (b) enfin, aux yeux des bobos enragés, votre lucidité est une lumière aveuglante qui dérange car elle rappelle à ces eunuques en contre-plaqué qu’ils ont trahi. Oui, ils ont trahi leur pays, leur peuple et leur histoire. Ils croient que leur soumission leur sauvera la vie. Ils seront les premiers à y passer si ça pète un jour car leurs adversaires les méprisent puisqu’ils méprisent la faiblesse.
Occupez-vous des choses nobles et qui vous élèvent au-dessus de vous-mêmes : la France avec un F majuscule (pas cette nation rapetissée commandée par le R0), la civilisation, la culture…et n’oubliez pas votre spiritualité, quelle qu’elle soit, la mienne repose en partie sur l’Islam.
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Chronique du 11.06.2021
De l’immigration au covid, d’une expérimentation à l’autre
Quand tu es un mouton, tu te laisses conduire à l’abattoir le sourire aux lèvres. Tu te soumets de bon gré à toutes les expérimentations que ton maître sort de son esprit sadique et confus.
De 1974 à 2020, en gros du regroupement familial à l’opération Open Arms, on t’a immergé dans une expérimentation grandeur nature qui consiste à transporter l’Afrique et le Maghreb au cœur de l’Europe.
Les imbéciles qui ont promu cette idée et l’on décrite comme « absolument nécessaire » n’ont pas pensé un seul instant que mettre ensemble plusieurs civilisations qui n’ont rien à se dire serait une catastrophe.
Ils s’en foutent puisque le mouton que tu es, que nous sommes en paye le prix : agressions, terrorisme, migrations internes, dépaysement du citoyen dans son propre pays, mort de la vie politique aseptisée et empêchée par le Politiquement Correct (corollaire nécessaire de la Diversité).
Ça, c’est la période 1974-2020.
A partir de 2020, les idiots et les criminels qui ont infiltré les institutions ont lancé une nouvelle expérimentation : le corona !
Devant l’inattendu (le virus), ils ont décidé d’expérimenter la dictature. Et si on enfermait tout le monde ?
Ainsi, le grand enfermement a succédé au grand remplacement. Au bout de 15 mois de gestion dictatoriale de la pandémie, nous avons obtenu également le « grand déclassement » des classes moyennes et la « grande clochardisation » de la jeunesse. Les jeunes, vous les connaissez, ce sont ces énergumènes qui font la queue pour recevoir le repas à un euro.
Dans l’expérimentation en cours, il y a deux volets encore plus révoltants que les autres : le refus de soigner (interdiction de la chloroquine) et l’injection de masse des substances que vous savez…
A qui la faute ? Au Docteur Folamour ou aux moutons qui se laissent faire depuis 40 ans ?
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Chronique du 10.06.2021
Le luxe est réservé aux saints et aux héros
Le monde est rempli de petits malins et de crapules. Nous, les personnes décentes (ou qui croyons l’être !) sommes empêchés face à cette légion de la médiocrité agissante. On s’interdit d’agir comme eux, leurs méthodes nous dégoûtent, leurs procédés nous répugnent. Nous préférons nous retirer ou faire silence : nous fuyons en rase campagne.
Il est temps de réagir, il est temps d’utiliser les armes du faible : mordre quand on est mordu, faire le mal s’il n’y a plus aucun recours…
La noblesse est du ressort des saints et des héros.
Je ne suis ni l’un ni l’autre.
Ah si j’étais un saint, je regarderais les mesquineries de haut et m’en remettrai à ma pureté morale. Ah si j’étais un héros comme Bolivar, je répondrais à la bassesse par la grandeur d’âme, convaincue que mon destin m’emmène au loin, au large des petits calculs et hors de portée des crachats des envieux.
Or, mon drame, c’est que je suis ni un saint, ni un héros. Je suis à peine un être décent (ou qui essaye de l’être).
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Chronique du 09.06.2021
Le Maroc est partout
Certains lecteurs me reprochent de ne pas assez parler du Maroc voire de ne pas en parler du tout.
En réalité, j’en parle chaque jour. En tout cas, à chaque fois que je parle des banlieues, de l’immigration et de la diversité. car, e Maroc est désormais à Barbès, Vénissieux, Lille Sud, Mérignac, Montpellier etc.
