Après le meurtre abject de Samuel Paty, se pose la question de ce qui nous attend. La confrontation évidemment, le spectacle de la décapitation étant à même de désinhiber les résistances culturelles inculquées aux individus, mêmes les plus civilisés. Le débat est en train de changer, on ne parle plus de vivre-ensemble mais de droit à la survie, celle de l’individu, de sa famille et de son identité.
Comment éviter la guerre civile ? Une question valable car il faut éviter le conflit puisqu’il sera sanglant et que la France n’est pas certaine de l’emporter, ayant été châtrée par 40 ans de gauchisme pénitent.
Ni agression, ni soumission
D’abord, il faudrait échapper au piège du blasphème où nous nous sommes tous laissés embarqués par l’extrême-gauche car Charlie Hebdo émane de ce côté-là du spectre politique. S’il n’y aucun doute que la liberté d’expression est sacrée, il n’en demeure pas moins que les caricatures contre le Prophète des Musulmans sont vulgaires, primaires et odieuses. Elles sont indignes de la civilisation française, mère de l’élégance et gardienne du raffinement. Bon sang, on peut blasphémer mais qu’on le fasse avec classe ! Dépassons le stade anal pour nous élever dans les couches supérieures de l’esprit !
Y a-t-il vraiment une utilité à offenser les croyants ? Doit-on les exposer au spectacle de la vulgarité la plus crasse pour les faire réfléchir ? En tant que musulman croyant, j’admets parfaitement le blasphème et la critique de l’Islam, une religion et une civilisation qui prêtent le flanc à mille et unes doléances (justifiées à plus d’un titre). Mais, de grâce, amusez-nous, éclairez-nous et ne nous horrifiez pas ! Je dis cela par humanisme et non par solidarité religieuse. L’énergumène qui chante « Jésus est pédé » participe du même geste obscène qui ne sert franchement à rien, il est ce que le cinéma porno est pour le grand cinéma hollywoodien : une déviance dont on a honte.
Le contraire de la soumission n’est pas la vulgarité imprimée sur papier glacé. On peut résister et refouler les barbares en redevenant un homme c’est-à-dire un être sérieux qui utilise ses muscles et son cerveau. C’est tout l’inverse d’un adolescent attardé qui confond anticléricalisme et liberté, anarchie et puissance, irrévérence et courage.
La forteresse
La résistance viendra de la droite (des droites à vrai dire) car la gauche est par terre, soit aplatie devant la racaille qui lui fait peur soit sidérée par les résultats de sa propre politique. Toutefois, les droites sont divisées, il faut les unir sans craindre l’opprobre de ceux qui nous gouvernent agenouillés.
Cette union des droites ne sera pas suffisante en soi mais elle allumera un phare visible de loin par tous les Français angoissés par la perspective de la disparition de leur civilisation. Soudain, on dira « il existe une résistance, elle a un camp retranché, elle offre un refuge, elle veut se battre, elle est bienveillante ». Cela vaut de l’or.
Bien entendu, tout restera à faire comme rééquiper la droite réunifiée avec le bon logiciel, celui qui permettra d’expulser l’islamisme et la barbarie sans renvoyer des millions d’Arabes et d’Africains de l’autre côté de la Méditerranée. Pour le moment, personne à droite n’a la moindre idée de ce qu’il faut faire pour débarrasser la France de ses ennemis internes sans transformer leurs voisins de palier et leurs collègues de bureau en pieds-noirs sommés de repartir à Dakar, Alger et Casablanca.
Mais, concentrons-nous sur ce que l’on peut d’ores et déjà faire sans attendre : poser des limites à l’Islam en France. Cessons de courir après la « fake news » nommée Islam des Lumières ou Islam de France. Ce sont des jouets pour enfants irresponsables. Ce qui dépend de nous, adultes, c’est énoncer ce que l’Islam peut ou ne peut pas faire en France. Non au voile, non aux prières de rue, non aux imams étrangers, non aux prêches anti-français, non à la polygamie et peut-être non à toute forme de regroupement familial. Posons ces limites et défendons-les bec et ongles. Délimitons les contours de la forteresse et édifions une muraille solide pour les défendre. Telle est notre responsabilité, ce n’est pas discuter avec Al Azhar ou l’Arabie Saoudite sur la théologie islamique !
Une fois la forteresse édifiée et solidement ancrée au-dessus de la colline, les musulmans de France se mettront en mouvement. Certains, les plus lucides et les plus raisonnables, graviront spontanément la colline pour frapper à la porte de la forteresse. Ils veulent des règles, ils aspirent à une protection, ils rêvent d’une fermeté bienveillante. Il faudra leur ouvrir la porte et les accueillir sans préjudice de leur race, de leur confession ou de leur origine. Ils sont bienvenus du moment qu’ils s’engagent à respecter le pacte. Or, pour le moment, il n’y a pas de pacte. Il y a juste un « open bar » où l’on se sert sans payer, il suffit de présenter un passeport français obtenu automatiquement à la majorité.
Soyons très sincères car les circonstances l’exigent. Les musulmans de France n’ont pas intérêt à se mouiller pour le moment. Tout les incite à rester dans leur zone de confort, en bas de la colline, dans la piscine à l’eau tiède où la Justice pardonne tout et l’Etat finance tout. Plus les islamistes tuent, plus la racaille terrorise, plus les musulmans s’enfoncent dans une attitude de déni de leur responsabilité. Par snobisme, paresse et égarement, plusieurs musulmans intégrés assimilent toute critique à du racisme et à de l’islamophobie.
Pour sortir de la piscine et renoncer aux délices de la neutralité, il faut apercevoir au loin, en haut de la colline, une forteresse qui inspire la protection. On ne s’assimile qu’à une force, on ne se rallie qu’à une puissance, on ne rejoint que le camp des vainqueurs ou de ceux qui ont une chance de l’emporter.
Entre nous, et à la lumière des derniers évènements, est-ce que vous croyez que la France inspire la détermination et la force ? C’est peut-être cela le problème de fond.
Driss Ghali, le 20/10/2020
Non non et non. La vulgarité n’est pas une faiblesse. Le blasphème véritable ne peut être que celui de la destructions du corps humain. Si un dieu DE MISERICORDE existe. Il n’a ni colère, ni préférence, ni rien de ce sui resdemble a une passion ou une colère humaine. Les livres saints, tous, ne font état que d’une entité avide de soumission, de règles absurdes et contradictoires. Ces Dieux amplifient les discordes. Si dieu EST, il n’est pas celui qui corromps le coeurs des hommes. Celui qui règne ici bas c’est le sheitan qui nous a tous fait croire qu’il était dieu. C’est la seule explication possible à l’état de chaos du monde. Dieu le seul est au coeurs des hommes et nous refusons de le voir. Les livres sont la paresse de ceux qui ne font pas l’effort d’atteindre Dieu.