Nous ne sommes rien de plus que des sauvages gouvernés par des racailles. Oui, des sauvages car seul un barbare peut enfouir des coton-tige dans les narines des bébés et des enfants au nom de la santé publique (test PCR), seul un homme primitif peut accepter de bon gré la fermeture des écoles, seul un analphabète peut se laisser convaincre qu’une maladie dans le taux de mortalité est de 0,07% est synonyme d’apocalypse, seul un fou peut se faire injecter des substances qu’il ne connaît pas et dont il ne veut pas savoir les effets secondaires avérés, seul un fanatique peut censurer les voix qui ne le confortent pas dans son délire, seul un islamiste refoulé peut désirer le voilement des visages, seule une brute vous salue en vous tendant son poing fermé. Oui, les Occidentaux sont devenus des sauvages comme les autres, ils sont tombés de leur piédestal à l’occasion de cette pandémie qui a démontré qu’ils sont tout aussi déplorables que les peuples arriérés auxquels ils donnent des leçons de démocratie et de droits de l’homme.
Des sauvages gouvernés par des racailles, petits chefs autoritaires et corrompus qui confondent gouverner avec maltraiter. Macron parle comme un voyou qui intimide et non comme un chef qui impressionne. Il participe de la même nature que Kadhafi, l’ex-potentat libyen, qui insultait son propre peuple à la télévision. Kadhafi au moins n’avait pas l’outrecuidance de se dire progressiste.
Racailles oui, nos chefs sont des racailles car leur brutalité n’est compensée par aucune grandeur qu’elle soit d’ordre culturel, politique ou viril. Ce sont des petits hommes, au physique étriqué, privé de culture générale et qui s’écrasent devant les « vrais » leaders ou ceux qui s’y assimilent. Voyez leur servilité devant Erdogan, MBS, Poutine et Xi Jin Ping.
Des êtres aussi minables ne se maintiennent au pouvoir que parce que nous sommes leurs complices. Depuis deux ans, nous donnons un spectacle déplorable au monde. Nous mettons en scène notre crise d’hystérie collective que rien ne semble apaiser : ni les vaccins, ni les protocoles de traitement (ivermectine etc.), ni la baisse édifiante du nombre de morts. Nous sommes embarqués dans une sorte de carnaval qui n’en finit pas, nos déguisements sont ridicules (un voire deux masques sur le visage), nos chorégraphies sont prévisibles (tendre la main à l’infirmier tous les trois mois pour recevoir sa dose), nos chansons sont les oraisons funèbres de notre mode de vie. Nous avons renoncé à l’essentiel c’est-à-dire à nous-mêmes. Nous ne vivons plus conformément à notre civilisation qui est synonyme de liberté raisonnée, de convivialité et de raffinement. N’est plus occidental un homme ou une femme qui porte un masque dans la rue, car le sourire affiché et le visage découvert font partie de la manière de vivre en Occident.
Que faire ? Résister ou se résigner ?
Il faut bien entendu résister de toutes ses forces à la racaille qui détient les leviers du pouvoir. Mais, expulser les bandits et les médiocres qui nous gouvernent ne sera pas suffisant. La guillotine n’a pas vocation à ranimer une civilisation en voie d’effondrement. A quoi bon donner la vie pour des gens qui ne veulent plus vivre en hommes et femmes libres ? A quoi bon se sacrifier si nos concitoyens rêvent de servitude ?
Il est nécessaire d’inventer un nouvel idéal. Quelque chose à quoi s’accrocher et à quoi accrocher le reste de la société. Il ne sert à rien de reconstruire l’Union Soviétique, elle s’effondrera sur elle-même tôt ou tard car personne n’y croit. Or, chercher à revenir au monde d’avant la pandémie revient à cela, c’est aspirer à reconstruire l’URSS. Notre monde est un astre mort, il a succombé bien avant l’apparition du virus, la pandémie n’a fait que poser des pains de dynamite au fond des trous béants ouverts par la corrosion.
Si les gens se sont empressés de liquider leur mode de vie, c’est qu’il était bâti sur du vent. L’Occident d’avant le virus est une illusion qui faisait bonne figure. Tout était faux et vide et nous ne le savions pas, à commencer par le concept des droits de l’homme. Nous l’avons jeté par-dessus-bord à la première secousse ! Plus question de liberté et de dignité depuis mars 2020 ! Rousseau avait donc tort : l’être humain n’aspire pas à la Liberté, ni à l’autonomie. Il n’existe pas de volonté générale, il n’y a qu’un consensus arbitraire et artificiel imposé à la société par en haut. Le citoyen se laisse manipuler volontiers. Tout est émotion, la Raison est fragile et sans défense devant l’hystérie collective. C’est la victoire de Gustave Le Bon, la victoire de La Psychologie des Foules sur la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Impossible de ne pas en prendre note. Impossible d’ignorer cette blessure narcissique. Autrement, nous risquons de refaire du Rousseau dans un monde peuplé d’esclaves résignés.
On ne peut pas faire semblant que l’homme et la femme n’ont pas rapetissé. Les Lumières ont légiféré pour des géants, la pandémie a mis à nu des nains.
Je pêche peut-être par excès de sévérité. Il est possible que les Occidentaux aient renoncé à leur dignité par fatigue et non par « défaut de construction ». Ils sont peut-être tout simplement lassés des promesses non-tenues. On leur a fait rendre un culte à la Liberté, à l’Egalité et à l’Argent. Or, aucune de ces divinités n’a tenu parole, aucune n’a répondu aux besoins profonds de l’être humain, à commencer par sa peur de la mort. Même la liberté sexuelle a failli ; elle est, à mes yeux, un grand coupable de ce qui nous arrive collectivement. En effet, les Occidentaux ont compris que la liberté sexuelle ne garantissait pas au grand nombre un accès ne serait-ce que correct à l’accouplement. La misère sexuelle est généralisée, le manque est omniprésent. Les gens en ont pris note. Depuis le début de la pandémie, ils jettent le bébé avec l’eau du bain : ils renoncent à l’Occident en bloc comme dans un accès de colère. Ces propos ne sont qu’une spéculation personnelle, mais ils représentent le genre de questionnement qu’il convient de mener systématiquement pour comprendre les véritables motivations de nos contemporains. On ne peut pas rebâtir à l’identique cet édifice qu’ils ne veulent plus habiter.
Le salut viendra donc de la main des résistants et des architectes. Les uns diront « non ! » aux petits chefs qui nous martyrisent. Les autres diront « oui ! » à l’avènement d’un nouveau monde fondé sur des prémisses solides et non sur du vent. Ces architectes dessineront les plans d’une nouvelle civilisation où l’Occident réinventé attirera à lui les cœurs et les esprits. Cette réinvention de l’Occident sera à la croisée des chemins de la Renaissance, douce et optimiste, et de la Réforme protestante, austère et sanglante. Comme tout accouchement, elle aura lieu dans la douleur.
Pour le moment, je vois à peu près qui sont les résistants, mais je ne vois pas encore les architectes.
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