Le Maghreb entier s’est installé en France. Il déroule sous vos yeux ahuris l’intégralité de ses maladies et vous prouve qu’il ne peut pas réussir, qu’il ne peut pas atteindre le développement et le bien-être même avec de l’argent. C’est ce que prouve l’immigration : le Maghreb ne marche pas car il est bloqué par ses mentalités.
Et ces mentalités sont malades, réellement malades : indiscipline, corruption, népotisme, manque d’empathie et de solidarité, absence de toute notion de bien commun et d’intérêt national.
C’est pour cela que je ne perds par mon temps à commenter l’actualité marocaine. La France est désormais contaminée par les maladies du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie. En pire car elle n’a pas la culture ni les moyens de les soigner ou du moins de les gérer.
La différence entre le « Maroc de France » et le « Maroc original » est la présence d’un Etat fort, le Makhzen, qui sait contenir la société qui a tendance à dérailler en permanence.
Vous savez les MNA qui vous terrorisent en France se tiennent à carreaux au Maroc, parce que notre police et notre justice savent leur dire deux trois mots qu’ils entendent.
Enfin, tous ceux qui sont curieux de savoir quelle est la « maladie marocaine », je les invite à lire mon livre Mon père, le Maroc et moi. Et ils verront , en long et en large, mon diagnostic et mes conclusions concernant le Maroc.
Le livre est introuvable au Maroc, une petite librairie de Casablanca le distribue. Il a été passé sous silence là-bas, c’est peut-être une preuve de qualité…
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Chronique du 08.06.2021
Dans l’attente d’un Prophète
La fin du monde est arrivée, mais personne ne prie la clémence divine. Les églises sont vides. Les temples sont désertés. Dieu est absent de la discussion.
Une catastrophe comme le corona aurait dû exciter les exaltés et ressusciter les fanatiques. Rien de cela ne s’est produit : les gens se sont enfermés chez eux, se sont voilés la face avec un ou deux masques et se sont enduits de gel alcoolique.
Le virus occupe la place du surnaturel et du merveilleux. Il est le Tout-Puissant. On s’agenouille devant lui en signe de respect.
Il a ses apôtres ou ses messagers comme le Dr.Fauci qui a littéralement contrôlé la politique sanitaire américaine, et mondiale par ricochet, depuis mars 2020.
Les gens se sont tournés vers Fauci comme avant lui vers Greta parce qu’ils recherchent instinctivement des ordres, des orientations, des commandements. Ils sont prêts à recevoir le message de cette nouvelle divinité qui va remplacer les Dieux d’avant.
La déchristianisation est complète. Totale et peut-être irréversible.
Mais, l’être humain est resté religieux, il est resté lui-même. Nous sommes une machine à croire et à adorer. Nous sommes prêts à recevoir la Révélation.
Nous sommes des « cœurs » à prendre !
Il semble que cette fois-ci la révélation ne viendra pas de l’OMS. Mais, le constat est implacable : nos Dieux sont morts.
Alors, en guise de conclusion et pour nuancer mon propos je poserai la question du monde musulman. Pourquoi est-ce que l’islamisme n’a pas profité de la pandémie ? Rappelons que les mosquées ont, dans leur très grande majorité, gardé leurs portes fermées aux fidèles. Il n’y a pas eu de flambée fanatique chez les musulmans. Est-ce parce que le pic du fanatisme était d’ores et déjà atteint avant l’éclatement de la pandémie ?
Et vous, qu’en pensez-vous ?
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Chronique du 07.06.2021
Le virus qui libère
Merci ô virus du corona, tu m’as ouvert les yeux sur des vérités que je me refusais à admettre.
Grâce à toi, j’ai compris que la démocratie était un système comme un autre et seulement un système politique parmi tant d’autres possibles. En son nom, nous avons été confinés, ruinés et affamés. Ce sont des instances dites démocratiques qui nous soumettent à une expérimentation médicale de grande ampleur. Du jamais vu.
Grâce à toi, j’ai compris que la nature humaine n’a pas évolué. Elle est restée à l’âge du silex. La loi de la foule est toujours à l’œuvre, l’émotion gouverne les âmes bien plus que la raison, les courageux sont une minorité et ceux qui ont le malheur de dire la vérité en temps voulu sont crucifiés.
Grâce à toi, j’ai perdu la foi dans la sagesse naturelle du peuple puisque le peuple s’est laissé traiter aussi mal qu’un troupeau d’agneaux que l’on enferme dans un enclos.
Je suis donc libre.
Libre de mes illusions, libre de mes préjugés.
