S’il y a une seule conclusion à tirer de l’œuvre de Galula, c’est que
toute communauté humaine, mise devant un problème politique, peut, sous
certaines conditions, se fracturer en trois groupes : une minorité
active très déterminée à renverser la table, une autre minorité attachée
au maintien du statu quo mais incapable d’agir et enfin une majorité
silencieuse qui rêve de ne rien faire mais dont la vocation est
d’appuyer le camp qui a le plus de chances de l’emporter.
Hier face au FLN algérien et aujourd’hui face à l’Etat Islamique, la
pensée de Galula permet à une démocratie comme la nôtre de se défendre
sans se renier. Un ouvrage urgent après le Bataclan.
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