Hier dimanche 10 avril, la France a choisi la mort. Elle l’a choisie en conscience, les yeux grands ouverts et dans le respect dans les règles de la démocratie. Rarement, un suicide aura revêtu aussi bien les formes de la légalité et de la légitimité.
Nous qui aimons ce pays, nous qui partageons sa chair et sa sève, n’avons que nos yeux pour pleurer l’abdication d’un grand peuple et sa sortie de l’Histoire.
Et maintenant, que faire ?
D’abord, il convient de faire le deuil. Portons le deuil, habillons-nous de noir ou bien de blanc quinze jours durant. Laissons transparaître notre douleur, ce n’est pas tous les jours qu’un grand pays meurt.
Ensuite, il faudra décider ce que l’on fait. A mon avis, il y a deux choix sur la table : l’exil ou le recueillement en attendant le match retour.
1)) L’exil consisterait à refaire la France ailleurs, en Amérique Latine, à Madagascar ou en Thaïlande. Loin des « wesh » et des « bobos ». La terre du Seigneur est vaste, et plus d’un peuple serait ravi de voir des rescapés culturels transplanter chez lui une plante délicate et précieuse nommée France.
2) le recueillement consisterait à panser nos plaies, à accumuler des forces et à faire la nécessaire mise à jour de notre « logiciel » avant de reprendre la lutte. Il est urgent d’attendre en effet. Attendre ne signifie pas abdiquer. Il s’agit au contraire de se préparer à la prochaine étape qui arrivera tôt ou tard : la faillite ou bien la guerre. D’ici là, il faut avoir adopter une mentalité de voyou, capable de survire à un combat sans règles du jeu ni arbitres. Or, pour le moment, nous sommes des enfants de chœur, des premiers de la classe, des lauréats du concours général qui prétendent faire de la politique. Il est nécessaire de s’aguerrir, d’apprendre à recevoir les coups et savoir les donner, sans pitié ni scrupules. Demain, Van Der Leyden va faire saisir nos maisons pour rembourser la dette : il faudra la recevoir comme il se doit. Demain, les chances pour la France trancheront la gorge des bobos et viendront nous chercher : il faudra les recevoir comme il se doit. Soyez en assurés : le système va tomber, le régime va s’effondrer. Personne ne marche sur l’eau indéfiniment, pas même Macron. Trop de contradictions se sont accumulées : on ne peut pas vivre à crédit indéfiniment, on ne pas faire cohabiter des racailles et des LGBT sans un jour voir les uns dévorer les autres.
A vous de décider, la décision de partir ou de s’aguerrir vous appartient.
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