L’avenir d’une nation, sa grandeur et sa puissance, dépendent d’une poignée d’hommes et de femmes d’exception qui ont le courage de la lucidité et l’amour de la patrie. Ils existent, elles existent, il s’agit d’une minorité. Une minorité de géants mordus de toutes parts par une légion de nains.
Mon parti est celui des géants. Je me mets à leur service.
Au service du peuple qui a besoin d’être guidé et protégé contre les tentations offertes par les nains et leurs amis, les eunuques.
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Chronique du 04.06.2021
La promotion des médiocres
Il existe plusieurs méthodes pour se maintenir au pouvoir. Parmi elles, le fameux principe de diviser pour mieux régner ou bien la bonne vieille corruption ou encore l’intimidation des opposants.
Celui dont je vais vous parler ce vendredi est assez méconnu. Il s’agit de la promotion des médiocres.
En effet, nommer des cancres et des personnalités insipides aux plus hautes fonctions présente plusieurs bénéfices :
- Le médiocre est loyal à son maître.
- Il ne se pose pas de question et n’en pose pas non plus.
- Il ne lit pas ses dossiers. Il est donc capable de vous déclarer avec le plus grand aplomb qui soit que « la chloroquine est un poison toxique ».
- Et surtout, le cancre au pouvoir démoralise, par son succès immérité, les vraies élites et les vrais talents du pays. Ces hommes et femmes d’exception se retrouvent donc devant un choix difficile : se rallier au pouvoir en place ou bien prendre le maquis. Or, prendre le maquis (avoir recours à la violence) n’est pas pour tout le monde. Il faut avoir de la chance, des cojones et de l’intelligence.
Cela dit, les vraies élites n’ont pas être démoralisées par le triste spectacle de l’ascension des cancres. Elles doivent se révolter. Et Dieu fera le reste.
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Chronique du 03.06.2021
La stratégie du pourrissement
En France, l’insécurité est voulue, elle est permise, elle est organisée.
La chienlit est une politique publique.
Tenez-le pour dit parce que votre indignation ne peut pas vous fermer les yeux sur les réels commanditaires de l’insécurité.
Le pouvoir, disons-le régime Macron, a besoin de faire peur aux honnêtes gens pour faire monter MLP. Le but est de la faire arriver, quoi qu’il en coûte, au deuxième tour. Et ce « quoi qu’il en coûte » veut dire plusieurs vies brisées, plusieurs séquelles permanentes, plusieurs policiers égorgés ou tabassés.
Quand tu relâches les monstres et les récidivistes, tu sais très bien que cela mènera à la répétition des drames et des tragédies.
Tu sais, il suffit de 500 voyous déterminés pour foutre en l’air un pays !
C’est la stratégie suivie en Egypte par Moubarak en 2010, par Bachar El Assad en 2011, par Fidel Castro au Mariel au début des années 1980 : lui, c’était un précurseur, il a vidé ses prisons et a expédié les voyous à Miami pour intoxiquer l’Oncle Sam. Je ne vous apprends rien, c’est dans le film Scarface.
En France, pays d’intellectuels, on fait bien les choses : on libère les voyous mais quand ils passent à l’acte on crie à la « schizophrénie ». Ça permet au gouvernement de se présenter à la télé la tête haute et de commenter le massacre qui a été causé par sa propre politique.
C’est minable, c’est révoltant, c’est diabolique mais c’est Politique.
Souvenez-vous de ce que disait la philosophe Simone Weil :
« L’État est une chose froide qui ne peut pas être aimée »
Cette stratégie est risquée car la violence a ses propres lois. Personne ne sait ce qui peut se passer si un flic tire sur un « jeune ». Personne ne sait ce qui peut se passer si, disons, une policière est séquestrée par la racaille et malmenée, vous voyez ce que je veux dire…Ce genre de fait divers peut provoquer un embrasement généralisé.
Mais, est-ce que l’embrasement généralisé dérangerait vraiment le pouvoir ?
Eh bien non.
Comme en Algérie au début des années 1990, l’apparition de maquis terroristes et de troubles de grande ampleur arrangent l’Etat et les oligarques. Ça permet de suspendre le processus électoral et de prendre le pouvoir carrément au moyen d’un coup d’état : « voyez, on a été obligé d’intervenir pour éviter le chaos, on vous promet que nous allons vous rendre la démocratie dès que le péril sera contenu ».
Vous croyez vraiment que le pouvoir actuel est prêt à rendre le tablier et faire l’alternance en 2022 ?
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Chronique du 02.06.2021
Béni soit le COVID!
Imagine-toi en responsable politique à la tête d’un pays surendetté, à l’économie essoufflée et dont l’économie est tenue par des oligarques qui se font beaucoup d’argent, alors que les vrais entrepreneurs ramassent les miettes.
Imagine-toi donc en ministre ou en premier ministre qui n’a rien à donner à son peuple : ni ascenseur social, ni éduction de qualité, ni encore moins santé de qualité. Tu n’as simplement pas l’argent pour cela et tu as les mains liées par les lobbys qui t’ont mis au pouvoir et qui fixent tes marges de manœuvre.
Eh bien qu’est-ce que tu fais ?
Tu te sers d’une crise comme celle du COVID pour rééduquer ta population afin de lui faire admettre qu’elle n’a rien, absolument rien à te demander. Elle n’est pas le client mais le serviteur. Elle n’est pas la priorité du système mais un simple accident de la vie.
En France, le COVID a permis de faire un coup d’état contre les droits de l’homme. On a fait un coup d’état contre le peuple des gilets jaunes qui désormais a besoin d’une attestation pour aller acheter son pain. C’est le match retour de l’épisode Gilets Jaunes en fait.
En Afrique du Nord, le COVID a permis de faire le match retour des Printemps Arabes. La jeunesse a été rééduquée : on lui a dit « reste à la maison, ne proteste pas car les ONG des droits de l’homme ne viendront pas t’aider, elles ont tourné leur veste, elles ne s’intéressent plus qu’au COVID ». C’est un coup de maître. Les partis politiques ont été écrasés sous le poids de leur médiocrité.
Voilà où nous en sommes : c’est la revanche des Etats sur la société. Il n’y a plus vraiment de différence entre la France et e Maghreb : réseaux sociaux censurés, médecins tenus en laisse, partis politiques minables, artistes soumis qui excellent dans l’art d’applaudir la dictature sanitaire, société civile traitre à sa responsabilité de contre-pouvoir.
Oui, le COVID est une bénédiction pour ceux qui font de la Politique. Les naïfs eux portent le masque et croient qu’on s’occupe de leur santé…
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Chronique du 31.05.2021
Macron : “community manager”
Que retenir du voyage du Président de la République au Rwanda et en Afrique du Sud ?
Trois choses.
Que Monsieur Macron n’est plus significatif. Il raisonne comme un simple « community manager » c’est-à-dire un technicien de la communication qui anime une « communauté » sur un réseau social. Ce genre de professionnel raisonne par mot-clé. En Afrique, il active le mot-clé « repentance » ou bien « colonialisme ». En Seine-Saint-Denis, il active le mot-clé « privilège blanc » ou bien « Californie ».
Cela donne un méli-mélo indigeste et qui reflète un algorithme cassé. Donc, j’ai décidé de ne plus perdre mon temps à analyser le discours présidentiel.
Tournons la page Macron et vite !
Deuxième élément à retenir de ce voyage : le fait que l’Afrique parle désormais d’égal à égal à la France. Le petit Rwanda tutoie la France qui agenouillée espère sa bienveillance. Exemple emblématique d’un nouvel ordre mondial où le Sud tient le Nord par les «cojones ». Au moindre dérapage, le Nord est puni par une vague migratoire qui tel un coup de taser le tétanise avant de le convaincre de corriger sa conduite.
Troisième élément enfin : Macron est une des causes principales de l’essor du populisme en France. Il vient de déclarer, à Prétoria, que les jeunes Français d’origine africaine n’avaient pas à entendre qu’ils doivent s’intégrer. Imaginez la réaction d’un Français de souche qui entend ça : il vote populiste !
La mécanique est très simple : les provocations de Monsieur Macron (et de l’establishment en général) font monter le populisme. Enlevez Monsieur Macron de l’Élysée et vous verrez baisser le populisme.
MLP est la fièvre, on ne combat pas la fièvre, on soigne les causes de la maladie et cette cause je viens de la nommer.
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Chronique du 28.05.2021
Le peuple n’est pas un ange, il est juste une partie de la solution
Si tu veux tuer ton chien, tu dis qu’il a la rage.
En politique, c’est pareil. Si tu veux te débarrasser de ton adversaire, tu dis qu’il est populiste et le tour est joué ! L’opposant a la langue coupée par un coup de baguette magique !
Que penser du populisme ? Trois choses :
Tout d’abord, le peuple fait la richesse (ou la misère) d’une nation. La France est un pays riche grâce à ses habitants. Changez les habitants de la France et vous modifierez la performance du pays.
Je me méfie du peuple car il cède vite aux tentations. Jadis, le pain et le cirque. De nos jours, le pain, le cirque, le foot, le porno et le cannabis pour tous.
Le peuple français a accepté l’immigration de masse, il a accepté l’insécurité. Il n’a jamais manifesté contre l’une ou l’autre.
Ne l’oubliez jamais : les gilets jaunes se sont révoltés à cause du prix du diesel….le prix du diesel, pas la souveraineté, la sécurité ou la grandeur de la France.
Enfin, je me méfie des élites aussi car certaines sont anti-françaises et passionnées par la destruction de la France. Inutile d’épiloguer sur ce sujet : vous êtes vaccinés.
Que penser donc du populisme ?
Un pays a besoin des deux : du peuple et de l’élite. Il a besoin de gens exceptionnels en bas et en haut. Cette combinaison fait la grandeur d’un pays, c’est pour cela qu’il y a si peu de pays où l’on ait envie de vivre et faire sa vie.
Prenez soin de la France, vous n’avez pas de plan B.
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Chronique du 27.05.2021
Le Silex et l’Airbus
Le 16 mai dernier, une jeune mère brésilienne a embarqué à bord d’un vol intérieur reliant Recife à Rio de Janeiro. Un vol de trois heures environs. Cette dame ne voyageait pas seule, elle accompagnait son fils, de trois ans. Détail important : il est autiste. Et comme tout autiste, il a du mal à supporter le port du masque. Vous savez le masque de la honte que l’on nous fait porter, les autistes ils le rejettent du fait de leur condition.
Eh bien, devinez ce qu’a fait la compagnie ? Elle a expulsé la maman et son fils. Les deux ont été exfiltré de l’avion par la police fédérale tels de vulgaires criminels.
Situation cruellement ironique dans un pays comme le Brésil qui devance la France dans le laxisme pénal. Je rappelle que la Cour Suprême vient de blanchir totalement Lula pour ses crimes alors qu’il a été jugé par plus d’une vingtaine de juges et qui étaient tous tombés d’accord sur sa culpabilité, en première, deuxième et troisième instance !
Donc, la bonne dame et son fils ont été débarqués de l’avion. Il a fallu que la maman se manifeste sur les réseaux sociaux pour que le scandale éclate, que la compagnie aérienne (Azul) prenne position et finisse par présenter des excuses.
Dans quel monde de mxxxx vivons-nous ?
L’Airbus à bord duquel la famille devait embarquer représente le dernier cri de la technologie. Les passagers doivent avoir un smartphone qui a une puissance de calcul très supérieure à la fusée qui a emmené Armstrong sur la Lune. L’aéroport de Recife doit compter sur nombre d’ingénieurs, de MBA et de docteurs. Mais, l’humanité est demeurée à l’Age du Silex ! Nous sommes toujours bêtes, grégaires et lâches. Tout est motif pour faire le Mal et commettre des bêtises. Aujourd’hui, le covid. Hier, la chasse aux sorcières.
Est-ce que l’humanité fait du surplace et appelle cela Progrès ?
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Chronique du 26.05.2021
Les extrêmes sont au pouvoir…depuis 2017
On nous bassine du matin au soir avec le péril des extrêmes. Faites pas ci, faites pas ça car vous allez servir les intérêts des extrêmes. Ne dites pas ci, ne dites pas ça, vous allez faire le jeu de l’extrême droite.
Bon, à la limite ce serait crédible si nous vivions dans un climat de douceur et de prospérité. Et dans un pays où règne l’espoir et le sourire.
Or, nous avons peur. Peur les uns des autres, peur des délinquants, peur de la police (qui éborgne les uns et pose 135 euros d’amende aux autres), peur du chômage, peur de tomber malade et d’aller à l’hôpital où le gouvernement a décidé de ne pas nous soigner : pas de chloroquine, pas de lits, pas d’hôpitaux.
Alors, je me dis : les extrêmes sont déjà au pouvoir.
Monsieur Macron est le président de l’extrémisme. Un extrémisme de l’incompétence et de l’arbitraire.
Quelques exemples pour les incrédules :
Extrême dette publique : 115% du PIB début 2021.
Extrême précarité et extrême chômage.
Extrême dépression et maladies psychiatriques : effets des confinements à répétition.
Extrême arbitraire : suspension des libertés en France dans un mouvement inédit depuis 1945.
Extrême insécurité et extrême injustice : 120 agressions par jour ; femmes massacrées par leurs maris en pleine rue (Mérignac, Hayange etc.)
Extrême lèse-majesté : épisode honteux avec les youtubeurs à l’Élysée
Extrême haine de soi : nomination d’un rappeur controversé pour chanter l’hymne de l’équipe de foot.
Je pense que vous m’avez compris. Pas la peine de prolonger cette litanie de l’extrémisme du centre. Ni droite, ni gauche : juste la simple et brutale haine de la France, doublée d’un aplomb incroyable et d’une capacité de rebond sensationnel.
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Chronique du 25.05.2021
Photo La Vanguardia
Impossible d’échapper à cette photo. Elle est censée créer l’émotion qui offre un laissez-passer à tous les immigrés illégaux qui violent les frontières de l’Union Européenne.
Le système veut vous que vous lisiez dans ce cliché l’empathie et l’urgence de l’entraide. L’urgence est l’alibi de la politique migratoire qui a consisté à transférer le tiers-monde au cœur de l’Europe avec les résultats que vous connaissez. Vite, il faut se laisser submerger par la misère africaine et maghrébine car les gens se noient dans la Méditerranée. Tel est le raisonnement.
Pourtant, l’on peut lire la photo différemment.
A gauche, je vois une jeune fille idéaliste qui croit faire le bien en faisant le mal puisqu’elle participe à l’invasion migratoire de son pays, puisqu’elle aide à l’accomplissement d’un crime qui est celui de traverser les frontières sans document de voyage.
A droite, je vois un jeune homme qui vient de payer 2000 ou peut-être 5000 euros à la mafia. Car chaque m2 de la frontière a son maître qui décide du prix du passage. Il ne faut pas être naïf.
Ce jeune homme aurait pu rester chez lui en Afrique et couper la tête des élites pourries qui ont confisqué son avenir. Non, il préfère leur faire une fleur et les débarrasser d’un problème : lui-même. Au lieu de faire la révolution au Congo ou en Guinée, il va se jeter dans les bras de l’homme blanc 60 ans après la décolonisation, impuissant et amoindri : beau pied-de-nez à Franz Fanon et à Thomas Sankara qui n’avaient certainement pas prévu que l’homme africain renoncerait aussi facilement à construire un destin pour l’Afrique.
En arrière-plan, l’on aperçoit les militaires espagnols, portant leur fusil, symbole phallique, symbole de puissance. Or, ils sont castrés, ils sont impuissants. Leurs fusils sont un élément du décor, un accessoire d’une farce jouée dans le cirque migratoire : ils n’ont pas le droit de tirer en l’air pour dissuader le forçage des frontières de leur pays, ils sont menottés par les ONG, ils ne servent à rien.
L’immigration clandestine est un spectacle pour cocus joués par des eunuques et des fausses-victimes. Le scénariste et le souffleur se la coulent douce dans des palais luxueux au Maghreb et en Afrique noire…et à Paris et Genève bien sûr. Car le business de la traite humaine enrichit aussi les élites européennes (pourries).
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Chronique du 24.05.2021
Les militaires ont écrit une tribune, ils ont adressé un message courtois et républicain au président.
Ce dernier leur répond indirectement en leur faisant un bras d’honneur. Deux à vrai dire !
Le premier consiste en la nomination très politique d’un rappeur controversé pour chanter l’hymne de l’équipe de France. Message reçu 5/5. Le régime dit aux militaires et à l’électorat qui se reconnaît dans leur message : je vous emmerde et je parie sur la dislocation de la France, je parie sur le séparatisme que je créé et alimente moi-même.
Deuxième bras d’honneur : l’interview surréaliste accordée à deux youtubers au mépris de tous les codes tacites et explicites qui régissent la communication présidentielle. Le président vient, une nouvelle fois, de fouler au pied la Majesté de la fonction présidentielle, il ne veut plus rien à voir avec De Gaulle, Napoléon ou Louis XIV.
Bon, je pense que les militaires ont compris le message.
Je leur demande de ne pas tomber dans la provocation.
Ce régime rêve de les pousser à la faute pour se présenter comme le sauveur de la Démocratie (qu’il a lui-même étranglée en instaurant confinements et couvre-feu).
Non, résister veut dire garder son calme.
Viendra plus tard le temps du mouvement.
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Merci monsieur.